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> Un Automne 42
Lazuli
posté samedi 11 novembre 2017 à 15:39
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Tempête

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Le mois de novembre 1942 est un mois riche en histoire, notamment pour le port-arsenal de Toulon. Un grand événement approche, événement mettant un lieu et un groupe d’acteurs en actions. Un vrai travail d’équipe.

Sur plusieurs petits épisodes je vais tenter de vous compter et vous emmener tranquillement vers le début d’une grande aventure que j’espère pleine de surprises.
Les billets ne seront pas quotidien bien sûr, mais ils seront réguliers.

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En ce 11 novembre nous commémorons l’armistice de la première guerre mondiale. Mais 24 ans après cet armistice, les Français pensent à autre chose, cette date ne nous amène plus à la commémoration.

En effet c’est le 11 novembre 1942 que la force d’occupation Allemande entre en zone libre suite au débarquement des Américains en Afrique du nord. Hitler ordonne le 8 novembre l’occupation de la zone libre. L’inquiétude règne de plus belle ! Les Allemands, pourtant, s’engagent à continuer à respecter la ville de Toulon ainsi que la grande flotte de Méditerranée comme le stipule l’article 8 de la convention d’armistice signée en juin 1940 :

Le gouvernement Allemand déclare solennellement au gouvernement Français qu’il n’a pas l’intention d’utiliser pendant la guerre à ses propres fins la flotte de guerre Française stationnée dans les ports sous contrôle Allemand. Il déclare en outre solennellement et formellement qu’il n’a pas l’intention de formuler de revendication à l’égare de la flotte de guerre Française lors de la conclusion de la paix.

En fait, Hitler s’inquiète du retournement possible de la flotte et de son passage chez les Alliés. Le plan Attila (décembre 1940) est remplacé par le plan Anton avec une annexe, le plan Lila qui décrit la prise de la flotte de Toulon. Par crainte Hitler préconise donc de na pas toucher à Toulon (dont l’amiral Laborde a le commandement) et sa flotte, le plan Lila reste de côté pour le moment.

Pourtant la flotte de Toulon n’est pas totalement libre. Elle est surveillée et rationnée. En particulier les sous-marins, ces bêtes là ont la capacité de pouvoir appareiller sans délais contrairement aux grosses unités de surface qui doivent allumer leur feu et faire monter en pression les chaudières.
Les sous-marins sont donc muselés. Les Allemands leurs ont fait déposer les têtes des périscopes, débranché les gyrocompas, seule des torpilles d’exercices sont stockées à bord. Les torpilles de combats se voient enlever les cônes explosifs. Le mazout est aussi rationné, et les sorties ne sont guère limitées qu’à la grande rade et les salines d’Hyères avec un temps limité de navigation.

Les sous-marins à Toulon sont en partie cantonnés dans la darse nord du Mourillon, d’autres se trouvent dans la darse des sous-marins de l’autre côté de l’arsenal et aussi dans les bassins de radoub Vauban au milieu de l’arsenal. Au Mourillon on y trouve des casernes pour les équipages et des bâtiments administratifs. Il y a aussi deux fosses d’immersion pour les plongées statiques. La darse est protégée par un quai poursuivit d’une digue. Un filet anti sous-marin en protège l’entrée.

On compte en ce début du mois de novembre 1942 quelques 23 sous-marins.

Darse des sous-marins : le Caïman, le Fresnel, la Naïade, la Sirène et la Thétis.
Radoub Vauban : l’Achéron, l’Aurore, l’Espoir, l’Eurydice, la Galatée et le Vengeur.
Darse du Mourillon : le Diamant, le Glorieux, l’Iris, le Marsouin, le Poincaré, le Redoutable, la Vénus, le Pascal et un certain Casabianca.

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Lazuli
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Invité_dudule_*
posté samedi 11 novembre 2017 à 16:37
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Au prochain épisode ! smile.gif
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U 2518
posté dimanche 12 novembre 2017 à 16:33
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Vent frais

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il y a trois sortes d'êtres: les vivants, les morts, et les marins (anacharsis)
et Taïaut "Horridoh" !
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Lazuli
posté lundi 13 novembre 2017 à 18:42
Message #4


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Tempête

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Épisode précédent : 11 novembre, l’Allemagne envahie la zone libre mais ne touche pas à la flotte de Toulon.

