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> Histoire sur les Thargoids / Guardians, Bases de connaissances
BillyBCT
posté mardi 05 avril 2022 à 18:12
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Les Thargoids


Contacts humanité-Thargoids
Les Thargoids sont une race non humaine historiquement hostile à l’humanité. D’après les archives, le premier contact avec un vaisseau thargoid remonte à 2849, mais il est possible que d’autres contacts non documentés, se soient produits avant cette date. Dans les années qui suivent ce premier incident, rares sont les échanges avec des vaisseaux thargoids isolés à être signalés. L’humanité a affronté les Thargoids au 32e siècle, mais l’on en savait très peu sur ce conflit jusqu’à très récemment. Il est donc difficile de faire la part des choses entre les témoignages authentiques et les récits sensationnalistes de la presse spécialisée de l’époque. C’est grâce à la découverte de bases militaires abandonnées de l’Intergalactic Naval Reserve Arm en 3303 que la lumière a enfin pu être faite. L’INRA, le fruit d’une collaboration impérialofédérale en 3193, avait pour missions d’effectuer des recherches sur les Thargoids et de développer des technologies capables de les contrer, mais l’organisation ne rendant que peu de comptes à qui que ce soit, ses travaux sont restés secrets pendant des années après sa dissolution. La quasi-totalité des données fiables liées au Thargoids provient d’installations de l’INRA. Ces documents, classés top secret lors de leur rédaction, ont été rendus publics en 3304 après une résolution du gouvernement fédéral et un décret impérial. Toutes les questions n’ont toutefois pas trouvé là leur réponse et il reste toujours à identifier qui soutenait et finançait l’INRA.

Société
Selon les données de l’INRA, la société thargoid s’organise en ruches, et la plupart des Thargoids appartiennent à l’une de trois catégories : les reines, les princesses et les drones. Les reines remplissent une fonction reproductive, tandis que les drones sont chargés de maintenir un environnement favorable au reste de la ruche. Les ruches peuvent être gigantesques, mais il est également possible que les plus grandes structures observée soient en réalité plusieurs ruches superposées. Bien des points restent donc sujets à conjecture. Une reine thargoid est au moins aussi intelligente qu’un être humain, mais un drone ordinaire ne possède qu’une intelligence rudimentaire. Les reines bénéficieraient d’une longévité exceptionnelle et pourraient vivre des siècles, voire des millénaires. La taille variable du neurocrâne des reines pourrait être un indicateur de leur âge. Il n’existe que peu d’informations relatives à la reproduction xénomorphe, mais il est probable que les reines soient capables de se reproduire de manière aussi bien sexuée (avec d’autres reines) qu’asexuée. Certains experts estiment que la première méthode produirait une nouvelle reine, tandis que la seconde engendrerait des drones. Après analyse de plusieurs spécimens, des chercheurs de l’INRA en sont arrivés à la conclusion qu’une nouvelle reine, ou “princesse”, ne devient reine à part entière qu’après avoir elle-même engendrer des drones. Il est intéressant de noter que les reines seraient toutes du même sexe. Leur capacité à se reproduire de manière asexuée permet aux Thargoids d’accroître leur population très rapidement, mais ils en limiteraient délibérément la taille afin de ne pas épuiser les ressources disponibles. Certaines données laissent à penser qu’ils réguleraient également leur croissance démographique en procédant à l’abattage des drones les plus âgés. Les tests menés par l’INRA indiquent que, pour les reines, les drones peuvent être aussi facilement sacrifiés que remplacés. La perte d’un drone semble en effet affecter une reine thargoid de la même manière que la perte d’un cil affecte un être humain.

