Bienvenue invité ( Connexion | Inscription )

Flash...Flash...Flash
Mille-Sabords survit uniquement grâce aux dons de ses membres, MERCI !!!>


 
Reply to this topicStart new topic
> suite aventure janvier mars 1940
pca
posté lundi 20 août 2018 à 08:10
Message #1


****
Jolie brise

Groupe : Membres
Messages : 338
Inscrit : 01/08/2013
Membre no 23584



Après cette courte victoire (1 cargo coulé), il me reste encore suffisamment de torpilles pour continuer à patrouiller . Le mauvais temps est toujours présent ce qui est très éprouvant pour les nerfs et le moral de l'équipage s'en ressent malgré l'euphorie de notre première victoire.

Trois jours de patrouilles, nous voguions au 350° et nous commencions à désespérer lorsque mon sonar m'indique un contact marchand au 55° en rapprochement . Je décide de me donner dix minutes pour le suivi du contact afin d'essayer de déterminer sa direction au sonar par rapport à notre position, j'ordonne donc un cap au 065° (55° + (360-350)).puis stoppe le SM. Aprés dix minutes de suivi, je constate que les relèvements déclinent assez lentement vers la gauche (359°, 357°...) . J'en conclus donc que celui ci nous passeras sur notre NW . Je décide donc de prendre un cap en surface au 355° puis de faire surface à toute allure, mon sonar ayant indiqué une distance estimé de 20 KMS. après 30mn à pleine vitesse , la vigie m'annonce une fumée à tribord .

Enfin !! c'est le commencement de l'aventure . je continue mon cap au 355 en attente d'avoir un contact visuel. après 10 mn, la vigie m'annonce le visuel, en effet je vois un beau cargo dans mon UZO encore trop loin pour permettre une identification (toujours à cause de cette damnée tempête). tiens, bizarre, ses feux de navigation sont allumés, gonflé le coco, il se croit en croisière ? Bref, dès que l'ident est possible je plonge en immersion périscopique . Je vois les contours de sa structure , 1 cheminée, accastillage central, 2 poteaux en proue, 1 en poupe , ne semble pas très long ...1 liberty ship sans doute ... confirmé par mon second. je démarre mes calculs, estime sa vitesse à 6 kts (normal avec cette tempête, veux pas prendre de risques le bonhomme) prépare 2 torpilles (je fais toujours par deux, j'ai trop de déboires passés lors de mes entraînements sur les defectuosités) . Puis je place mon périscope sur le bateau et fais un tracking. Il approche de mon cap de tir, par acquit de conscience, je décide de refaire une mesure de vitesse.. toujours à 6 Kts.. Je repositionne mon périscope sur le cap de tir et j'attends, tout est prêt.... Je décide une dernière fois d'utiliser le stadimètre pour confirmer la distance et là, stupéfaction, le drapeau ... c'est pas un mangeur de gelée... le drapeau est vert et rouge avec un écusson au milieu ... un portugais.... un neutre ..., j'ai failli couler un innocent. Si je n'avais pas décidé de faire une dernière mesure... Un sentiment de colère et de frustration m'envahit mais je ne laisse rien paraître et annonce tout de go à l'équipage :" exercice terminé, je suis content, vous avez bien réagit et dans les temps. par cet exercice, nous avons prouvé que nous pouvions couler un navire en très peu de temps, bravo à tous..., nous voilà fin prêt pour un éventuelle VRAI contact". Ouf, j'ai sauvé la face, mais quelle honte pour moi de ne pas avoir regardé le drapeau en premier. Enfin, cela m'aura fait un entraînement de plus. ... en attendant mieux, mais s'il n'y avait pas ce p..... de s... de tempête aussi, le sort s'acharne sur nous.

3 jours après, le Bdu nous annonce la fin de patrouille et nous demande de rentrer pour d'autres missions. Au large ouest de scapa flow, je prends le cap 090°.
. Peu de temps après, nous croisons toujours au 090° quand la vigie m'annonce fumée droit devant . Je décide de me rapprocher pour voir à quoi on a affaire. Je sais, c'est risqué de s'avancer en frontal comme cela, surtout par mauvais temps, mais par précaution je fais ralentir l'allure et j'observe. toujours ce f.... temps, pas top pour l'ident. Je vois s'avancer vers nous un gros batiment, ok , je me dis une belle prise en perspective, je continue et reste focalisé sur ma fumée . Au bout d'un moment, ma vigie m'annonce, groupe de combat droit devant. Hein, quoi, groupe de combat ? Décidément cette tempête est trop dure, on ne voit rien, en effet , en observant à droite et à gauche de mon objectif, je vois plusieurs destroyers gardien de chasse. Je fais aussitôt plonger à profondeur périscopique et met cap au nord tout en reculant....Je monte le périscope et le fixe sur la grande structure ... et j'identifie, rien moins que le Queen elisabeth.... mais je me suis trop précipité et les chiens de chasse ont dû m'entendre ou me voir car je vois tous les projecteurs allumés y compris ceux du Queen. Mince, je me suis certainement fait repérer, c'est foutu, je n'ai pu faire aucun calcul et les chances de réussir un coup d'étrave ne se voit que dans les films de guerre, car c'est un tir à 0° dans les pires conditions, j'ordonne aussitôt la plongée profonde et décide de m'échapper au 145° à petite vitesse . Les relèvements successifs me font penser qu ils me recherchent, mais sans succès car je ne subis aucun grenadage. Encore une fois, je me sens frustré. Sommes nous maudits ? Je commence à le croire. J' ordonne un cap de retour et décdie de prendre un peu de repos... en attendant des jours meilleurs et aussi un meilleur temps.

A suivre....




Go to the top of the page
 
+Quote Post
pca
posté mercredi 22 août 2018 à 21:40
Message #2


****
Jolie brise

Groupe : Membres
Messages : 338
Inscrit : 01/08/2013
Membre no 23584



Toujours en retour vers ma base, je viens de passer entre Scapa flow et la côte écossaise (de nuit, c'est mieux), là, je n'ai pas à me plaindre pour une fois le mauvais temps me sert. Puis, plutôt que de prendre un cap direct vers ma base, je me dis que, compte tenu qu il me reste pas mal de torpilles, je vais suivre en parallèle la côte écossaise puis anglaise aux environs du cap 160.

Le mauvais temps est toujours là, couvert 8/8, pluies fortes et 15m/s de vent, mer démonté (pourrai même pas tirer u canon par ce temps si je rencontre un marchand isolé.