# 2

Cette occupation pose question tant au commandement de Toulon que chez les officiers et équipages de la flotte. Il y a beaucoup de bâtiments actuellement à Toulon, du très gros au tout petit et de toute sorte.

Après le débarquement en Afrique du nord, les Américains mettent sous pression l’amiral Darlan pour ordonner à la flotte de sortir et de se rallier. Darlan ne croit pas au retournement de la flotte, l’amiral Laborde est leur chef, c’est un ami du Président Laval et il suit le Maréchal Pétain.

Darlan n’a pas tors, Laborde, après Mes el-Kébir et Dakar irait bien se frotter aux Anglais ! Mais seulement si Pétain le lui ordonne. (Mon grand-père qui pourtant se battit sous le pavillon du FNFL gardera une très grande rancœur des Anglais).

Dans l’arsenal ça parle beaucoup, que faire ou plutôt quel vont être les ordres et que va faire le commandement ? Darlan à écrit plusieurs ordres au mois de juin 1940 à ce sujet. L’éventualité de l’auto-sabordage est déjà en tête. Le 24 juin 1940 il écrit : "Précautions secrètes d’autosabordage doivent être prises pour que l’ennemi ou étranger s’emparant d’un bâtiment par la force ne puisse s’en servir."

Mais saborder la flotte pose des problèmes de conscience à certain. Pétain semble pourtant s’y résoudre.

Le 11 novembre 1942, le contre-amiral Auphan, secrétaire d’État à la Marine, chef d’état-major des Forces maritime à du mal à l’accepter, il décide donc d’écrit une lettre au grand-amiral Raeder (commandant en chef de la marine Allemande, son homologue) pour "sauver" la flotte, il tente donc sa chance, rien à perdre, tout à gagner :

[…]
Je n’ai pas l’honneur de vous connaître, mais nous sommes l’un et l’autre des militaires et des marins, ce qui est une introduction suffisante.
Vous êtes à la tête de la Marine allemande, comme moi maintenant à la tête de la Marine française, sous les ordres du Maréchal, chef de l’État, commandant en chef des forces militaires.
Patriotes, l’un et l’autre, vous comprendrez certainement comme moi l’émotion qui étreint la Marine française dans des circonstances actuelles.
Fidèle aux engagements pris et à la parole donnée, la Marine française a combattu farouchement et sans la moindre défaillance ses agresseurs qui étaient vos ennemis et contre lesquels – je parle des Américains – elle n’avait aucunes haine.
Elle l’a fait dans le respect de l’armistice, pour l’honneur.
Depuis Mers el-Kébir et Dakar, une cinquantaine de bâtiments de guerre coulés ou avariés et des milliers de morts ou blessés sont la rançon de cette fidélité.
Aujourd’hui, les fondements de l’armistice qui préservait l’indépendance de la Marine sont ébranlés.
Je vous demande instamment de tenir compte de notre passé depuis l’armistice pour que la Marine française soit respectée, de même que l’indépendance du Maréchal, pour lequel la Marine s’est battue.
Il y a des choses que nous ne pouvons pas faire. Mais nous pouvons nous rencontrer sur le chemin de l’honneur et la fidélité de nos patries respectives.
[…]

Mais les Allemands affluent indiscutablement sur le sud de la France, Vichy se retrouve dans une grande confusion, et Pétain destitue officiellement Darlan.

Malgré sa destitution, Darlan et poussé par ses officiers à donner l’ordre de faire appareiller la flotte pour Dakar (l’A-OF pour Afrique Occidentale Française). Darlan fait donc diffuser un message codé (signé Xavier pour l’authentifier) :

PM4 Amiral de la flotte à Cdt FHM (Force de Haute Mer, soit l’amiral de Laborde)
Secret absolu. 11/11/42, 15.17 GMT
La protection du Maréchal de France au maréchal von Rundstedt montre qu’il n’y a pas d’accord entre lui et le gouvernement allemand pour l’occupation de la France. L’armistice est rompu. Nous avons notre liberté d’action. Le Maréchal n’étant plus libre de ses décisions, nous pouvons, tout en restant fidèle à sa personne, prendre celles qui sont les plus favorables aux intérêts de la France. J’ai toujours dis que la flotte resterait française ou périrait. L’occupation des côtes de Provences rend impossible le séjour des Forces de haute mer dans la métropole. J’invite leur commandant en chef à les diriger vers l’A-OF. Le haut commandement américain déclare qu’elles ne rencontreront aucun obstacle de la part des forces navales alliées.