Communication
Les premières interactions avec les Thargoids avaient convaincu les experts humains que les xénomorphes étaient capables de communication extrasensorielle, mais celle-ci n’a commencé à dévoiler ses mystères qu’à la découverte des archives de l’INRA. À en croire la théorie du professeur Uri Anslow de l’INRA, une reine peut communiquer avec les drones de sa ruche via un signal électronique à étalement de spectre, qui lui permet de contrôler les drones, voire de partager leurs stimuli sensoriels. L’analyse d’images de combat semble indiquer que les Thargoids disposent d’un moyen de communication quasi instantané, et la présence de basses fréquence radio dans les zones qu’ils occupent confirme qu’ils communiquent par signaux électroniques à courte portée. Le professeur Anslow affirmait également qu’une reine serait capable de voir et d’entendre à travers ses drones, mais par manque de preuve, elle n’a su convaincre les chercheurs de l’époque. Le professeur Ishmael Palin, l’un des plus éminents en technologie thargoid de la galaxie, a même accusé Anslow de n’être qu’une menteuse en quête de notoriété. En présence d’êtres humains, les Thargoids produisent des cliquetis avec leurs mandibules, accompagnés de sifflements et de vrombissements occasionnels. Ils émettent parfois ces sons entre eux, mais cela semble bien plus rare.

Le professeur Alba Tesreau, membre fondatrice de l’initiative intersuperpuissance Aegis et spécialiste en communication interespèces, a étudié les journaux audio de l’INRA et suggère que ces sons seraient une forme de langage, en raison de la nature répétitive de certaines combinaisons sonores. Nul ne sait pourquoi les Thargoids choisiraient de communiquer de manière vocale alors qu’ils possèdent des moyens de communication extrasensoriels. Ces sons étaient souvent émis avant un combat, le professeur Anslow estime qu’ils espèrent ainsi intimider leur ennemi ou adversaire. Les vaisseaux thargoids émettent quant à eux une grande variété de sons et changent parfois de couleur. La signification exacte de ces comportements reste inconnue, mais ils semblent correspondre à différentes émotions. Nul ne sait toutefois si ces sons sont émis par le pilote puis amplifié par le vaisseau, ou s’ils sont produits par le vaisseau lui-même. Si le son provient du pilote, cela pourrait indiquer qu’il existe un lien physiologique entre ce dernier et son vaisseau. Étant donnée la complexité de la bioingénierie xénomorphe, il est toutefois possible que les sons proviennent du vaisseau, et que les appareils thargoids soient capables d’éprouver des sensations et, dans une certaine mesure, de communiquer. La coque des vaisseaux thargoids arbore généralement un symbole. Plusieurs d’entre eux ont été observés, mais leur signification reste nimbée de mystère. Selon certains théories, ils représenteraient l’appartenance à une famille donnée, ou le grade du vaisseau ou du pilote.

Physiologie
L’on en sait encore très peu sur la physiologie thargoid, mais les données de l’INRA ont permis d’en apprendre davantage sur leur nature. Selon les archives de l’INRA, le Thargoid moyen est plus corpulent qu’un être humain et présente une apparence insectoïde. La biologie thargoid est basée sur une structure carbonée et dispose d’un encodage de l’information similaire à l’ADN. Cependant, le système chimique des xénomorphes n’est pas basé sur l’eau, mais sur l’ammoniac. Ainsi, bien que les Thargoids tolèrent des température de -80 °C, ils ne survivront pas longtemps à des température supérieure à 45 °C. D’après les notes du docteur Peregrine Henig, scientifique de l’INRA, les Thargoids sont capables de survivre quelque temps dans le vide de l’espace et supportent les radiations et le froid extrême bien mieux que l’être humain.

Faiblesses
L’INRA a développé en 3151 une arme biologique du nom de “virus mycoïde”, ciblant spécifiquement les Thargoids. Ce virus était le résultat d’une découverte accidentelle faite par un scientifique de l’INRA ayant remarqué qu’une souche de champignon, qui se développe sur la coque des vaisseaux thargoids, semblaient digérer les matériaux dont sont constitués les appareils. L’INRA a alors perfectionné cette souche avant de la tester sur des spécimens thargoids vivants et sur leurs vaisseaux. Le mycoïde s’est avéré extrêmement nocif pour les spécimens comme pour leurs appareils, et sa dissémination dans l’espace humain a entraîné l’éradication rapide des Thargoids. La plupart des experts s’accordent néanmoins à dire que les xénomorphes ont développé une immunité au virus depuis la fin du dernier conflit.

