Course en 2 étapes.
Première étape :
Comme à chaque course, une grosse poignée de malins prennent la route la plus courte, qui s'associe généralement à l'angle au vent optimum, pensant qu'un jour peut-être .... ce sera la bonne option.
Dans le cas présent, des vents faibles au près les attendent, d'ici ce soir, dans le golfe de Gascogne.
Notre groupe, assez conséquent, navigue de fait dans les 10.000 vu que nous avons pris plein ouest depuis 20:00, hier.
Le virement de bord au sud est prévu pour dans 3 heures, sous 20 nœuds de vent.
On note la présence de deux personnalités du PAF : https://fr.wikipedia.org/wiki/Estelle_Denis et https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Antoine_Damecour qui, lui, a suivi les sudistes pendant un temps mais qui a fini par comprendre avant qu'il ne soit vraiment trop tard. Malheureusement pour lui, le mal est sans doute déjà fait.
Le point après 24 heures de course :
Les 3 ou 4.000 échappés du golfe de Gascogne ont tous été repris et par le fait, les skippers de notre groupe ont progressé au classement. Pour ma part, je me suis fait reprendre par les ténors lors du doublement du cap Finisterre, beaucoup plus habiles que moi à raser les côtes espagnoles. Ayant déjà été échaudé, je préfère perdre quelques places que de m'échouer bêtement. Mais je reste néanmoins à moins de 2 milles nautiques de la tête d'une course qui se révèle assez technique.
Estelle Denis pointe à 20 milles derrière moi.
Reste le cas Pierre-Antoine Damecour, définitivement largué et englué à 14 heures derrière nous où règnent des vents de 2 nœuds. C'est le métier qui rentre ...
Le point en chiffres après 3 jours de course :
Ce 4ème jour de course n'a pas été, sauf exception, porteur de faits marquants et pour cause. En effet, nous naviguons depuis potron-minet au largue, soit la meilleure allure pour ce type de voilier, sous des vents constants, fait peu courant dans l'Atlantique.
Sauf pour Pierre-Antoine Damecour qui a trouvé le moyen de s'échouer au cap Finisterre, finissant de ruiner sa course : 74 milles parcourus en 48 heures (en distance à l'arrivée), pour nous plus de 200.
Pour ma part, j'ai grappillé quelques 150 places. Le classement provisoire ne devrait plus guère bouger, sauf évènement imprévu, d'ici demain.
Le point en chiffres après 4 jours de course :
Journée particulièrement stable, tout le monde devant est sur le même cap. J'en ai profité pour faire quelques ajustements de trajectoire qui m'ont permis de gratter une trentaine de places, bien aidé en cela par le nouvel outil des polaires disponible sur le jeu depuis quelques mois. Ça se joue au degré près en trajectoire et au dixième de nœud en vitesse.
Si tout se passe normalement arrivée prévue dans la nuit du 4 au 5 octobre.
Le point en chiffres après 5 jours de course :
Allez Gibus
Bon bin cela s'est passé moins bien qu'espéré. Néanmoins, j'ai limité la casse finissant 25 places de mieux qu'au moment où je me suis retrouvé 417ème. C'est ça la course, toujours des imprévus dans l'Atlantique ...
Je finis dans le top 400, sur 39.813 skippers au départ, à 40 minutes du vainqueur et un gain de 2.370 points pour le classement international.
Bien joué Amiral
petit à petit tu montes dans les classements courses après courses , dans quelques régates tu vas finir par décrocher le graal ..
bravo pour ce classement à moins des 400 premiers .
Patou
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