Mais Laborde en veut tellement aux alliés que ce n’est pas une évidence pour lui. Darlan est démit donc Laborde ne reçoit plus d’ordres de sa part. Et puis ce message pourrait quand même être un faux. De plus de Gaulle à eu l’audace de tenter à lui aussi de convaincre Laborde de prendre la mer pour rejoindre les alliés. En vain.
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Petite devinette pour qui veux, pour ceux qui savent déjà sans chercher laissons faire les autres !
Que signifie ou plutôt que représente ceci ?



Ce message a été modifié par Lazuli - lundi 13 novembre 2017 à 18:50.


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Lazuli
posté mardi 14 novembre 2017 à 18:27
Message #5


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Épisode précédent : 11 novembre, le sabordage n’est pas une évidence pour tout le monde, Darlan et de Gaulle tente de faire prendre la mer à Laborde.

# 3

L’amirauté de Vichy demande quand même à Laborde de mettre la flotte en état de prendre la mer pour éventuellement mener des opérations mais pas pour s'échapper. Les chaudières sont sous pression, mais rien, la flotte ne sort pas de Toulon. Les équipages se posent des questions ! Les Allemands arrivent, pourquoi ne pas appareiller alors que la flotte est prête ? Visiblement on interprète pas de la même manière l'allumage des feux.

Puis finalement l’ordre de rompre des poste d’appareillage tombe… c’est l’incompréhension. Mais pas pour tout le monde, certains voient les pros-de Gaulle comme des agitateurs, il faut les museler avant qu’ils n’embrasent tout l’arsenal.

Mais l’allumage des feux n’est pas passé inaperçue des Allemands, le représentant de la Kriegsmarine à Toulon se demande pourquoi cette agitation. Il est rassuré par Laborde qui lui explique que c’est une simple précaution pour ne pas se retrouver dans la même situation que Mers el-Kébir. On câble en Allemagne que l’on peut toujours faire confiance à la flotte de Toulon, pas de mauvais tours en vue. Si elle appareille ce n’est que pour se battre contre les alliés. Berlin est rassuré à sont tour. Lavale reste loyal à Vichy.

Les choses retombent un peu, l’amiral Auphan en retour de sa lettre, reçoit la confiance du Führer, l’Allemagne ne touche pas à la flotte. Auphan câble à Darlan la nouvelle et lui demande de ne pas intervenir en France car la flotte est protégée. Darlan accuse réception pas l’affirmative. Étonnant.

Le 12 novembre les allemands entrent dans Marseille, sans résistance. Mais les colonnes allemandes à l’ouest et celles italiennes à l’est sont arrêtées aux abords de Toulon par les Allemands protégeant la ville. Toulon ne doit pas être envahie !

Mais Laborde zappe quand même un point non négligeable. Il n’a pas de porte-avions sur Toulon, or les aérodromes sont tous occupés par les allemands ! La flotte se trouve bien malgré elle incapable de pouvoir sortir le cas échéant sans couverture aérienne française ou allié. Est-ce le début d’un piège dont Laborde ne se doute pas ?


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Lazuli
posté dimanche 19 novembre 2017 à 11:28
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Tempête

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# 4
Épisode précédent : La flotte allume les feux, les allemands s’en émeu. Mais l’Allemagne rassure sur ses intentions envers la flotte et Toulon. Les tensions retombent.

Mais les équipages et même certains officiers ne sont pas du même avis. Plus tard au procès des amiraux des officiers et matelots avez eu le souhait d’interner l’amirale de Laborde pour appareiller vers l’Algérie.

Plusieurs officiers veulent démissionner, d’autres seront emprisonner, bref la parole du Führer est loin d’être acquise dans la flotte.