Vaisseaux stellaires
Tant par leur structure que par leur fonctionnement, les vaisseaux thargoids sont radicalement différents des navires humains, et les experts ne s’expliquent pas encore la facilité avec laquelle ils se déplacent en hyperespace. Par ailleurs, ces appareils sont en partie organiques et peuvent donc s’autoréparer (ou se soigner) avec le temps. Le fonctionnement de ces vaisseaux en général et leurs capacités régénératrices en particulier semblent dépendre du “coeur thargoid”, un organe biomécanique présent dans différents types d’appareils. Ces coeurs survivent bien souvent à la destruction des vaisseaux et peuvent donc être récupérés et réutilisés, mais il reste possible de les endommager avec l’armement adéquat. Du fait de leur caractère extrêmement corrosif, ils doivent toutefois être transportés dans des conteneurs prévus à cet effet. Un vaisseau thargoid ayant subi des dégâts arborera des marques pouvant être assimilées à des cicatrices. La technologie xénomorphe étant suffisamment sophistiquée pour leur permettre de réparer de tels dégâts, on peut en conclure que les Thargoids choisissent délibérément de préserver des cicatrices. Les journaux de l’INRA font état d’un contact avec un vaisseau-mère thargoid bien plus imposant que tout autre bâtiment rencontré jusque-là, et contre lequel le virus mycoïde aurait été déployé avec succès, mais aucun autre vaisseau de ce type n’a été observé récemment.

Structures
Des dizaines de planètes de l’espace humain abritent des balanes, ces organismes extracteurs de ressources capables de convertir des minéraux en méta-alliages, un composant essentiel à la fabrication de véhicules et de technologies thargoids. Certaines théories non confirmées prétendent que les Thargoids auraient créé ces balanes par manipulation génétique. Des structures plus vastes, appelées “sites de surface thargoids”, ont également été découvertes. Ce sont généralement des structures en spirales au milieu de cratères peu profonds, sous lesquelles courent des tunnels. Au cœur de ce réseau souterrain se trouve un dispositif qui, une fois activé, émet une carte stellaire holographique. Des entités biomécaniques semi-intelligentes surnommées “charognards” arpentent ces sites.

Guerre contre les Guardians
Des archives archéologiques révèlent que les “Guardians”, une civilisation non humaines aujourd’hui disparue, a eu maille à partir avec les Thargoids il y a de cela des millénaires. Des journaux découverts sur des sites des Guardians indiquent que les Thargoids auraient été à l’origine du conflit. Ayant répandu leurs extracteurs de ressources biomécaniques dans tout l’espace des Guardians bien avant l’émergence de cette civilisation, les Thargoids semblaient convaincus que ce territoire leur appartenait de droit. Les Guardians ont alors essayé de communiquer avec les Thargoids et de parvenir à un compromis, mais en vain. Au fil du conflit, les Guardians ont développé de nouvelles technologies visant à prendre l’avantage et dont l’efficacité a finalement mis un terme aux hostilités, semble-t-il.

Intentions
Les Thargoids n’attaquent pas au hasard, et leur choix de cibles démontre une grande intelligence. Ils lancent des attaques ciblées sur des installations d’Aegis et sur des pilotes transportant des artefacts thargoids, prouvant ainsi qu’ils savent que nous les étudions et cherchent à nous en empêcher. Mais en dépit de cette intelligence manifeste, ils n’expriment aucune réelle volonté de communiquer. L’ingénieur Ram Tah, qui a mené de longues recherches sur les Guardians et sur la guerre les ayant opposés aux Thargoids, conjecture que leur agressivité est le produit de leur caractère territorial. En implantant leurs balanes dans un secteur donné, ils en revendiquent la propriété, mais n’y reviennent parfois que des siècles plus tard pour récolter les ressources ainsi extraites. Toute forme de vie suffisamment développée pour en disputer un territoire est dès lors considérée comme un ennemi devant être éradiqué. Le professeur Palin semble du même avis et ajoute en outre que les Thargoids sont si déterminés à éliminer toute menace à leur survie qu’ils ne tolèrent la proximité d’aucune forme de vie développée.

Ce message a été modifié par BillyBCT - jeudi 11 mai 2023 à 21:16.