J'arrive donc au matin du 5 mars 1940 au large de la côte E au Nord Est de Londres, lorsqu'au sonar on me signale deux marchands, qui, après relèvements sonar, semblent être l'un derrière l'autre (en même temps, c'est logique, je n'ai jamais vu deux navires marchands qui voguaient en parallèle l'un de l'autre, lol). Le premier est un vraquier moyen ancien II (L 119 h 30.5 7m tirant d'eau), le deuxième un NKMSS (un 1600 tonneaux), les deux battant pavillons norvégiens (normalement à la date actuelle du 5 mars 1940 on n'est pas encore en guerre avec eux mais comme ils naviguent tous feux éteints et en plus dans les eaux britanniques, j'applique les consignes d'attaquer) . Je décide ,de n'attaquer sue le premier des deux pour deux raisons, d'abord parce que je ne suis pas encore aguerri au tir en simultané sur les deux navires l'un derrière l'autre et qu il fait mauvais, la deuxième raison me fait dire que le 1600 tonneaux ne vaut pas les 40 000 reichmarks (soit 10 000 $ actuels) du coût d'une torpille .

Bref, revenons à notre objectif. Je suis au cap 150 et les deux navires sont dans mon 145°. assez loin pour me permettre de prendre mon temps. Je commençe comme toujours par mon calcul de vitesse (8kts) , puis, plutôt que de respecter le tuto 13 SH5 en définissant une hauteur de graduations futures pour mes calculs, je décide de prendre ce que je vois en direct de la cible, j'ai donc le temps de déterminer ma distance puis de compter mes graduations horizontales (35 graduations horizontales soit un AOB de 67°. En enlevant le suivi puis le RAOB, je vois que le gisement vrai à tracer est au 274° (150° cap + 124° gisement affiché) puis je trace mon AOB de 67° et établi au 130° le cap des navires pour une distance de 1250 m pour le premier des deux.

Je décide de tracer au 130° le cap de tir pour un AOB de 090° et une distance de 1150 m. Puis tout en préparant mes deux tubes en impact à 4m de profondeur (j'ai été échaudé par le magnétique en mer démonté en dessous des navires). Comme je veux tirer mes toriplles de l'avant, je me demande si ca va marcher car je suis presque parallèle au cap du navire et il se trouve encore derrière moi (au gisement 125° quand je vais tirer). Le navire arrive je décide de tirer une à l'avant et l'autre à l'arrière. Les deux torpilles font une jolie arabesque par la droite pour foncer sur le cap d'impact . ça MARCHE !! Les deux torpilles font mouche sans ciller et
je vois aussitôt la fameuse fusée rouge de détresse, pas même eu le temps d'envoyer un message radio.

Tout en ignorant superbement le deuxième navire tout en le laissant à ses incertitudes et ses peurs, je prends le cap vers Wilhemhaven où j'arrive sans encombre, ayant encore en mémoire le beau dessin que faisaient mes torpilles, en fait c'était de l'art ....

A suivre

Ce message a été modifié par pca - mercredi 22 août 2018 à 21:47.
Go to the top of the page
 
+Quote Post
pca
posté vendredi 24 août 2018 à 20:55
Message #3


****
Jolie brise

Groupe : Membres
Messages : 338
Inscrit : 01/08/2013
Membre no 23584



Et nous voilà rentré à Wilhelmshaven sans autre gibier que ces maigres larcins, encore friustré d'avoir pu louper le Queen Elisabeth à cause de la tempête au large W de Scapa Flow.

Après avoir reconditionné mon bateau et pris quelque repos non mérité, je prends de nouveau le large au 1er avril 1940, (non, ce n'est pas un poisson).

Mission de routine, allez débarquer un commando au sud ouest de Liverpool sur la plage. Nous prenons donc le cap, nous préparant à passer le Channel, lorsque nous recevons un cable urgent et prioritaire. Double encryptage, réservé au commandant (ça ne vous rappelle rien ?).
Je me mets aussitôt en besogne de le déchiffrer. La mission initiale est différée et le BdU nous demande de nous rendre le plus rapidement possible en direction de Narvik (Norvège) et d'intercepter et couler tout navire marchand ou de guerre se rendant sur Narvik.

Ni une, ni deux, je demande un cap à mon navigateur et nous voilà partis voguant à une pleine vitesse de ... 17 Kts (on n'est pas arrivé !!) .

Nous passons BERGEN le 3 avril au soir. Toujours rien.

02h45 , contact marchand signalé . nous commençons les investigations... Fausse alerte bateau côtier. Nous reprenons nos périgirnations alternant surface à 17 kts et écoute toutes les deux heures par 35 m de profondeur.

Nous sommes le 5 avril 1940 13h05, temps clair, pas de nuage ni de boruillard et une mer modérée avec un vent de 7M/s, lorsque mon sonar annonce un contact gisement 090° au cours de notre abattée d'écoute au cap 150° juste avant de reprendre notre cap au 060°.

C'est sans doute le groupe de combat qui nous a initialement été signalé par radio, il y a 3 heure de ça marchant au 067 pour une vitesse de 16 Kts . Chance, il ne va pas trop vite pour notre maigre vitesse maximum de 18 Kts.

Je le suis un peu au sonar pour voir ses différents relèvements, il est encore loin, changeant de 2° toutes les 5 Mn. Je décide d'attendre un peu avant de faire surface et d'arrêter les moteurs. Je suis toujours au cap 157° quand la vigie annonce une fumée au gisement 090°. Aussitôt, je me précipite à l'UZO et aperçoit ce qui semble être une grosse pièce, mais trop loin, pour pouvoir être identifié . J'essaie de manoeuvrer, pour toujours essayer de garde un angle de 045° avec son cap que j'ai, grosso modo estimé . Peut être un porte avions, en tout cas au moins une dizaine d'escorteurs avec lui. Ben, pour une première, ça na va pas être de la tarte. Heureusement le temps n'est pas mauvais, mais il va falloir la jouer fine, on est en plein jour .

La vigie m'annonce groupe de cpmbat en vue, je fais aussitôt partir un rapport de contact puis ordonne la plongée périscopique
Montant le périscope d'attaque juste ce qui est nécessaire, je commence mes observations. J'essaie d'identifier le bateau . Non, ce n'est pas un porte avions, c'est.....
le QUEEN ELISABETH, rien que ça. Ahhh si seulement je pouvais le couler, je prendrais une sacré revanche sur ma mission au large des Féroées.

Bon, concentrons nous. vu ma position par rapport au groupe de combat ennemi, je vais tenter un tir au 90° , ça devrait rentrer comme un cas d'école.
Le QUEEN, avec son escorte, est encore à 6000 m . Dès que j'avais eu la détection du groupe de combat, j'avais commençé à remplacer mes G7e par mes classiques gaz/vapeur. Mes électriques n'ayant qu'une portée max de 3000 M. Et je ne voulais pas tiere de trop près à cause des escorteurs.