Sur les sous-marins aussi ça parle, ça questionne et d’une certaine manière ça agit. Ils sont malins ces sous-mariniers, par une petite manipulation du chef, on truque la jauge de combustible, et on arrive petit à petit à remplir les soutes au nez et à la barbe de l’arsenal ! Les exercices à la mer sont multipliés, on resta actif et on cantonne les équipages à bord. On veut être au top des fois que…

Certains officiers arrivent à rallier leur équipage, soit en discutant avec soit en votant, parfois c’est une évidence. Et qu’importe l’amirauté !

L’amirauté ! Elle fait réarmer la DCA et les batteries lourdes côtières, mais pas pour accueillir un Allemand ou Italien ostiole, non, mais plutôt pour chatouiller les avions et bâtiments alliés qui voudraient se rapprocher un peu trop de Toulon.

Le vis-amiral Marquis (préfet maritime, commandant la division des bâtiments en gardiennage et réparation) c’est vu étendre ses pouvoir, il réclame de mettre prêt à l’appareillage le maximum de sous-marins. Parmi eux le Diamant et le très actif Casabianca. Ordre est donner au capitaine de frégate Lavoué, commandant les deux bases de sous-marins (darses des sous-marins et Mourillon) de faire armer les sous-marins pouvant sortir immédiatement. C’est comme ça que le Casabianca retrouve ses périscopes, ses torpilles de combat, son gyrocompas, bref fin prêt !

Mais ce n’est pas pour fuir, mais bien pour combattre les alliés et protéger Toulon d’eux.

Entre temps Vichy, pas rassuré de cette nouvelle occupation Allemande, demande finalement de prendre les dispositions nécessaires pour… un sabordage ! Ah merde… pas questions pour certains commandants de sous-marins !
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Lazuli
posté lundi 20 novembre 2017 à 21:57
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#5
Épisode précédent : Les sous-mariniers ne sont pas tous des moutons. Un ordre tombe pour les armer, mais pas pour fuir.


Malgré tout les allemands permettent la flotte de sortir une semaine pour faire quelques manœuvres, rien de transcendant et pour valider la confiance, la flotte rentre sagement à Toulon…

Cependant il y a des réunions entre officiers et commandement pour cerner au mieux la marche à suivre. Notamment avec des commandants de sous-marins, dont ceux du Marsouin et du Caïman, échappés d’Alger. Ses deux sous-marins reçurent l’ordre de rallier Toulon avant un contre ordre pour un retour à Alger, mais le piège est flairé, ça sera donc Toulon.

Mais l’alternative n’est pas très réjouissante, entre se battre contre les alliés s’ils se présentent devant Toulon ou saborder la flotte face au Allemands. Choix Cornélien ? Non, pas pour certains. Il faut fuir Toulon. Beaucoup d’officiers et équipages de sous-marins sont mure à cette troisième solution.

Mais pour s’échapper il faut pour certain remettre en état les bâtiments. Malgré lui, le haut commandement ayant donné des ordres en ce sens pour se battre contre les alliés vient faciliter la tache sans éveiller de grands soupesons. Mais la fenêtre reste étroite et délicate, les Allemands reste quand même vigilant !

D’ailleurs, les Allemands testent la parole des Français. Dans la nuit du 12 au 13 novembre il renseigne Paris qu’une escadre alliée croise dans les atterrages des Baléares et qu’elle ferait route vers la Provence.

De Paris ça descend sur Vichy chez l’amiral Aubert, puis sur Toulon chez l’amiral Laborde, qui saute sur l’occasion pour ordonner à la flotte d’allumer ses feux ! À 6h du matin la flotte est parée à appareiller. Laborde se réjouit de croiser le fer contre les alliés mais les équipages ne voient pas ça sous le même angle, pour eux c’est l’ordre tant attendu pour s’échapper du joug Allemand. Finalement la fausse nouvelle est démasquée, bas les feux… il est 6h40.

Hitler, homme de peu de paroles comme chacuns sait, déclenche au mépris des promesses données, l’opération Lila ! (Cf. 1er post). Les Allemands croient à l’effet de surprise et pensent Toulon prenable en un claquement de bottes. La colonne de blindée des Waffen SS se traverse la France pour Toulon.


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Lazuli
posté dimanche 26 novembre 2017 à 13:11
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Épisode précédent : Les sous-mariniers ne sont pas tous des moutons. Un ordre tombe pour les armer, mais pas pour fuir.