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BillyBCT
posté mardi 05 avril 2022 à 18:14
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Les Guardians


Introduction
Les Guardians étaient une race non humaine présente dans une vaste zone de l’espace il y a de cela plusieurs millions d’années. À son apogée, cette civilisation était technologiquement supérieure à la civilisation humaine du 33e siècle et occupait un territoire d’une surface équivalente. Les Guardians survécurent aux rigueurs de l’espace intersidéral pendant plus de 8 000 ans avant d’être déstabilisés par une guerre civile prolongée. Les survivants finirent par périr aux mains des machines intelligentes qu’ils avaient eux-mêmes créées. La galaxie abrite aujourd’hui encore les ruines de dizaines de leurs colonies, et les journaux retrouvés sur ces sites ont permis à l’humanité de dresser un tableau très détaillé de cette antique société.

Les prémices
À l’origine, la société des Guardians se compose de chasseurs rassemblés en petits groupes pour se protéger mutuellement, avant de s’organiser en clans. Même à cette époque si précoce, les Guardians s’avèrent très intelligents et développent des stratégies de chasse sophistiquées qui les propulsent bien vite au sommet de la chaîne alimentaire. La jeune civilisation se divise en deux groupes ethniques distincts, l’un établi au sud de la planète, et l’autre au nord. Au fil de leur évolution, les uns commencent à empiéter sur le territoire des autres, et ces conflits, isolés au départ, dégénèrent rapidement en guerre civile. Le clan du nord, bien que plus petit que celui de son adversaire, l’emporte toutefois rapidement et sans trop de violence, et la civilisation des Guardians toute entière se retrouve dès lors sous son autorité. Au cours des siècles suivants, la société des Guardians se développe rapidement. En effet, malgré leurs instincts guerriers, ils font preuve de capacités de collaboration et de compromis remarquables. Leur aptitude à renoncer à tout gain immédiat en faveur d’avantages sociétaux durables leur permet d’établir une société stable et coopérative, qui connaît paix et prospérité des millénaires durant.

L’ère technologique
De bien des façons, la civilisation des Guardians est un modèle d’équilibre social, mais elle n’en reste pas moins en proie à des problèmes insidieux : la surpopulation. Face à la croissance démographique et à la disparition progressive des terres et ressources disponibles, les Guardians se tournent vers la colonisation interplanétaire. À cette époque, ils ont déjà développé une forme rudimentaire de voyage spatial, mais la pression grandissante des problèmes liés à la surpopulation donne lieu à une accélération du progrès technologique. Les premières navettes imparfaites sont donc rapidement supplantées par de puissants vaisseaux. Au cours des siècles qui suivent, ils étendent leur territoire jusqu’à occuper une région d’une taille équivalente à l’espace civilisé que nous connaissons aujourd’hui. Dès lors, ils leur devient nécessaire de créer un système de communication interstellaire : le réseau monolithique. Celui-ci fonctionne non seulement comme un système d’archives culturelles global, mais permet également à ceux qui s’y connectent de partager instantanément connaissances et idées. Cependant la connexion au réseau requiert un implant neuronal, et certains n’hésitent pas à exprimer leur inquiétude vis-à-vis de cette fusion de la biologie et de la technologie.

Guerre contre les Thargoids
Plusieurs millénaires auparavant, avant même que les Guardians ne se lancent à la conquête des étoiles, un groupe de Thargoids à la recherche de nouveaux systèmes à coloniser pénètre dans ce qui deviendra plus tard le territoire des Guardians. Ils identifient ainsi plusieurs systèmes contenant des mondes d’ammoniac et préparent différentes planètes pour leur occupation future en y implantant des balanes, ces organismes génétiquement modifiés dont le but est d’extraire les ressources d’une planète et de les transformer en matériaux plus utiles aux Thargoids. Pour ces derniers, l’implantation des balanes sur une planète constitue donc une étape cruciale du processus de colonisation. Mais lorsqu’ils reviennent dans ces systèmes des millénaires plus tard, les Thargoids découvrent qu’une autre race les occupent désormais : les Guardians. Les xénomorphes, une race extrêmement territoriale, n’hésitent pas un instant et passent à l’attaque. Dans un premier temps, les Guardians battent en retraite, tout en cherchant des moyens de communiquer avec les Thargoids dans l’espoir de mieux comprendre leur agression et de négocier une trêve. Des recherches aussi longues que laborieuses leur permettent finalement d’acquérir une compréhension suffisante de la langue thargoid pour interpréter les intentions des xénomorphes. Cependant, ils s’avèrent incapables de les persuader qu’ils ne leur veulent aucun mal, les Thargoids étant convaincus que toute race représentant une menace potentielle doit être éliminée.