J'avais donc tube 1 : 1 TI en cours de chargement, tuble 2 : 1G7e en cours de déchargement et les tubes 3 et 4 avec des G7e.
En faisant un rapide calcul, je m'apercevais que je n'avais pas le temps de remplacer toutes mes torpilles, aussi je changeais de tactique, j'arrêtais les transferts et décidais d'attaquer à 2600 m en manouevrant en conséquence en plongée.

Ca se présente bien, le groupe dans le gisement 075° pour 4500 m, je faisais mes relevés pour tracer le trajet du QUEEN . Je testais sa vitesse confirmée à 16 Kts.
Son cap est confirmé au 067° et je manoeuvre pour pouvoir tirer à 2600 m . J'ordonne aux postes de combat et, moteurs arrêtés, j'ordonne le silence complet.

Après une rapide observation au périscope, je vois que la ceinture extérieure des destroyers va nous passer devant pas très loin, mais j'estime être en dehors de leur cône de détection. tout va bien, Le QUEEN, précédé par un marchand que je n'ai pas pris la peine d'identifier (je me focalisais sur le QUEEN).

Je prévois de tirer les deux Ge7 en premier et les règle en détonnation magnétique et à 7m de profondeur, de cette façon, elles passeront sous les destroyers au cas
où ceux ci masqueraient la QUEEN. Je règle la TI également à 7 m et magnétique et en plus en rapide . Il reste 7 secondes de chargement.

Les deux électriques seront tirées au gisement 29° et la gaz àu gisement 20. Reste plus qu'à attendre. Ca ne devrait plus être long maintenant. Compte tenu de la proximité des destroyers, je décide de suivre le QUEEN Au relèvement hydro et de remonter le périscope lorsque le relèvement sera au gisement 040°.

Après quelques minutes, je fais un check et me rend compte que le chargement de la T I est arrêté. MAisbien sûr, c'est vrai que j'avais ordonné le silence à bored et cela comprend aussi l'interruption de toute action bruyante et le chargement des torpilles en fait partie. Quel boulet, je me contenterai donc des deux Ge7 en espérant que cela sera suffisant.

Gisement 040° je monte rapidement le périscope d'attaque et le cale au 029°. Tout va bien j'aperçois l'avant du QUEEN sur la droite. Je passe en grossissement 6 afin d'affiner mon tir. Je booste mes torpilles en ordonnant la surchauffe. 029 °, mon premier tir vise le tiers avant de l'étrave du navire, mon deuxième tir vise en dessous de la grosse cheminée. Une fois le tir effectué et sans attendre le résultat, je plonge profond et vire pour prendre le cap inverse du groupe de combat soit le 247°.

Là, vous me le permettrez, je fais un peu une entrave à la réalité, je passe en vue extérieure pour le plaisir des yeux (et aussi pour pouvoir faire des screenshots).
Et j'attends, un peu excité par le moment futur important, la première torpille touche l'étrave un peu avant le point que j'avais décidé et la deuxième peu après explose un peu en limite de cheminée (sans doute quelques imperfections de préparation). Mais le bateau continue sa route, tout en virant sur tribord .

Bizarre, je le vois forcer sa vitesse tout en continuant à tourner sur son tribord . Je me demande pourquoi il fait ça. Je comprends peu de temps après. Les deux torilles l'ont frappé à babord dont une à l'étrave. En fait sa manoeuvre consistait à contrer le gite sur babord par un virage tribord afin que le côté babord engrange le plus lentement possible l'eau qui rentre par les trous faits par les torpilles. Je m'apercois aussi que son avant s'enfonce lentement. Je pense qu'il est foutu.

Tout en manoeuvrant pour contrer les recherches des escorteurs qui doivent être furax, je me redresse empli de la fierté en sentant le regard d'approbtion de tout le carré. J'ai pris ma revanche sur ma précédente mission . QUEEN ELISABETH 31 000 t coulé le 5 avril 1940 15h31 heure locale. Y a une justice quand même smile.gif

J'attends de voir si je dois continuer sur NARVIK ou bien reprendre ma mission initiale sur LIVERPOOL.

A suivre...

Ce message a été modifié par pca - vendredi 24 août 2018 à 20:57.
Miniature(s) jointe(s)
Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée

 
Go to the top of the page
 
+Quote Post
pca
posté dimanche 26 août 2018 à 16:11
Message #4


****
Jolie brise

Groupe : Membres
Messages : 338
Inscrit : 01/08/2013
Membre no 23584



Aujourd'hui, 9 avril 1940, je maudis ce gros porc d'Hermann Göering qui s'ennorgeuillit de sa flotte aérienne qui serait, de loin, la meilleure arme du III° Reich.

Elle est où la Luftwaffe ici, par un temps de couverture nuageuse 8/8 et brouillard épais ? Même la marine de guerre elle même hésite à sortir par grands vents . Et qui c'est qui est toujours sur la brèche ? Moi, le Hauptmann Papat avec mes 44 hommes tous aussi fougueux les uns que les autres. Et en plus il est beau mon sous marin construit à Gremen au chantier Naval de BREMER VULCAN en 1938.

Bref, n'ayant plus vu âme qui vive depuis notre victoire sur le QUEEN (la propagande de Mr Goebels s'était jeté dessus comme les abeilles sur le miel à grands renforts de discours à la National Funk von Berlin sur les élans patriotiques et les sacrifices des sous mariniers pour le Reich), nous nous trouvions au large Ouest de la Norvège au cap retour vers le 175° quand on m'annonce au sonar, un marchand au gisement 160° pour une distance estimée de 3700. Je décide donc de rester en plongée avant de m'immobiliser cap Nord. 3700 m, il est pas loin, mais avec la tempête et le brouillard épais, il était impossible de le voir avant.

Là, je ne commets pas deux fois la même erreur et je regarde son drapeau... un espagnol, un neutre donc. Je décide de conduire un exercice de paramètrage de solution de tir (sans tirer réellement bien entendu). Et vous savez comment on fait pour savoir si c'est un neutre ou non ? ... Simple, il suffit de regarder si son drapeau est illuminé par les projecteurs du bord ou pas . En effet, pour être sûr qu on n'allait pas leur tirer dessus, ils inondent leur drapeau de lumières. hah hah sacrés bouffeurs de merguez. (voir les images ci dessous).

J'attends qu il s'éloigne pour faire surface, on ne sait jamais avec ces neutres, en général, les espagnols nous tolèrent grâce à notre soutien à Franco avec la légion Condor en 1936, mais beaucoup sont aussi pro anglo-saxons. Je n'ai pas envie qu ils signalent ma position.

Ce message a été modifié par pca - dimanche 26 août 2018 à 16:16.
Miniature(s) jointe(s)
Image attachée


Image attachée

 
Go to the top of the page
 
+Quote Post
pca
posté dimanche 26 août 2018 à 21:49
Message #5


****
Jolie brise

Groupe : Membres
Messages : 338
Inscrit : 01/08/2013
Membre no 23584



10 juin 1940 11h30, Mer calme, couverture nuageuse 3/8 , petit convoi de marchands signalé au sonar. Je vais essayer d'appliquer la méthode 4 bearing.