Malgré tout les allemands permettent la flotte de sortir une semaine pour faire quelques manœuvres, rien de transcendant et pour valider la confiance, la flotte rentre sagement à Toulon…

Cependant il y a des réunions entre officiers et commandement pour cerner au mieux la marche à suivre. Notamment avec des commandants de sous-marins, dont ceux du Marsouin et du Caïman, échappés d’Alger. Ses deux sous-mains reçurent l’ordre de rallier Toulon avant un contre ordre pour un retour à Alger, mais le piège est flairé, ça sera donc Toulon.

Mais l’alternative n’est pas très réjouissante, entre se battre contre les alliés s’ils se présentent devant Toulon ou saborder la flotte face au Allemands. Choix Cornélien ? Non pour certains. Il faut fuir Toulon. Beaucoup d’officiers et équipages de sous-marins sont mure à cette troisième solution.

Mais pour s’échapper il faut pour certain remettre en état les bâtiments. Malgré lui, le haut commandement ayant donné des ordres en ce sens pour se battre contre les alliés vient faciliter la tache sans éveiller de grands soupesons. Mais la fenêtre reste étroite et délicate, les Allemands reste quand même vigilant !

D’ailleurs, les Allemands testent la parole des Français. Dans la nuit du 12 au 13 novembre il renseigne Paris qu’une escadre alliée croise dans les atterrages des Baléares et qu’elle ferait route vers la Provence.

De Paris ça descend sur Vichy chez l’amiral Aubert, puis sur Toulon chez l’amiral Laborde, qui saute sur l’occasion pour ordonner à la flotte d’allumer ses feux ! À 6h du matin la flotte est parée à appareiller. Laborde se réjouit de croiser le fer contre les alliés mais les équipages ne voient pas ça sous le même angle, pour eux c’est l’ordre tant attendu pour s’échapper du joug Allemand. Finalement la fausse nouvelle est démasquée, bas les feux… il est 6h40.

Hitler, homme de peu de paroles comme on le sait, déclenche au mépris des promesses données, l’opération Lila ! (Cf. 1er post). Les Allemands croient à l’effet de surprise et pensent Toulon prenable en un claquement de bottes. La colonne de blindée des Waffen SS se traverse la France pour Toulon.

Ce message a été modifié par Lazuli - dimanche 26 novembre 2017 à 15:15.


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posté dimanche 26 novembre 2017 à 15:15
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#6
Épisode précédent : Les Allemands teste la flotte. Hitler lance l’opération Lila contre Toulon.

Lila ? Oui mais il y a un mais, car si les Waffen SS vont l’exécuter et que même la Wehrmacht et au courant, La Kreigsmarine elle, ne l’est pas… Alors comment s’emparer d’une flotte si les spécialistes ne sont pas mis aux faits ?

Cependant l’amiral Reader se pose des questions. Comment se fait-il que tout bouge partout mais que Toulon reste inerte ? On lui assure une grande loyauté de Laborde pour la flotte force de haute mer et Marquis pour la force côtière. Mais Reader trouve que ça cloche.

Pourtant le commandement reste naïf… il demande même la possibilité de renforcer les défenses côtières de Toulon pour accueillir les alliés si besoin. Mais l’insaisissable Laborde lâche un pavé dans la rade. En pleine réunion avec notamment le représentant Allemand sur Toulon, l’amiral Wever. Laborde évoque l’hypothèse de saborder la flotte si le gouvernement Français le lui demandait. Il explique ce fait par un esprit de doute chez les équipages de la flotte.

Wever prend peur ! Un jeu s’installe, mais ces amiraux Français sont réellement naïf… ils ne veulent pas appareiller, sauf pour se battre contre l’allié, ils veulent des armes et des munitions, pour répondre à un piège comme Mer el-Kébir, incroyable !

Laborde et Auphan se sont rencontrés à Vichy par la suite. Il est claire qu’ils n’ont pas le même ressentie de la situation. Auphan voit bien que les Allemands trament quelque chose, ils viennent tout de même d’envahir la zone libre et se dirigent irrémédiablement vers… Toulon. Laborde botte en touche ! Les Allemands sont là pour les aider face aux alliés. Pas question de faire appareiller la flotte, les Allemands ont promit de respecter la flotte.