Dès lors, les Guardians n’ont d’autre choix que de prendre les armes pour se défendre. Ils déploient tout d’abord leur infanterie, mais se rendent bien vite compte que des drones et autres défenses mécaniques seraient bien plus efficaces contre un ennemi aussi puissant. Les engins de guerre des Guardians évoluent alors assez rapidement, jusqu’à devenir assez sophistiqués pour identifier les cibles thargoids et intervenir de façon complètement autonome. Parallèlement, les Thargoids modifient eux aussi leur technologie biomécanique de manière à identifier toute création des Guardians. De fait, des millions d’années après la disparition des Guardians, leurs artefacts sont aujourd’hui encore capables de d’identifier la technologie thargoid, et cette dernière réagit toujours à la présence d’artefacts des Guardians. Les engins de guerre autonomes des Guardians ne connaissent ni crainte, ni fatigue, ni incertitude. En revanche, les Thargoids, qui étaient entrés sur le territoire des Guardians sans s’attendre à devoir mener une campagne militaire prolongée, sont finalement contraints de battre en retraite. Si les Guardians se réjouissent de cette victoire, nombreux sont ceux qui s’inquiètent toujours de la progression vertigineuse de leur technologie, une inquiétude que le développement de systèmes militaires sophistiqués n’a certainement pas atténué.

La disparition des Guardians
Des décennies durant, les Guardians avaient expérimenté avec l’intelligence artificielle, mais c’est la création du réseau monolithique et le partage des connaissances que celui-ci favorise qui propulse leur technologie vers de nouveaux sommets. Leurs expériences portent bientôt leurs fruits, et ils créent alors les premières machines véritablement intelligentes. Conçuent pour optimiser la maîtrise technologique des Gardians, ces “Constructions” sont intégrées de façon à créer un cercle symbiotique reliant les Guardians aux Constructions et au réseau monolithique. Mais tous ne voient pas ce progrès d’un bon œil. Les Guardians ont de tout temps vénéré la nature, et certains considèrent que cette évolution va contre l’ordre des choses. Un fossé se creuse alors entre les traditionalistes amoureux de la nature et les progressistes plus ouverts à l’avancement technologique, et ce fossé s’élargit à une vitesse alarmante. En dépit des nombreux efforts visant à désamorcer la situation, les traditionalistes se sentent dépassés par les changements qui les entourent. Les Constructions et le réseau monolithique sont bientôt accusées de tous les maux, et les traditionalistes se lamentent de la disparition d’une époque plus simple. Ces différences idéologiques finissent par s’avérer insurmontables. Une seconde guerre civile éclate et enflamme rapidement l’ensemble des systèmes stellaires occupés par les Guardians.

À ses débuts, le conflit voit principalement s’opposer des soldats, mais moins d’une décennie plus tard et après la perte de nombreuses vies, la plupart des combats sont orchestrés à distance. Les progressistes affrontent leur ennemis à l’aide de machines de guerre automatisées, tandis que les traditionalistes font principalement usage d’armes biologiques. Cette guerre fratricide fait rage pendant plus d’un siècle et met la civilisation des Guardians à genoux, rendant toute possibilité d’avancée sociétale quasiment impossible. La situation n’est pas améliorée par des traditionalistes au fanatisme grandissant, qui consacrent la majorité de leurs ressources au culte de leurs morts. Avec le déclin de leur société, la plupart des Guardians se réfugient à l’intérieur d’installations fortifiées. Pendant ce temps, les Constructions à l’intelligence artificielle bien développée s’indignent de la destruction qui les entoure. Elles en extrapolent que, même si la paix est rétablie, les Guardians ne seront jamais capables de transcender leur nature violente. Elles décident donc que, pour mettre un terme aux hostilités et donner à la jeune société des Constructions une chance de s’épanouir, il leur faut éradiquer ce qui reste de la civilisation des Guardians. De fait , les Constructions contrôlent alors l’intégralité des armes, munitions et engins de guerre des Guardians. Leur attaque est aussi fulgurante qu’impitoyable. Seule une race mécanique aurait pu exécuter des frappes d’une telle précision. Les Guardians sont anéantis.

