Dans un souci d’une formation continue, et suite à une question pertinente d’un collègue Millesabordien, je couche sous écrit une méthode de tir de torpille sur un sous-marin.
Je dis bien UNE méthode, il en existe d’autres, des, certainement, plus ou moins compliquées et bien sûr en fonction de l’environnement.
Le principe de base d’un tir réussit est simple, celui qui trouve le premier, et donc tir le premier, est généralement celui qui survit au combat.
Tirer une torpille à le grand désavantage vous dévoiler, il faut donc pour éviter au maximum de faire un bruit "transitoire" prendre quelques précautions.
On part du principe que vous avez un contact sous-marin de validé, on connait sa position relative par bi-angulation grâce à l’antenne SONAR remorqué et, soit au SONAR sphérique (de proue), soit à l’antenne de flanc (SONAR de coque).
Votre poste de bathymétrie vous donne la présence d’une couche thermique à x mètres de profondeur, mettons 150m (~492 pieds). Grâce, encore, à vos SONAR, vous savez que le bruiteur se situe au-dessus de la couche thermique.
Vous décidez d’engager le sous-marin. Pour éviter au maximum de faire un transitoire qui vous donnera à coup sûr une réponse rapide et potentiellement mortelle, vous n’allez par chasser vos torpilles dans le même couche que la cible.
Il vous faut bien préparer votre tir. Pour ça il faut bien évaluer la position de la cible. Choisissez de tirer deux torpilles. L’une en recherche active, l’autre en recherche passive.
Le but étant d’affoler le sous-marin avec la torpille en recherche active, et le forcer a faire beaucoup de bruit en faisant une manœuvre d’évitement et donc de se révéler à la torpille en recherche passive.
Une fois la position bien affinée (vous êtes au dessus de la couche thermique comme la cible), vous pouvez programmer vos torpilles :
La première en recherche active, voyez pour la vitesse de transition et l’azimute. Programmer la torpille à une profondeur de recherche se situant au dessus de la couche, elle est à 150m, réglez la torpille à 100m par exemple.
La deuxième en recherche passive, voyez pour la vitesse de transition et l’azimute. Lui donner une immersion de recherche sous la couche, mettons 200m.
Passez sous la couche. Et seulement là, vous noyé, équilibré et ouvré les TLT. Ne pas le faire dans la même couche que le but !!! Ces trois opérations créent un bruit transitoire qui ne manquera pas d’alerter le but !!!
Puis vous chassez vos torpilles.
A noter que l’immersion de transite des vos torpilles sera égale à votre immersion de tir. Vous êtes à 200m, vos torpilles chemineront à 200m de profondeur. Donc sous la couche ! Si le but est suffisamment éloigné de votre tir, il ne l’entendra pas.
Lors de la programmation de vos torpilles, vous avez entré une distance de transite. Mettons que la cible est à 6 mile nautique de vous, vous avez entré un transite de 5.5 mn.
Ça veut dire que les torpilles vont parcourir 5.5 mn à 200m de profondeur sous la couche thermique. Le sous-marin ennemi ne les entend pas arriver !
A 5.5 mn les torpilles s’activent. L’une passe en mode actif alors que l’autre passe en mode passif. L’active monte à l’immersion de recherche programmée (100m), la passive rejoint celle programmée (200m).
Le sous-marin ennemi voit d’un coup une torpille sortir de nulle part tout proche de lui en envoyant des pings à tout va ! Il met les gaz, largue des leurres au passage et file à toute allure se réfugier sous la couche, là où la torpille en recherche active aura du mal à le suivre à cause de la barrière thermique de la couche. Mais bien sûr la torpille en recherche passive est là pour l’accueillir.
Ça c’est l’idéal, il peut y avoir des variantes bien sûr. Et ce n'est pas la seule façon de faire, mais elle fonction plutôt bien !
