Je conseille un film: THE BEDFORD INCIDENT (aux poste de combat), c'est la version "guerre froide " de torpilles sous l'Atlantique, mais je crois qu'il n'existe qu'en version originale sous titrée français, pourtant, gamin je l'ai vu en version française à la télévision!

Par contre (ne vous moquez pas de moi) je recherche l'intégrale en DVD version française de la série "voyage aux fond des mer" j'ai été fan depuis que je l'ai vu à la TV il y a longtemps!

Bonjour,

Il ne faut pas oublier l'excellent "Destination Tokyo" avec Cary Grant (tourné pendant la guerre) qui raconte la mission d'un sous-marin devant s'introduire en baie de Tokyo pour préparer le fameux raid de bombardement du colonel Doolittle.

Bonjour

Ci-joint le détail du DVD version longue de "Das Boot".
Pour info, on peut le trouver encore en grande surface. Personnellement, je l'ai acheté chez Virgin fin 2009.

Petersen ajoute sur le DVD : "J'espère que vous serez satisfait de ce travail tel qu'il aurait dû être vu à l'origine".

Du bon travail, je vous l'assure.

+



Ce message a été modifié par U796 - dimanche 18 avril 2010 à 20:15.

La jaquette de ma version est différente mais j’espère quant même avoir la bonne version !

je suis tres content , je dois être le seul sur MS à ne pas encore avoir vu Das Boot ....je vais pouvoir découvrir tres prochainement .

Même en l'ayant regardé une bonne quinzaine de fois, je peut t'assurer que j'y prend toujours autant de plaisir lorsque j'appuie sur lecture

oui j en doute pas les avis vont tous dans ce sens ....

Noté.

Ce n'est pas la jaquette mais un feuillet interne au DVD.

La jaquette, c'est celle-là :


Ce message a été modifié par U796 - dimanche 18 avril 2010 à 23:37.

mon anniversaire c est le 29 aout mon bon Gibus .....Quoique si je passe gouter la soupe aux choux de Mme gibus, je t autorise à glisser le DVD sous mon assiette .

et voila ...cze soir soirée Das Boot version longue

regarde le en vost, c'est mieux!

C’est bien la même, mais pas de feuillet à l’intérieur. Pourtant, la boite était scellée par un film ?




J’ai fait ca pour Tora Tora…. Bizarre, ma femme est partie au bout de 10 min !

mmmnn! en general les femmes n'aiment pas trop, voir pas du tout les films de guerre mmmnnn ah! ah!ah!, tu l'a en vo? bravo!

Plus c est long ...plus c est bon ...

vraiment bien ce film !!!

mmnn! de la que tu passe a sh3, y'a pas loin, hum hum!!?

J y joue déjà mon cher j ai même fait une petite apparition en multi....Mais je reste tres accro à SH4 et surtout à l ambiance du multi ...sans mes copains de SH4 je suis perdu mon brave monsieur...

Il est tout simplement énorme ce film. Mais je ne dirais pas que c’est un film de guerre, plutôt un thriller psychologique voir (en poussant pas tant que ça) un documentaire, ou docu-fiction. Mais à déguster jusqu'à les dernières torpilles quoi qu’il arrive.

tout à fait d accord à fond dedans ....t as même l impression de sentir la sueur et le fioul ....j ai même regardé si j avais pas attrapé des morpions ...

Bon en réalité a la base ce n'est même pas un film enfin si je puis dire, ce n'est même pas un livre, c'est a l'origine une reportage fait par un correspondant de guerre de la marine Lothar-Günther Buchheim embarquer sur le U96 sous le commandement de Heinrich LEHMANN-WILLENBROCK qui par la suite sera Commandement de la 9.U-Flottille de mars 1942 à août 1944 (Date de la dissolution de la Flottille) par K.K. Heinrich LEHMANN-WILLENBROCK. (U-8, U-5, U-96, U-256). Quitte Brest à bord de l'U-256 et prend le commandement de la 11.U-Flottille à Bergen. De ce récis il écrivit un roman Das Boot publié en 1973, ensuite de ce roman Wolfgang Petersen en fit le film bien connu sortie en 1981.
Lors de l'écriture du scénario Petersen avait dans l'idée a la fois dans faire un film a gros budget 30 millions de deutch mark soit 40 millions de dollars et en même temps une série pour la télé ouest allemande.



Heinrich LEHMANN-WILLENBROCK

Voici un bref passage évocateur tiré du meilleur témoignage jamais écrit à ce sujet.

Notre personnage vient d'embarquer pour sa première patrouille sur un U-Boot...





Ma première nuit à bord : je tâche de m'alourdir intérieurement, d'effacer toute pensée. Les ondes du sommeil m’atteignent par moments, m’entraînent vers les profondeurs, me lâchent en cours de route. Est-ce que je dors ? Est-ce que je suis réveillé ? La chaleur ambiante ! L’odeur du gasoil ! Une vibration persistante parcourt le bâtiment : le rythme des moteurs se propage jusque dans les moindres rivets.