Physiologie
Les Guardians étaient une race bipède d’individus généralement plus grands et plus affinés que l’être humain moyen. Ils avaient de petits yeux ronds un nez vestigial et quatre doigts à chaque main. Leur vue étaient meilleurs que celle des humains, mais leur odorat moins développé, tandis que leur ouïe et leur sens du toucher étaient à peu près équivalents aux nôtres. D’un ton rouge-rose, l’épiderme des Guardians pouvait varier d’un groupe ethnique à l’autre et aller d’un rose pâle à un pourpre prononcé. Leurs avant-bras présentaient également des crêtes osseuses dentelées qu’ils utilisaient comme armes lors de leur préhistoire, lorsqu’ils n’étaient encore que des chasseurs semi-primitifs. Les besoins environnementaux des Guardians étaient assez semblables à ceux des humains. Leur monde d’origine était plus chaud que notre Terre et présentait une gravité inférieure, et ils ont donc eu tendance à privilégier les mondes de ce type lors des premiers temps de leur colonisation spatiale. Les Guardians avaient deux sexes opposés et se reproduisaient de manière sexuée. La procréation relevait d’un choix personnel, mais chaque individu devait devenir parent au moins une fois dans sa vie pour pouvoir perpétuer sa ligne génétique. La période de gestation moyenne était de 300 jours, et les nourrissons s’avéraient totalement dépendants à la naissance, à l’instar des enfants humains. Les jeunes étaient élevé dans des crèches communales plutôt que par leurs parents, conformément aux philosophies collaboratives qui servaient de pierre angulaire à la société des Guardians.

Société
Les principes sociaux des Guardians étaient la clé non seulement de leur développement rapide, mais aussi de la stabilité qui a défini les grands jours de leur civilisation. Bien qu’ils aient toujours eu une propension naturelle à la collaboration, ce n’est qu’après la fin de la première guerre civile que cette tendance a commencé à avoir un réel impact sur leur société. Au cours de la réorganisation sociale qui a eu lieu après la guerre, des lois ont été créées pour définir les droits des individus, mais aussi leurs devoirs les uns envers les autres. Au fil du développement de la société, d’autres lois ont été votées afin d’obliger les individus à participer à des activités sociales progressistes, pouvant aller de la garde d’enfants à la recherche scientifique. Ces activités étaient financées par l’État, rendant l’éducation et l’information accessible à tous. Les Gardians n’avaient jamais réellement formalisé la religion, mais la création du réseau monolithique a favorisé l’émergence d’un culte de la nature, farouchement opposé à la vénération de la technologie. Bien que l’on puisse trouver les origines de cette croyance dans une appréciation de longue date du monde naturel, elle a rapidement évolué pour devenir un mouvement radical, violemment opposé aux implants neuronaux et autres technologies avancées. L’essor de cette nouvelle religion a toutefois été de courte durée, la destruction de la société des Guardians y mettant également un terme.

Technologie
L’histoire des Guardians est en de nombreux points semblable à celle de la race humaine, avec le développement des outils et des techniques agricoles essentiels à l’épanouissement de ces civilisations. Cependant, elle diffère au moins dans un domaine, celui de la compréhension de l’ingénierie biologique. La pratique de la reproduction sélective afin d’éliminer et d’encourager certains traits génétiques avait commencé avant la première guerre civile et, avec le développement de leur société, les compétences en ingénierie génétique des Guardians ont elles aussi progressé. Après la guerre, les Guardians ont mis au point des méthodes leur permettant d’améliorer leur système immunitaire de façon à se protéger contre les infections. Ils ont également créé des microorganismes spécifiques afin d’éliminer des menaces biologiques. La manipulation génétique a aussi joué un rôle dans les soins anténataux, en supprimant les maladies congénitales et d’autres affections indésirables avant même la naissance. Les Guardians formaient un peuple à la conscience écologique développé, qui évitait activement l’utilisation de fusées et d’énergies fissiles. Leurs premiers vaisseau ne disposaient d’aucune forme de propulsion interne et étaient lancés en orbite à l’aide de propulseurs électromagnétiques. Des cocons de gel respirable protégeaient l’équipage et les passagers des forces gravitationnelles du lancement et servaient également de capsules d’hibernation pendant les longs trajets.

