Bataille de la mer des Philippines, en mode carrière, Ma troisième rencontre avec l'Histoire Options

[Gibus]

6 juin 1944
Me voici confié un nouveau bâtiment tout neuf, l’USS Flasher, un nouvel équipage et après avoir chargé le nouveau mod RTMaru 1.7-6, ai pris connaissance de ma nouvelle mission : patrouiller vers le détroit de Luçon.
Escale à Mios Woendi pour refaire le plein de mazout et direction plein nord.
15 juin 18 :00 Message de COMSUBPAC : X DEBARQUEMENT DES MARINES AMERICAINS A SAIPAN X.
Je me dis que les japonais ne vont pas rester sans réagir, aussi j’opte un changement de route pour voir : cap au 045. Le 18 nous sommes à 600 km à l’ouest de Guam. Des patrouilles incessantes d’avions japonais nous obligent à plonger toutes les 2 heures. Manifestement cette intense activité est significative. Nous décidons de quadriller un périmètre de 100 km de côté à 14 nds.
19 juin 10:49 Importante formation aérienne détectée au radar à 139°N/13°30’E. 8 bombardiers escortés de 4 chasseurs font route au 250. Je leur emboîte les ailes pensant trouver quelque chose par là-bas. 7 heures plus tard aucun contact, nous faisons demi-tour.
20 juin 03:47 Groupe de combat détecté au radar au sud de notre position à 138°45’N/13°40’E. L’USS Flasher prend un nouveau cap au 170 pour identifier la formation. Une division de 7 destroyers ouvre la route à ce qui semble être 3 unités lourdes en file indienne avec un serre-file sur chaque bord. Environ 4.000 mètres séparent les 2 sections. Je reconnais bien là la technique japonaise. Quelques relevés tracés sur la carte tactique nous renseignent sur cap et vitesse : 330 à 15 nds. Pas question d’attaquer les gros par les flancs, les destroyers couvrent une largeur de 8 km. On va donc se glisser au milieu et profond. A 20 km nous prenons l’immersion radar pour ne pas perdre un éventuel changement de cap.
04:45 L’aube commence à poindre. Contact visuel au périscope sur le destroyer de tête à 9.000 mètres. Il ratisse à 22 nds sur 2 km de large. Nos clients ont l’air de connaître leur affaire. A 5.000 mètres, immersion 90 mètres, vitesse 2 nds, silence dans le bord.
05:05 Nous glissons furtivement sous l’écran. 5 forts contacts à l’hydrophone sont toujours droit devant. Au bruit des hélices, les serre-file ne doivent pas être des destroyers. Je laisse passer quelques minutes et ordonne une remontée à l’immersion périscopique avec un changement de cap de 60° à bâbord pour s’éloigner de la trajectoire principale. A 30 mètres, postes de combat, ouverture des tubes et réglage par défaut à 6 mètres et en magnétique, vitesse 46 nds.
05:10 Hissez le périscope. Je découvre les gros : 1 porte-avions Shokaku, suivi d’un Taiho et d’un autre Shokaku, de chaque côté à 2.000 mètres un croiseur lourd Mogami. Modifications des paramètres torpilles pour les porte-avions. Barre à droite, cap au 240.
05:15 Début de l’attaque. Je passe les détails (ça devient monotone). Néanmoins, la mer est creuse et le périscope est souvent « mouillé ».
05:22 Des escadrilles de bombardiers pilonnent l’escadre. Ca pète de tous les côtés.
05:35 Fin de l’attaque. Nous avons coulé 3 porte-avions et 1 croiseur lourd.
05:43 Les destroyers sont revenus, mais un peu tard. L’un d’eux me pingue. Immersion 90 mètres.
05:45 Les bombardements reprennent en surface. Le destroyer me perd. Nous nous éloignons à 4 nds. De nouveaux contacts sont signalés droit devant à 20 km. Il nous reste 10 torpilles, en avant demie.
06:33 Immersion radar. Des destroyers sont étalés un peu partout si bien qu’on devrait pouvoir passer au milieu en restant à 18 mètres. Plus loin, 4 unités lourdes.
07:07 Nous passons tranquillement à l’immersion périscopique entre les destroyers. S’amènent derrière le cuirassé Fuso, un porte-avions et 2 croiseurs lourds.
07:30 Début de l’attaque.
08:02 Fin de l’attaque. Au fond du Pacifique : le Fuso, un Shokaku et un Mogami. De nouveaux contacts sont signalés encore devant mais nous n’avons plus de torpilles. Les destroyers cherchent tous azimuts mais l’océan est tellement agité qu’il ne prennent aucun contact. Direction Guam, car de l’autre côté c’est bouché.


09:50 Immersion périscopique. Il y a encore des avions partout, et des canots de sauvetage aussi … L’aviation a coulé 3 unités. Il est certain qu'une partie de notre réussite peut lui être attribuée.
10:00 Surface. La mer est déchaînée et il fait un vent à décorner les buffles. Pas surprenant qu’ils ne nous aient pas trouvé. Nous rentrons à la base avec 172.300 tonnes dans la musette.
7 juillet Nous nous amarrons à Perth. Je reçois la médaille d’Honneur et 3 silver star pour l’équipage, mais aucune promo.
Dans les cinémas de la base on ne parle que de nous, au mess des officiers aussi. Les tournées générales défilent.



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[Protoss]

Très beau récit Gibus...Précis Exhaustif...

Et je crois le même jour que le débarquement de Normandie qui commencait à 0600