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posté dimanche 26 novembre 2017 à 16:59
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#7
Épisode précédent : Un doute chez les Allemands. Mais les Français restent naïfs.

Le 18 novembre les Allemands et Italien sont aux abords du camp retranché. Comment peut-ont être si aveugle ???

Mais certains ne sont pas si aveugles que l’on veut bien le croire. Notamment les sous-mariniers ! Ils continuent à peaufiner leur coup malicieux.

Laborde n’a que deux objectifs, se battre contre les alliés ou saborder la flotte. Pour cette dernière solution Laborde à déclenché voilà quelque temps le plan Rimattéi pour préparer les bâtiments au sabordage. Théoriquement tous les navires militaires de Toulon on déjà positionnés les charges aux endroits névralgiques pour une destruction totale. Renflouement impossible ! Destruction des turbines, réducteurs de vitesse, chaudières, pièces d’artillerie, conduite de tir, etc. Laborde aurait dit : "cassez sans espoir de retour. Coulez avec chavirement quand c’est possible".

Revenons à nos sous-marins. Les sous-mariniers ne sont toutefois pas tous en accord. Pour certains il est de leur devoir de suivre les ordres strictement ! D’autres trouvent leur devoir dans une rébellion et donc une fuite fasse au déshonneur et la parole perdue. L’Herminier, le commandant du Casabianca, sous-marin de 1500t et un commandant sure de lui, mais quand même hésitant au vu de ses autres camarades commandants. C’est finalement l’équipage qui lui presse de prendre une discision. Eux veulent poursuivre le combat, L’Herminier tranche, on va combattre, donc on fuit.

Pour certains commandant, notamment Mine, pour faire parvenir à l’acceptation d’une sortie il argument que seul au large un sabordage sera efficace si l’on ne veut pas de main mise par les allemands sur le sous-marin. L’argument fait mouche !

Sur le Casabianca la consigne est donner de faire coucher tout l’équipage à bord. Discrètement on fait amarrer le bateau face à la sortie pour faciliter l’appareillage. Le factionnaire ne sera pas sur le quai à la coupée mais placé dans la baignoire prêt à donner l’alerte avec le klaxon s’il voit des allemands envahir le quai du Mourillon. Pour protéger les matelots au poste d’appareillage les aussières seront larguées depuis l’intérieur du sous-marin, elles seront frappées sur les crocs de remorque escamotables de l’intérieur.

Mais quid de la panne qui ferme le bassin du Mourillon. Et quand est-il du filet anti sous-marins qui ferme la petite rade ? Qu’à cela ne tienne, le premier sous-marin à se présenter devant la panne foncera dedans ! Quant au filet il faudra être persuasif soit par la parole soit par les armes, mais le remorqueur devra ouvrir le filet.

Les réserves de mazout, grâce au trucage des jauges, sont suffisantes pour atteindre Alger. Les têtes de périscopes ont étaient récupérées grâce au réarmement en prévision d’une présence allié au large de Toulon. Même chose pour les torpilles !


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DSM
posté dimanche 26 novembre 2017 à 18:00
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Ouragan

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Passionnant, beau récit. smile.gif
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Lazuli
posté dimanche 26 novembre 2017 à 18:01
Message #12


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#8
Épisode précédent : La flotte se prépare malgré tout au sabordage. Les sous-mariniers préparent leurs bateaux à prendre la mer.

Clairement les événements change. La suspicion d’une invasion de Toulon trotte dans les têtes. Pourquoi tous les militaires sont partis de Toulon ? Pourquoi les Allemands demandent au commandement de protéger Toulon uniquement avec les fusiliers ? Pourquoi les officiers ne portement plus leur révolver réglementaire à la ceinture ? Pourquoi les factionnaires aux entrées de l’arsenal n’ont pas de munitions ???

Non, il se trame bien quelque chose de louche…

Alors tout s’accélère. L’état-major prend acte de l’occupation par la Luftwaffe de l’aérodrome d’Hyères-Le Palyvestre. La flotte ne peut plus appareiller sous couverture aérienne française, indispensable pour contrer les alliés lors de l’appareillage. Les allemands jugulent la flotte.