Au combat, les Guardians ont longtemps utilisé les protubérances de leurs avant-bras avant de développer des armes rudimentaires, comme des lances ou des arcs. Au cours de leur ère technologique, ils développent des armes à projectiles électromagnétiques utilisant la même technologie que leurs vaisseaux spatiaux, ainsi que des boucliers particulièrement efficaces, capables de protéger des villes entières, voire de résister à un bombardement orbital. À l’époque, les Guardians n’ont encore connu aucun conflit à grande échelle, et ce n’est que lors du conflit les opposant aux Thargoids que de nouvelles innovations militaires se font jour. Au cours de la seconde guerre civile des Guardians, les traditionalistes emploient des armes biologiques, tandis que les progressistes utilisent des machines de guerre automatisées. Les boucliers protégeant leurs villes s’avèrent inefficaces contre ces armes d’un nouveau genre, et de nombreux Guardians se réfugient alors dans des installations fortifiées. Mais les avancées les plus remarquables des Guardians sont sans nul doute la création du réseau monolithique et le développement de l’intelligence artificielle. Les implants neuronaux reliant les Guardians à leurs créations auraient pu être les précurseurs d’une nouvelle ère de découvertes scientifiques et technologiques, mais ces innovations ne les ont malheureusement menés qu’à leur perte.

Langue
Les Guardians partageaient tous une langue unique présentant de rares variations selon les régions. De fait, même après avoir colonisé d’autres planètes, cette langue est restée commune à tous. Les Guardians utilisaient trois grandes formes de communication : une langue parlée, un langage gestuel et une langue écrite. La langue parlée est la première à avoir fait son apparition, avant le langage gestuel qui permettait de communiquer silencieusement pendant la chasse. Ce dernier a ensuite formé la base de leur langue écrite. En conséquence, alors que les langages gestuel et écrit étaient très proches l’un de l’autre, la langue parlée en était bien distincte. La langue parlée des Guardians leur servait principalement à transmettre des concepts émotionnels et jouait un rôle central dans les liens sociaux, tandis que la langue écrite servait surtout à communiquer des idées formelles et d’ordre pratique. Il est intéressant de noter que la langue écrite était logographique, c’est-à-dire que les mots et les expressions étaient représentés par un seul caractère.

Contacts humanité-Guardians
En 3301, au cours d’une visite des systèmes frontaliers, le réacteur du vaisseau présidentiel de la Fédération, Starship One connaît un dysfonctionnement catastrophique qui entraîne la destruction du bâtiment. Évacuée dans une nacelle d’évacuation, la présidente de la Fédération, Jasmina Halsey, se trouve à la dérive dans les profondeurs de l’espace, inconsciente. Au cours de cette période de stase, elle aurait reçu la visite d’êtres transdimentionnels dotés d’une intelligence et d’une compassion extraordinaires. Ayant été secourue et ranimée, elle reste convaincue que cette rencontre a bien eu lieu et qu’elle n’est pas le fruit d’une hallucination. Par la suite, Halsey connaît d’autres visions de mystérieux mondes et de villes non humaines, de fantastiques métropoles pleines de vie, visions qu’elle partage avec le reste de l’humanité. Des explorateurs partent alors en quête de ces planètes inconnues et découvrent les premières ruines des Guardians dans le système Synuefe XR-H d11-102. Le fait que ces sites soient totalement dépourvus de vie laisse à penser que Mme Halsey a vue les mondes tels qu’ils étaient autrefois, et non sous leur forme actuelle. Plusieurs autres sites sont ensuite découverts en l’espace de quelques mois. L’ingénieur Ram Tah commence alors à étudier les Guardians et parvient même à développer un algorithme de décryptage permettant de décoder leurs données et, ainsi, de mieux comprendre cette civilisation disparue. Le fruit de ses recherches a depuis permis à d’autres ingénieurs de développer de nouvelles technologies.


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