Je décide de prendre mon temps, mon sonar indique qu il ne peut pas estimer la distance car il les entends à peine. Je fais mes trois premiers relèvements sur le contact le plus proche de moi (si je puis dire), Je trace mes deux cercles (1 sur le 1er gisement et l'autre sur le 3ème gisement) puis je les recentre tous les deux sur le gisement N° 2 ce qui me donne mes deux points d'interception de mes autres gisements A et B respectivement sur gisement 1 et gisement 3. Je fais passer une droite reliant ces deux points en la prolongeant au loins. le petit convoi semble prendre un cap au SSE . Je trace un cercle sur mon gisement 2 qui relie en circonférence mes point A et B, puis je le déplace en le recentrant sur mon gisement 3 sur le point B. cela me donne un point " D " de future position du contact 30 mn après. Je relie donc mon sm à ce point que j'appelerai C de future contact et commence à prendre un cap parallele au SSE à 18 kts pendant 30 mn.

je pointe un point "E" sur cette droite et trace un cercle centré sur "E" et dont le rayon rejoint mon ancienne position de mon SM. Arrivé au 30 mn je reprends une plongée périscopique et relève le contact dans le gisement 046°. Je trace aussitôt un point "F" sur le gisement futuriste 4 , puis prend mon cercle centré sur "E" pour le ramener sur le point "F". A l'intersection de mon rayon avec mon gisement 1, je pointe un point "G" puis relie le point F au point G. Je connais alors la position de mon contact puis je calcule une vitesse de 7 kts .

Cas d'école donc, je mannoeuvre en estimant une arrivée 10 mn avant le petit convoi et j'attends. 18 mn après, ma vigie m'annonce une fumée au gisement 070 °. Super, ça a marché, pour une fois, je me suis ps planté dans mes calculs, je fais des progrès.

Après j'applique la routine (eh oui !! , c'est déjà devenu une routine) du calcul en manuel de mon ancien professeur Yves DELAMER (merci professeur !!).
et je tire 2 torpilles en magnétique . Sans doute ai je dû faire une erreur qq part, car la première touche pratiquement à l'arrière et la deuxième le manque, mais bon il est qd même coulé. Quant aux deux autres bateaux , je décide de les faire au canon, car ils ne valent pas 2 torpilles et, en plus, pour une fois, le temps est clément alors ... Exercice de Tir pour tout l'équipage . Nous finissons donc rapidement les deux autres bateaux .

Résultat 1 grand cargo marchandises 8014 T et deux autres petits bateaux de 2000 T. Des marins nous demandent de l'aide mais, c'est la boule au ventre que je refuse de les prendre à bord et je décide, vu le peu de torpilles qui me restent (4 en fait) de rentrer me réapprovisionner pour enfin faire ma mission initiale.

Ce message a été modifié par pca - dimanche 26 août 2018 à 21:51.
Miniature(s) jointe(s)
Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée

 
Go to the top of the page
 
+Quote Post
pca
posté lundi 27 août 2018 à 18:35
Message #6


****
Jolie brise

Groupe : Membres
Messages : 338
Inscrit : 01/08/2013
Membre no 23584



11 Avril 2040: C'est par une belle soirée de printemps que nous appareillons en haute mer en direction du Channel (Rappelez vous, j'ai toujours ma mission de débarquer un espion sur les plages au SW de LIVERPOOL.

La mer est calme, ça nous change un peu mais cela nous ragaillardit aussi tout en ayant cette appréhension de passer le Channel. Bon, c'est pas la mer à boire, c'est quand même pas le détroit de gibraltar. Déjà, on va le passer en pleine nuit . De cette façon, on va réduire les chances d'être détectés. Ensuite, suffit de se concentrer et de rester attentif au Ballet maritime que font les destroyers qui sévissent entre Douvres et le cap gris nez.

Bon, tout s'est bien passé, à l'exception de deux alertes de plongée plus par précaution que par réel danger. On s'est bien appliqué de mettre notre étrave face aux dangers potentiels afin de réduire notre silhouette.

12 Avril 2040: le détroit est passé et un contact (petit convoi) nous est fourni par la radio. Comme le contact radio est reporté sur la carte, je fais une rapide estimation de route d'interception et me positionne cap au 325° et j'attends.

Le contact comprend 2 bateaux : un pétrolier moyen et un ancien wraquier type II. Je décide de m'attaquer au pétrolier à la torpille et si succès, de poursuivre au canon le wraquier.

J'attaque le pétrolier, grâce à la mise en pratique de la tactique dispensé par mon professeur de Kiel (Yves DELAMER), (grâce lui soit rendu) . entre parenthèse, cette tactique est infaillible, je manque encore de précision, mais ca va venir je pense avec l'expérience.

Toujours ma phobie des défectuosités, je prépare 2 torpilles (comme la mer est calme) en détonation magnétique à 6,5 m de profondeur (juste en dessous du bateau) et je vais tirer à 2600 m.

Quand le moment est venu, je tire mes deux torpilles et je positionne mon périscope sur le point d'impact que j'avais pris soin de noter. Mes calculs manquent encore de précision car il me semble qu'elles vont passer devant le bateau si j'en crois ma ligne théorique de route du pétrolier. Je me dis juste "raté" lorsque je vois (grâce à l'animation que j'ai volontairement laissé sur "On" ce qui grève très peu la réalité et qui me permet d'analyser mes erreurs) , qu'en fait ma première torpille va droit sur le premier tier du pétrolier suivi de la deuxième espacé de 4 secondes juste en dessous du pylone central du bateau.

Ma ligne de route du bateau était donc sous évaluée en distance par rapport au réel, mais je me fais la réflexion suivante, comme je tirais sur un gisement 100° sur le pétrolier, celui-ci s'éloignait donc de moi et je me dis que les torpilles avaient à aller plus loin que prévu ? a creuser...

Toujours est il que j'ai fait mouche.

Je fais un rapide tour d'horizon, personne, à part le wraquier qui, bien sûr, change de cap. Je fais aussitôt surface et ordonne à mes cannoniers d'ouvrir le feu. Ils ont à peine commençé que le wraquier réplique à son tour et me blesse mon navigateur tout en faisant une légère brèche dans la coque. VERFLUCHT!! , j'étais tellement absorbé par mes calculs sur le pétrolier et par ma deuxième cible que je n'avais pas vu que je m'étais rapproché de lui en deça des 2000 m ( j'avais remarqué auparavant que les marchands ne tiraient pas au delà de 2000 m) . De plus, la vigie m'annonce des fumées à l'Est et à l'Ouest de notre position .
Je regarde à l'UZO et ne voit, des deux côtés, que des étraves fines élancés de destroyer. Ce qui semble, pour sûr, indiquer qu'ils rappliquent droit sur nous.