De plus, la nouvelle tombe que Marine-Dakar se rallie à Darlan ! Darlan limogé et entré dans l’alliance. Ça va mal. Les allemands fulminent et ordonne de saborder les navires à Dakar !!!

On apprend qu’à Marseille cinq mille marins allemands viennent d’arriver à la gare Saint Charles ! Pas pour des vacances mais bien pour s’emparer de la flotte de commerce qui y stationne.

Le QG du Führer presse le général Hausser de s’emparer de Toulon, mais il manque cruellement de marins pour se positionner sur les unités de la flotte. Mais il faut avancer absolument. Le planning se met donc en place. Il faut faire vite maintenant, l’ordre est donc donné pour une attaque le 27 novembre.

Tout se passera la nuit. A 4 heures du matin. La surprise sera totale ! Il est prévu de déverser des colonnes de blindés dans les rue de la ville, direction l’arsenal.

Le plan d’occupation de l’arsenal est établi. La Luftwaffe devra décoller d’Hyères pour survoler l’arsenal et la petite rade à 5 heures. Elle lancera des fusées éclairantes pour permettre aux troupes du sol de s’investir dans la base.

En parallèle des avions larguerons des phoscars pour baliser la passe de la petite rade à la grande pour permettre aux bombardiers de mouiller des mines magnétiques et empêcher les plus téméraires de sortir de Toulon. La Kriegsmarine n’est pas pour cette action, elle considère que ça la gênera énormément pour ses manœuvres une fois le port occupé. Et puis les coques des Français sont démagnétisées. D’ailleurs c’est comme ça que le Strasbourg à réussit à sortir de Mer el-Kébir sans sauter sur une seule mine ! Amis d’autres bombardiers seront munis de bombes de 250 à 500kg.

Mais la Kriegsmarine prévient quand même que la flotte est susceptible d’appareiller, Mais le mazout, n’ont-ils pas uniquement de mazout pour à peine sortir ? Rien n’est vérifié, les allemands se sont uniquement basés sur les relevés Français. Le risque d’appareillage est donc réel !


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posté dimanche 26 novembre 2017 à 21:19
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#9
Épisode précédent : Les Allemands se prépare à prendre Toulon le 27 novembre 1942.

Entre temps, l’amiral Auphan à démissionné, il ne cautionne plus l’action politique de Vichy. Darlan rétiaire un départ de la flotte pour Alger. Laborde reste loyal à Pétain, s’il reçoit l’ordre d’appareiller ça ne sera pas pour Alger, Dakar est visé mais attention à la réédition de Marine-Dakar !

Pour réussir l’invasion de Toulon les Allemands doivent museler les deux têtes commandant la marine. Celle de l’amiral Marquis (préfet maritime, gouverneur du camp retranché, commandant du gardiennage et réparation de la marine à Toulon) et celle de l’amiral de Laborde (commandant de la Force de haute mer à bord du Strasbourg).

Le 26 novembre les routes sont coupées par les forces terrestres allemandes. Les blindés convergent vers Toulon via La Valette, Ollioules et Sanary pour occuper Saint Mandrier. Les barrages Français ne résistent pas beaucoup face aux blindés ! Les barrières du camp retranché de Toulon s’ouvrent… les allemands se présentent aux portes de l’arsenal, la préfecture maritime n’est plus.

L’amiral Dornon (numéro deux de Marine-Toulon, major général de l’arsenal) est prévenu de l’arrivé des Allemands. Il téléphone rapidement au chef d’état-major de la Force de haute mer à bord du Strasbourgs, l’amiral Guérin. Il le presse de réveiller Laborde et de lui prévenir de la chute de la préfecture maritime et de l’internement de l’amiral Marquis ! L’autre ne comprend pas, il ne se passe pourtant rien dans la base… Laborde lui aussi n’est pas convaincu, les Allemands ne sont pas là et ne feront rien contre la flotte !

Il téléphone au préfet maritime mais pas de réponse et pour cause. Il appel donc l’amiral Robin (chef d’état-major) celui-ci répond mais raccroche car il est sous menace physique direct allemande. Laborde ne comprend plus rien et perd de longues minutes à réagir.