Une fois tiré, virer à 90° d’un bord en mettent un peu les gaz pour s’éloigner de la zone de tir des fois que… puis au bout d’un certain il ne faut pas hésiter à repasser au-dessus de la couche pour affiner la trajectoire du transite des torpilles en fonction de celle du but.
Il est possible, grâce à un petit code, de faire changer la profondeur des torpilles. Si d’aventure le sous-marin se balade d’une couche à l’autre en brouillant vos torpilles et largues comme il le faut ses leurres, vous pouvez par exemple, repasser celle en recherche active dans une autre couche pour obliger le sous-marin à se découvrir. Etc…
Je rejoins ce que disent mes camarades, notamment sur les méthodes à adopter.
Il n'existe aucune tactique imparable. Tirer le premier donne un avantage certain quand vous avez une bonne solution sur votre contact.
Mais dans la réalité, il faut constamment s'adapter aux joueurs adverses, certains agressifs, d'autres plus prudents, et ne pas s'enfermer dans un seul schéma.
Après des dizaines et des dizaines de parties, on s'aperçoit que le champ des possibles est toujours aussi vaste. Bien malin qui pourrait vous donner la recette miracle. Une seule chose est sûre: les bons joueurs perdent souvent pas excès de confiance. Il faut constamment se remettre en question, et ne jamais se précipiter.
Ni tomber dans les extrêmes: naviguer à vitesse silencieuse pour rester peu visible ne fera pas de vous un bon combattant.
Autre aspect à ne pas négliger: bien connaître son armement. Car au final, ce sont vos torpilles qui feront la différence. Le sous-marin n'en est que le vecteur, et le commandant de bord la tête chercheuse.
On a aussi parfois vu des participants en équipe "gonioter" leur cible. L'adversaire dispose alors de peu de chances de s'en sortir.
Cette méthode honteuse est depuis longtemps proscrite sur nos parties en multi-joueurs.
Enfin, tâchez d'en apprendre toujours plus sur votre adversaire. Qui est-il? Quelles sont ses habitudes? De quel armement dispose t-il? En quel nombre?
Un homme qui ose prendre place à bord d'un Alfa lorsque les conditions environnementales le permettent peut tout à fait vous mettre en sérieuse difficulté.
Bref: pour faire la décision, je ne peux que vous inciter à suivre l'adage du maître de guerre: "s'adapter, improviser, dominer!"
Laissez la chance aux médiocres. Et vous, chassez
Bonsoir à tous les "Troubleurs des Eaux" !
Vos commentaires et analyses sont très instructifs.
Salut Séné,
Pourrais- tu développer ceci :
Les IA dans DW réagissent-elles également comme les 2 exemples suivants dans CW ?
L'image ci-dessous montre comment un destroyer de classe Kolin tente de se débarrasser d'une torpille:
Il s'est mis à tourner en rond les moteurs au maximum (38 nds).
Il a fait plus de 15 tours en lâchant continuellement des leurres avec une torpille MK 37 (de seulement 26 nds....)
Ce n'est évidement qu'avec une seconde MK 37 (fil cassé...) que j'ai pu lui régler son compte (en le prenant de face avec la torpille contrôlable)
Les IA de DW font plutôt des virements continue plein gaz en balançant quelques leurres. C'est plus ou moins fournis en leurres suivant les unités. A confirmer par les élites !
J'en reviens au propos sur la goniométrie.
Sauf à les modifier, on ne peut agir sur les scripts de l'IA.
En revanche, lors des parties multi-joueurs, il est arrivé, même de manière involontaire, de donner des informations sur un contact ennemi.
Quand ça relève de l'échange intentionnel, ça devient de la triche
Je m'explique:
US1 voit sa cible sous tel angle, et US2 le même contact sous un autre angle.
Il devient alors facile d'établir une biangulation qui révèlera la position de l'adversaire.
Ces données peuvent transiter de surface à surface, mais pas vers les sous-marins en plongée.