Pas de chance et aussi grossière erreur de tactique de ma part de trop me rapprocher du marchand. J'ordonne donc une immersion et abandonne le marchand pour échapper aux destroyers, mais, trop tard, ceux là, ont rappliqué vite fait à une vitesse de 36 Kts sur la scène du crime et commencent leur ronde de recherche/grenadage infernale.

Je continue donc de jouer au chat et à la souris avec eux, lorsqu'une explosion survient tout à coup. ils m'ont tellement serré et grenadé de près entre eux, qu'une grenade d'un destroyer de type A est venu exploser sur le destroyer de type Tribal qui était le plus près de moi. Sympa, les Rosbeefs, ils me donnent un abri tout cuit. En effet, quelle différence peuvent faire les sonars ennemis entre un "ping" se réfléchissant sur une coque de tribal arrêté avec un "ping" sur un sous marin ?
je décide de me mettre tout à côté de lui et de rester immobile. Si ma théorie est juste, je suis tellement près de lui que j'espère que cela va brouiller les sonars ennemis . Sinon, je suis mort. (suite la prochaine fois car je dois y aller, là)






Miniature(s) jointe(s)
Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée

 
Go to the top of the page
 
+Quote Post
pca
posté mardi 28 août 2018 à 15:33
Message #7


****
Jolie brise

Groupe : Membres
Messages : 338
Inscrit : 01/08/2013
Membre no 23584



h bien, non, ma tactique de me "planquer" à côté du Tribal n'a pas porté ses fruits puisque les destroyers ont continué à me grenader et à me couler.

R.I.P. smile.gif . Bon, là je triche et je recharge une sauvegarde que j'avais faite lorsque j'étais au large SW du channel . Ben oui, quoi, je n'allais pas recommencer depuis le début. Je veux bien en "baver", Gibus, mais faut pas pousser non plus smile.gif.

bref, me voici reparti et je ne tarde pas à retrouver le pétrolier de ma mésaventure précédente. Le 13 avril 1940 à 03h00 locale, je repère ce pétrolier, je suis au cap 270. Je le suis un moment et lorsque je suis dans son 270°, j'observe sa silhouette et, grosso mode, j'essaie de prendre un cap parallèle tout en me mettant à sa vitesse soit 7 Kts. J'estime son cap aux environs du 240° et tout en m'alignant au 240° je mets pleine vitesse. il fait nuit noir, j'ai du mal à l'observer pour faire mes calculs (de fait je suis sûr qu il ne peut pas me voir) La météo montre une couverture nuageuse au 8/8, un brouillard moyen et pas de vent .

Comme j'ai du mal à faire mes observations et que je connais son cap et sa vitesse, je décide, la mer étant calme, de l'attaquer en surface selon la méthode des 90°. Je prends donc de la distance à fond avant de virer sur ma droite au cap 330° (240 +90), tout en suivant le pétrolier avec l'UZO . Je règle deux torpilles, 1 G7e et une G7a en magnétique à 6,5 m de profondeur.

Je stoppe les machines, règle mon TDC AOB babord 90°, vitesse 7 Kts et me conforme aux gyros sur 0°/0°, ce qui donne pour le gisement de tir un 09° pour la G7a et 12° pour la G7e. JE tirerai donc la G7e en premier. Les deux torpilles sont règlées juste en dessous de la coque du pétrolier.

Le pétrolier arrive au gisement 12°, je tire l'électrique puis la G7a lorsqu'il arrive au 09°. Puis c'est l'attente. Au bout d'un moment,
les deux torpilles explosent, l'une après l'autre, sous la coque du pétrolier et celui-ci prend aussitôt de la gite. J'imagine l'eau déferlant dans les basses soutes du pétrolier, noyant les compartiments et les hommes, passant par les trous bordées de tôles arrachées par la violence de l'explosion des torpilles.

Je commençe à reprendre confiance:

1) en moi dans mes décisions d'attaque ;
2) dans mes torpilles qui, jusqu'à maintenant, ne font plus défaut.

Et là vraiment, je commence à vraiment apprécier ces aventures. GIBUS, je ne sais pas si tu lis ma prose, mais je tiens à te remercier, car c'est vrai, plus on s'approche de la réalité et qu on réussit, et plus on apprécie cette simulation.




Miniature(s) jointe(s)
Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée

 
Go to the top of the page
 
+Quote Post
Gibus
posté mardi 28 août 2018 à 15:37
Message #8


Icône de groupe
Typhon

Groupe : Webmasters
Messages : 25130
Inscrit : 23/11/2006
Lieu : Bellerive sur Allier (03)
Membre no 4774



Citation (pca @ mardi 28 août 2018 à 16:33) *
Je veux bien en "baver", Gibus, mais faut pas pousser non plus smile.gif.

Oui, je lis ta prose et pour le coup ce n'est pas moi qui t'ai prodigué ce conseil, bien que je le partage. Je lis celle des autres, aussi. tongue.gif


--------------------
Le Pacifique est un océan immense. Vous n'y trouverez pas l'ennemi si vous ne le voulez pas. Richard O'Kane.
En patrouille avec SH4 sur USS Skate

Comité de lutte contre le langage SMS, les fautes volontaires sur Internet et les anglicismes


Une pomme par jour éloigne le médecin ... à condition de viser juste. (Sir Winston SPENCER-CHURCHILL)
Go to the top of the page
 
+Quote Post
pca
posté mardi 28 août 2018 à 16:50
Message #9


****
Jolie brise

Groupe : Membres
Messages : 338
Inscrit : 01/08/2013
Membre no 23584



Citation (Gibus @ mardi 28 ao?t 2018 à 16:37) *
Citation (pca @ mardi 28 août 2018 à 16:33) *
Je veux bien en "baver", Gibus, mais faut pas pousser non plus smile.gif.

Oui, je lis ta prose et pour le coup ce n'est pas moi qui t'ai prodigué ce conseil, bien que je le partage. Je lis celle des autres, aussi. tongue.gif



Ok Aurais tu des conseils avisés d'amélioration de récit de campagne ? Et aussi, est ce que cela plaît ? Juste pour savoir si je dois continuer ? Merci

Ce message a été modifié par pca - mardi 28 août 2018 à 16:51.
Go to the top of the page
 
+Quote Post
Gibus
posté mardi 28 août 2018 à 20:15
Message #10


Icône de groupe
Typhon

Groupe : Webmasters
Messages : 25130
Inscrit : 23/11/2006
Lieu : Bellerive sur Allier (03)
Membre no 4774



Je me garderai bien de donner des conseils pour cela. Chacun s'exprime selon sa plume et c'est très bien ainsi.