Il est 4h57, Laborde se décide. Il ordonne à Guérin de sonner le branle-bas général à tous les bâtiments ! La flotte vat-elle enfin bouger et sortir de Toulon ? Rien pour le moment, on attend les ordres… Les navires allument leurs feux.

Plus tard Dornon recontacte Laborde pour l’informer qu’il est directement menacé par les Allemands. Ils sont devant les portes de l’arsenal ! Ce n’est qu’une question de minutes. Laborde est terrassé et se résigne. Il va devoir saborder sa flotte. La pire des choses. Quelques minutes passent et Dornon retéléphone à Laborde, c’est fait, les Allemands entrent dans l’arsenal.

Il est 5h30, l’ordre tombe. Le Strasbourg diffuse à tout va par morse à la flotte :
"Ici amiral FHM. Sabordez la flotte."

Il aura donc fallu trente minutes à l’amiral de la Force de haute mer de Laborde pour donner cet ordre fatidique. L’un des plus craint après la réédition d’une force. Le sabordage. Acte à mi-chemin entre la lâcheté et l’héroïsme. Chacun s’en fera son idée.

Le ciel se couvre de nouveau d’avions, mais pas de reconnaissance, des avions agressifs de chasses et bombardiers. Que ce passe-t-il ? Pourquoi larguent-ils des bombes et des mines ??? Laborde hallucine, il y a des bâtiments qui prennent la mer !!!!! Mais qui outre passe les ordres ? C’est quoi ces bâtiments qui tentent de partir ?


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posté dimanche 26 novembre 2017 à 21:26
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#10
Épisode précédent : Les Allemands entre dans Toulon. Laborde se réveil.

Cette nuit du 26 novembre, le commandant l’Herminier a le sommeil agité, il rêve. Il rêve très certainement de sa fuite toute proche.
Mais est-ce vraiment un rêve ?

Il est 5 heures quand le factionnaire dans la baignoire actionne le klaxon d’un long coup. Ça commence à pétarader de tout part sur les quais !

Les sous-marins Diamant, Vénus, Marsouin, Iris, Glorieux et Casabanca sont décidés à sortir. Finalement le commandant du sous-marin mouilleur de mines le Diamant se ravise, il sabordera son bateau à quai.

Qu’importe, c’est la Vénus, petit 600t qui prend la tête de la procession, elle engage la panne de la darse du Mourillon et s’y coince dessus. Les autres sortent sans attendre, la Vénus se libère par la suite. C’est à grande vitesse que les cinq sous-marins défilent la grande jetée séparant la petite de la grande rade. Le Casabianca arrive le premier devant le filet ASM. Il presse le remorqueur peu docile sous la menace d’une arme d’ouvrir le filet et de les laisser sortir lui et les quatre autres sous-marins. C’est un avion visant le Mars amarré à Saint Mandrier et larguant une bombe à 300 mètres du remorquer qui fini de convaincre le patron d’ouvrir le filet ASM.

Le sous-marin le Casabianca du commandant l’Herminier entre en grande rade. Plusieurs avions mouillent des mines magnétiques dans l’axe du Casabianca dans la grande rade. Le Casabianca plonge malgré la faible profondeur et les mines infestant le chenal.

L’Herminier gagne la haute mer à l’estime et s’immerge à 40 mètres route au sud et prenant toute les heures la vue.

Là s’arrête mes petits épisodes. Un tout début de nouvelles aventures commenceront doucement à partir de demain soir.

D'ici-là, bon rêves smile.gif

https://hubic.com/home/pub/?ruid=aHR0cHM6Ly...z0xNTE0MzE5Nzgw

Ce message a été modifié par Lazuli - dimanche 26 novembre 2017 à 21:52.


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posté lundi 27 novembre 2017 à 21:14
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La suite là : http://www.mille-sabords.com/forum/index.p...mp;#entry428736
smile.gif


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Lazuli
posté samedi 27 janvier 2018 à 21:09
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Quitte à être dans les hommages avec le SM la Minerve, ici un pour un ancien du Casabienca.

https://youtu.be/p0XaCwFfW7U


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L'Apache
posté dimanche 28 janvier 2018 à 23:55
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Merci encore pour cette narration très instructive bien.gif


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