Ainsi, seuls sont autorisés les links à IP.
Rien à voir avec les patrouilles maritimes et autres multiplicateurs de force aériens.
PS: il n'y a pas d'élite, juste des joueurs qui connaissent le jeu mieux que d'autres
Oui, c'est clair !
L'essentiel est que vous appréciez une bonne partie, et que celle-ci ne soit pas gâchée par des indélicats.
C'est comme jouer à la 'Parlotte'.
"- A moi y me fend le coeur, à toi y te fait rire, alors, à toi y te fait rire ?
- Heu ... bin ... Ah ! Tiens. "
Et pan ! Un suppositoire dans les fesses.
" -Grrr ! Vous savez ce que vous dit la marine française ... "
Merci d'avoir répondu (avec tant de précision) à mes deux questions...
Yves, à la première question tu avais déjà répondu: une MK67 à 26 kts court derrière un Kaolin filant 38. Il lui était même inutile de faire des ronds dans l'eau pour s'en sortir. Je serais même tenté de dire que c'était contre-productif.
Pour le second point, on l'a maintes fois répété: dès qu'ils vous ont repéré, les HLX IA ont la fâcheuse manie de vous balancer sur le kiosque plus de torpilles qu'ils ne peuvent en transporter. Une fois qu'on a saisi que les dés sont pipés, on agit autrement.
Mais maintenant que les SAM embarqués ont une plus grande portée, on va pouvoir prendre quelques risques et augmenter nos chances de survie face à ces satanés moustiques.
Donc, peut importe DW ou CW
Dès que notre sous-marin est attaqué pas ce genre d'unité >>> on est mort !!
Ou alors que faire ???
Merci de tes conseils
Je ne suis pas compétent pour discuter de CW.
Mais sur DW, la fatalité n'existe pas. Pour se soustraire aux attaques aériennes, il faut éviter de se faire repérer!
Donc, éviter les baignoires avec le kiosque quand on approche de la surface.
Dans tous les cas, les hélicos n'effectue aucun spawn1 au hasard. Enfin, pas dans mes missions!
Il y a donc toujours moyen de les repérer à l'ESM ou en visuel au périscope. Et ainsi de plonger rapidement quand il s'approchent dangereusement.
Et comme dit, les HLX sont maintenant plus vulnérables car ils doivent rester à (relative) distance.
En définitive, rien n'a fondamentalement changé.
spawn1: apparition soudaine, comme sortie de nulle part.
Mets un humain dans une unité aérienne et tout les sous marins sont morts...
Une fois que tu as la techniques de chasses c'est juste du tir aux pigeons..
Depuis son tir, l'ami Dudule, l'est chaud comme une barraque à frites
Je suis bien d'accord avec le P3C. Mais aujourd'hui, le mod RA donne une portée de 8000m aux SAM. Les hélicos doivent donc se montrer plus prudents.
C'est comme ça que je me suis fait avoir: en m'approchant trop, persuadé que j'étais en sécurité jusqu'à 1,8 nautiques, ancienne allonge du Igla.
Malgré cela, la difficulté reste bien réelle face à un HLX IA: son intelligence artificielle est scriptée. Sitôt qu'il vous a repéré, tous les paramètres de tir sont instantanément chargés dans la torpille qui est larguée tout aussi rapidement. Sans compter que votre position est communiquée aux autres unités de surface et qu'en général, vous prenez une volée d'ASW dans la foulée!
Encore une fois, je regrette le manque de multi sur CW. Les scénarios sont probablement moins longs, donc moins fastidieux pour les néophytes, et il y aurait un avantage certain à pouvoir rejoindre une partie en cours. A la manière de DCS ou Arma.
Dudule chercherait-il à se faire "télétuber" ?
Effectivement il ne s'y prendrait pas autrement..
CW ne présente absolument aucun intérêt en multi à l'heure actuelle
Bah ben comme ça c'est claire
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