Pour ce qui me concerne le seul conseil que je puisse te donner est de continuer. wink.gif


--------------------
Le Pacifique est un océan immense. Vous n'y trouverez pas l'ennemi si vous ne le voulez pas. Richard O'Kane.
En patrouille avec SH4 sur USS Skate

Comité de lutte contre le langage SMS, les fautes volontaires sur Internet et les anglicismes


Une pomme par jour éloigne le médecin ... à condition de viser juste. (Sir Winston SPENCER-CHURCHILL)
Go to the top of the page
 
+Quote Post
pca
posté mercredi 29 août 2018 à 16:14
Message #11


****
Jolie brise

Groupe : Membres
Messages : 338
Inscrit : 01/08/2013
Membre no 23584



12 Avril 1940 : Toujours dans le channel route au Sud ouest, nous croisons un "target" sur notre tribord avant gisement 60°. Après recherche, il s'agit d'un navire hopital, je reprends donc ma route.

14 Avril 1940 : un cargo moyen composite, mais complètement bourré, je fausse mes calculs et les deux torpilles partiront au loin sans toucher l'objectif.

15 Avril 1940 : un shuffleboat français, n'ayant toujours pas décuvé mais n'ayant lancé qu une torpille sans succès. Ca commence à faire beaucoup, je peux sentir sur moi les regards interrogatifs et perplexes de l'équipage .

Puis, après avoir croisé un portugais, nous arrivons sur le point de débarquement de notre mission aux alentours de 00h00 par un ciel couvert sans être inquiété.
Mission principale réussie.!!

16 avril tôt le matin, j'offre à l'équipage (eh oui, j'aime bien écouter les désirs de l'équipage de temps en temps) deux options possibles, rentrer à la base, notre mission réussie ou bien (compte tenu du fuel que nous avons économisé sur le trajet et du nombre de torpilles restantes), de "flâner" un peu au gré du vent dans la zone d'attaque SW de l'Angleterre afin de débusquer quelque gibier. L'équipage, frustré de mes deux derniers loupés, demande à l'unanimité de chasser de l'Anglais.
Je me rallie à leur souhait et nous voici parti cap sur la zone de chasse. J'en informe le BdU qui ne peut qu'approuver cet élan enthousiaste.

Arrivé au sud de l'Irlande (qui est neutre, je vous le rappelle) notre déception est latente en croisant un vapeur irlandais.

Enfin, nous croisons un cargo européen moyen composite qui fait cap au NNE, en direction de l'étroite bande de mer qui sépare l'irlande de l'Angleterre. Il est tout seul et sans escorte . Du gâteau quoi... Enfin si je ne le loupe pas encore une fois. Mais là c'est différent, je suis à jeun smile.gif.

Je prépare donc ma manoeuvre pour me placer de façon optimale pour un tir à 090° . confiant maintenant dans l'efficacité de mes torpilles et par mer calme, je règle 1 torpille G2a en dessous de la coque du cargo en magnétique. Je tire .... et 25 scondes après BOOOMMM !! Cargo touché au centre et coulé. Il n'a pas fait un pli.

Continuant ma patrouille, je me trouve à 240 kms au WSW de BREST quand la radio me signale un grand convoi faisant route au 090° à 5 Kts . Il se trouve à 268 kms de moi dans mon 290°. Je fais mes calculs d interception et devrait l'intercepter peu avant 00h00 après 5h30 de navigation.

J'en suis arrivé là quand je dois quitter provisoirement cette aventure. L'avenir nous dira si mes calculs sont bons ou pas.

NB :Il s'agit d'un convoi, je ne sais pas si le script du jeu gère l'attaque d'une meute dès lors qu on signale le convoi à l'amirauté ...Y a t il des vidéos sur l'attaque d'un convoi par une meute sur SH5?



Miniature(s) jointe(s)
Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée

 
Go to the top of the page
 
+Quote Post
Gibus
posté mercredi 29 août 2018 à 17:50
Message #12


Icône de groupe
Typhon

Groupe : Webmasters
Messages : 25130
Inscrit : 23/11/2006
Lieu : Bellerive sur Allier (03)
Membre no 4774



Citation (pca @ mercredi 29 août 2018 à 17:14) *
NB :Il s'agit d'un convoi, je ne sais pas si le script du jeu gère l'attaque d'une meute dès lors qu on signale le convoi à l'amirauté ...

Cela m'étonnerait que les développeurs soient allés jusque là.

Et tant bien même, est-ce souhaitable ?


--------------------
Le Pacifique est un océan immense. Vous n'y trouverez pas l'ennemi si vous ne le voulez pas. Richard O'Kane.
En patrouille avec SH4 sur USS Skate

Comité de lutte contre le langage SMS, les fautes volontaires sur Internet et les anglicismes


Une pomme par jour éloigne le médecin ... à condition de viser juste. (Sir Winston SPENCER-CHURCHILL)
Go to the top of the page
 
+Quote Post
nazaka
posté mercredi 29 août 2018 à 20:27
Message #13


****
Jolie brise

Groupe : Membres
Messages : 239
Inscrit : 23/01/2011
Membre no 18613



J'avais essayé lorsque je faisais route pour rentrer au port, mes cales vide de torpilles.

J'ai croisé sur le chemin un petit convoi marchand ennemi. J'ai donc voulu le signalé simplement à la radio.
J'ai eu comme réponse que des uboats allez s'en charger.
Je continuai confiant mon retour, quand un des dit uboat me demanda où était la cible.
Je pense qu'il faut rester au contact du convoi et de tenir régulièrement les autre uboats au fait de la position du convoi lorsqu'ils le demandent.

Je n'ai pas poussé le test jusqu'au bout, mais je pense qu'à terme, les uboat une fois réunis, on nous confirme que l'on peut lancer l'assaut.
Cela doit être marrant sur de gros convoi. à vérifier donc angel_not.gif
Go to the top of the page
 
+Quote Post
pca
posté jeudi 30 août 2018 à 15:34
Message #14


****
Jolie brise

Groupe : Membres
Messages : 338
Inscrit : 01/08/2013
Membre no 23584



Bon ben voilà . Je me suis retrouvé pile poil dans le cas de figure que nous recherchions mais je n'ai aucun moyen de savoir s'il a attaqué car, comme vous pouvez le voir sur les screenshots, je me suis attaqué à 4 bateaux de la deuxième colonne, 4 torpilles donc. (par expérience, j'ai appris que la première colonne n'est jamais bien alignée, ce qui peut poser certains problèmes lors d' un tir à 90°). Et il n'y a pas eu d'autres bateaux touchés .