L’excitation des dernières heures contribue à chasser le sommeil encore et encore.

Les Diesel travaillent toute la nuit. A chaque relève de quart, je sursaute. Chaque fois que la porte de la cloison étanche s’ouvre ou se referme en claquant, je suis rejeté loin de la frontière du sommeil.

Comme on est loin aussi du réveil à bord d’un bateau conventionnel : à la place du hublot donnant sur la mer écumeuse, une vilaine lumière artificielle.



Tête lourde, cerveau plombé par les émanations des moteurs. Depuis une demi-heure déjà, la radio vocifère une musique qui me torture les nerfs.

Au-dessous de moi, deux dos courbés mais pas de place où poser mon pied. Si je voulais quitter ma couchette maintenant, il me faudrait marcher dans les bouts de mie de pain nageant dans une flaque de café parmi les assiettes à moitié pleines. Toute la table est barbouillée et poisseuse. La vue d’un œuf brouillé jaune pâle me soulève le cœur.

Une forte odeur de graisse arrive du compartiment des Diesel.

« Et la porte, nom de Dieu ! »

Le maître radio Henrich lève un regard indigné au plafond. Il me découvre là-haut et ses yeux encore lourds de sommeil restent braqués sur moi comme si j’étais un spectre.

« Envoyez le café ! » lance le maître électricien Pilgrim.



Il ne fait pas de doute que j’aurais dû me lever plus tôt ! Je ne peux tout de même pas piétiner leur petit déjeuner ! Je me laisse donc retomber en arrière et j’écoute malgré moi ce qui se dit.

- Tu peux pas pousser un peu ton gros cul !

- Comme de la merde de bébé cette saloperie d’œuf brouillé ! Je ne peux plus sentir ces trucs en poudre !

- Et alors ? T’as l’intention d’élever des poules au central ?

J’imagine des poules –des leghorns blanches– perchées sur les distributeurs d’eau et je souris à cette pensée. Je me représente les plaques métalliques du plancher constellées de chiures vert blanchâtre et de plumes duveteuses et j’entends leur caquetage imbécile.

- Et dans les cales, on pourrait faire un élevage de canards ; une race de petite taille. On les gaverait avec des morves bien grasses !

- Pouah !

- Quoi, quoi, pouah ? Pense un peu au bonheur de ces canards ! Chaque matin, ces trucs bien gras ! Et au moins, la morve servirait à quelque chose, non ? Aliments frais pour ces braves volatiles.

Une brusque envie de vomir me monte à la gorge.

« T’es un beau salaud ! »



Pendant un moment, je n’entends que des bruits de mastication et des claquements de langue. Puis un rot grave qui monte en glissando et s’étrangle net comme pour livrer passage à du solide.

- Maintenant, y’en a marre !

- Quel fumier !

Les haut-parleurs gueulent : « Oui c’est elle, la plus belle de tout le pays – Ro-se-Ma-rie… »

On peut baisser le son mais non le couper entièrement car c’est par les haut-parleurs que les ordres sont transmis. Nous sommes donc à la merci de l’opérateur qui dessert le tourne-disque dans le secret du local radio. Je ne sais pas ce que Rose-Marie lui a fait, toujours est-il que le disque passe déjà pour la deuxième fois ce matin.

Ce qui m’horripile, c’est l’idée qu’il n’est que quatre heures du matin ; cinq tout au plus. Pour éviter les conversions fastidieuses dans les transmissions radio, on s’est mis à l’heure d’été allemande. Il est d’ailleurs probable que la différence entre l’heure de nos montres et l’heure solaire du lieu où nous nous trouvons se soit encore accrue. Peut importe en fait l’heure à laquelle nous commençons nos journées. De jour comme de nuit nous nous éclairons à la lampe et les quarts sont réglés indépendamment de l’alternance jour-nuit.

Il est temps que je me tire de mes couvertures. Je dis : « Pardon ! » et je glisse mon pied entre les deux hommes assis sur la couchette qui se trouve sous la mienne.

« Toutes les bonnes choses viennent d’en-haut ! » entends-je dire Pilgrim.

D'après Le Bateau (Das Boot) de Lothar-Günther Buchheim.

j'avais lu le bouquin avant que le film ne passe à la télé, alors çà a été trés émouvant pour moi de le voir

mais sur le DVD, j'ai trouvé vraiment nul de mettre le making-off !!!
voir que tout çà se passe dans une piscine et avec seuleument des morceaux de soum, c'est du sabordage d'illusion

J'ai ce bouquin (le STYX). Passionnant. La version courte et la version longue remasterisée...

pour en rajouter dans les films de soums : plongée à l'aube est pas mal non plus (côté britannique)


Bon vent !