Néanmoins, ce qui m'échappe un peu c'est l'ordre des impacts . Si on considère que je tire le tube 1 sur le plus éloigné, les impacts successifs auraient dû se faire dans l'ordre 1, 2, 3, 4 du plus loin au plus près, méthode classique du tir à 90° . Or, si vous regardez les screenshots ci dessous, l'ordre des impacts a été 2, 3, 4, 1.

ce qui pourrait laisser penser et serait probable que j'ai loupé la cible au plus loin, ensuite que j'ai réussi 2. 3. 4 et qu'après l'autre SM a touché ma cible 1, mais cela n'est qu 'une hypothèse car je n'ai aucun moyen de le vérifier. Par ailleurs, je n'ai pas eu de message torpille a raté sa cible. Je reprends ma prose....

Le jeudi 18 avril 1940 (jour mémorable s'il en est puisque c'est à cette date que les femmes obtenaient le droit de vote), à 00h45, mon sonar annonce des multiples contacts .... le convoi que j'espérais. Mes calculs de route d'interception étaient donc justes smile.gif.

j'observe un long moment ce convoi fait de 9 navires répartis sur deux colonnes et un en arrière. J'identifie tous les navires dont 4 vraquiers, 2 cargo C3, 2 Northsands, 1 pétrolier moyen. Je transmets donc un rapport de contact, l'amirauté me demande de garder le contact et de continuer à envoyer des rapports de gisement.

Je reste donc en surface (pratique ciel pas de lune brouillard léger, et 15m/s de vent). puis je me positionne à 90° de l'axe de route du convoi. Je vérifie sa vitesse à 5 Kts. Je règle donc mon TDC en conséquence pour un tir à 90°.


Lorsque la première colonne arrive sur mon gisement de 7°, j'aperçois un SM qui traverse devant le convoi en coupant à 90° sa route et venant vers moi.

Et j'attends la deuxième colonne. Lorsque celle ci se présente, je tire du plus loin au plus pres mes 4 torpilles règlées en impact (je me méfie du magnétique par mer houleuse, ayant déjà eu des déconvenues par le passé). Les secondes s'égrennent quand le bateau N° 2, un vraquier est touché, puis vient ensuite le bateau N°3, un pétrolier moyen, le bateau N°4 un Northsand et, enfin, le bateau N° 1, un autre vraquier. Bizarre l'ordre des impacts.

là, je me dis qu'on a bien mérité un pt'it coup de rafia, mais pas trop, y a encore 5 bateaux a couler, je les prends en chasse tout en continuant à transmettre les rapports de contacts et l'autre SM a l'air de faire de même.

Ce message a été modifié par pca - jeudi 30 août 2018 à 15:36.
Miniature(s) jointe(s)
Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée

 
Go to the top of the page
 
+Quote Post
pca
posté vendredi 31 août 2018 à 10:37
Message #15


****
Jolie brise

Groupe : Membres
Messages : 338
Inscrit : 01/08/2013
Membre no 23584



Bon, ben, j'ai eu la preuve que les SM PNJ attaquaient aussi, car j'ai vu l'animation de trajet d'une torpille alors que je n'en avais pas tiré.
Par contre, il a fait un loupé. C'est bien la peine que je signale le convoi s'il le loupe.

Et voilà encore deux autres bateaux de coulés avec aussi un tir raté . Je décide de rentrer à ma base, n'ayant plus que 2 torpilles à l'arrière. Bon, va falloir encore se taper le channel. quand est ce que la france va enfin capituler qu'on puisse rester sur place dans la zone de chasse ?

J'ai hâte de retrouver ma femme et un doux repos bien mérité avant de reprendre la mer.


Miniature(s) jointe(s)
Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée

 
Go to the top of the page
 
+Quote Post
pca
posté samedi 01 septembre 2018 à 17:07
Message #16


****
Jolie brise

Groupe : Membres
Messages : 338
Inscrit : 01/08/2013
Membre no 23584



Arrivé au port le Dimanche 21 avril 1940, je goûte un repos bien mérité puisque j'ai une permission de détente jusqu'à mon aapareillage fixé au mercredi 1er mai 1940. ce qui fait à peu près 2 semaines où je vais pouvoir retourner à Kiel voir mon épouse qui n'a pas encore déménagé sur Wilhelmshafen.

Lundi 6 mai 1940, déjà 5 jours que nous sommes repartis du port d'attache et nous voilà encore à passer la channel. Chance pour nous, (pour une fois), le temps nous aide. En effet, une couverture nuageuse totale, des précipitations épaisses, un brouillard dense et pas de vent. De cette façon, les destroyers vont avoir du mal à nous localiser, mais je vais à une vitesse moyenne car je n'ai pas envie non plus de faire du Karting offensif avec un destroyer au détour d'une accalmie.

Tout va bien, nous avons franchi le plus dur. Après avoir croisé quelques neutres (argentin, Irlandais et espagnol), nous nous trouvons au NW de Cherbourg quand nous detectons un contact (un anglais enfin !!) .

Il s'agit d'un Hog island isolé, sans escorte. Le temps étant revenu au beau fixe, nous sommes le samedi 11 mai 1940 à 04h50, je décidais donc que cela ferait un bon exercice de tir pour mes artilleurs. J'ordonne donc surface quand j'estime le cargo à 2500 m de nous.

Les canonniers commencent à ouvrir le feu avec des HE. Bon sang, solide le rafiot, il semble encaisser sans broncher.
Soudain ma vigie annonce escorteur en vue . Mince, quel boulet, j'ai oublié d'ordonner de faire feu sur la casemate radio. A tous les coups il a dû demander de l'aide.
Ma séance d'artillerie se trouve donc interrompue avec l'arrivé de ce (non-) invité surprise . Et ce rafiot qui ne coule pas.....

Je prends un cap au 300 ° pour échapper au destroyer puis ensuite vire au 270°. Ca va, il n'a pas eu le temps de me localiser, et les marins du cargo devaient être trop perturbés pour lui signaler notre position avec certitude. Je descend dans un premier temps par 90 m de profondeur.

Au bout d'un moment, au sonar, je peux établir que le destroyer me cherche au diable vauvert mais que le marchand ayant fait route aux environs du 330 ° cherchant à rallier le port le plus proche de FALMOUTH donc presque parallèle à ma route. Puis il semble s'être ravisé et change de cap et revenir à son cap initial qui était au 090° (les dégâts semblaient ne pas être aussi dramatiques qu'il l'avait supposé).

il se trouve donc an avant de moi sur un gisement de 60° soit 330° vrai sur un cap que j'estime au 090°. Je vais eut être pouvoir retenter ma chance mais cette fois à la torpille. Pas question de l'attaquer au canon avec le destroyer dans les parages. Aussitôt, j'ordonne de remonter à l'immersion périscopique tout en prenant une faible vitesse de 2 Kts et de venir au 0°.

J'ai l'impression que je ne vais jamais y arriver quand, enfin, le chef annonce stable à 12 m. Je sors le périscope d'attaque et fait un rapide tour d'horizon. Ca va, le destroyer semble loin dans mon 140°, et je vois le cargo faisant route que j'estime à l'Est et dans mon 340°. Je fais un rapide calcul, si lui est au 90 , moi au 0°, il doit donc, lui me voir au 070, j'ai donc son aob et sa vitesse. un petit coup de stadimètre me le fixe à 1850 m . je règle donc mon TDC AOB 070, distance 1850, vitesse 5 kts. La torpille règlée à 4 m en rapide. Je fais feu aussitôt . 24 secondes après, la torpille fait mouche au nez et à la barbe du destroyer. (bien sûr, je le vois
grâce à la vue extérieure) car je n'ai pas attendu pour reprendre aussitôt un cap au 270 à 90 m. Mais, bon, le destroyer doit l'avoir mauvaise.


Samedi 11 mai 1940, je vogue au 270 quand la vigie m'annonce une fumée dans le 240°, je décide de me rapprocher pour voir. La vigie m'annonce une deuxième fumée toujours dans le même gisement. Là, deux options possibles: soit il s'agit d'un couple de destroyer en patrouille soit d'un petit convoi de 2 marchands. Pas d'autres fumées en vue. Quelques minutes après, il est 10h15 , la vigie m'annonce navire en vue (dans le gisement 0 puisque je vais droit sur eux).
Je décide alors de plonger en immersion périscopique (je ne tiens pas à ce qu'ils me voient par ce beau temps.).

Puis comme ils ont l'air de remonter vers moi tout en augmentant les azimuts, j'en conclus qu'ils vont passer sur ma droite, aussi je reprends mon cap au 270°, on verra bien. Les navires approchent, j'arrive maintenant à les identifier . Le premier est 1 transport de troupe (au moins 14 000 t) et le deuxième un NKSEF, autrement dit un convoyeur de vrac (comme du charbon, du fer ou autre), un petit 3000 t quoi.

Je me focalise sur le transport de troupes et lui confère 2 torpilles en magnétiques sous la quille. Je calcule sa route apparemment au 035° pour 8 kts distance 5850 au gisement 320. il va sur Falmouth sans aucun doute. Mes deux torpilles touchent, c'est la débâcle à bord, mais il a eu le temps de prévenir par radio. Il me faut être prudent .

Je remonte un peu au 340, histoire de me repositionner devant le NKSEF, qui lui vogue à 5 Kts puis reprend le 270°. Je reste en plongée mais à vitesse max...., mon sonar ayant repéré au moins 1 destroyer mais très loin. Il me faut vite en finir avec ce NKSEF . Je remonte à niveau périscopique et, surprise le NKSEF est juste devant moi en perpendiculaire à 10° sur ma gauche. Super, j'ai le temps de paramètrer ma torpille en dessous de sa coque en magnétique, puis, arrivant sur mon azimut de tir, je fais feu, et, sans attendre prend un cap au 230° à une profondeur de 85 m en allure lente et silence à bord.

La torpille fait encore mouche. Puis le sonar annonce deux destroyers en approche sur mon arrière mais il semblerait qu'ils aillent au 270¨(heureusement que je n'ai pas gardé ce cap). Puis, les changements de gisement les font passer loin derrière moi. tout se finit bien

A la prochaine.


Miniature(s) jointe(s)
Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée

 
Go to the top of the page
 
+Quote Post
pca
posté lundi 03 septembre 2018 à 16:00
Message #17


****
Jolie brise

Groupe : Membres
Messages : 338
Inscrit : 01/08/2013
Membre no 23584



Dimanche 12 mai 1940, en patrouille secteur Nord Ouest atlantique, nous croisons de nuit un croiseur marchand armé . Il bat pavillon hollandais, mais tous feux éteints. Conformément aux consignes, j'attaque à la torpille, pas question de se frotter à ses canons.
Il coulera rapidement.

Le mardi 14 mai 1940, 8h du matin en local, nous voguons au 330, quand la vigie me signale une fumée dans notre 270¨°. Je fais aussitôt arrêter les machines tout en prenant le cap de 0°, puis j'attends. La vigie commence à m'annoncer une autre fumée toujours dans le même azimut, puis une autre... encore une autre.... encore et encore une autre .... chouette, un convoi, 7 navires en tout. Le tout est de savoir maintenant s'il est accompagné par une escorte ou non.

Je patiente donc encore un peu, puis j'envoie un rapport de contact. Pas de chance, je suis le seul sm dans le coin à 300 Kms à la ronde. Enfin, ils se rapprochent suffisamment pour pouvoir commencer à les identifier, et, en plus, il va passer dans mon dos, je décide aussitôt de prendre le cap 180°,puis commence à 'inspecter' les bateaux un à un. Déjà, il ne semble pas y avoir d'escorte. Je compte donc 2 VRAQUIERS ANCIENS TYPE M (attention ceux là possèdent des canons), 2 NGM, 1 KSSMF, 1 NTRS, et 1 PETIT CARGO MOYEN COMPOSITE. Appliquant le RAOB sur le bateau le plus proche, je détermine le cap du convoi au 120° pour une vitesse de 7 Kts. Je me positionne donc sur son avant au cap 200° croisant sa route à angle droit, puis descend en immersion périscopique.

et je décide de m'attaquer à la deuxième colonne par un tir à 90 ° (Gerade Schusse). Je pré paramètre les torpilles en fonction de la profondeur de la coque de chaque navire et les programmes en magnétique (ce sont 3 G7e ).

J'attends patiemment avec mon périscope pointé sur le cap de tir, tout en abaissant celui ci au maximum, afin de ne pas être detecté. Le temps m'aide, car il y a des vagues de 14m/s.

Le NGM arrive sur mon gisement de Tir et je tire la torpille Tube IV . Reihe 4 fertig ? .... Torpedo los !

puis vient le tour du NTRS, suivi par le vraquier ancien type N.

Bizarrement, c'est le vraquier qui explose en premier, suivi du NTRS et enfin le NGM . Voilà, trois navires coulés. Je vais attendre un peu sur zone car ma mission me dit de patrouiller pendant 48 h. Il me reste 1 G7a à l'avant et 2 à l'arrière.

Ce message a été modifié par pca - lundi 03 septembre 2018 à 16:04.
Miniature(s) jointe(s)
Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée


Image attachée

 
Go to the top of the page
 
+Quote Post

Reply to this topicStart new topic
1 utilisateur(s) sur ce sujet (1 invité(s) et 0 utilisateur(s) anonyme(s))
0 membre(s) :

 



RSS Version bas débit Nous sommes le : jeudi 28 mars 2024 à 23:19