Mon ressenti de Sailaway …, ... très mitigé |
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Mon ressenti de Sailaway …, ... très mitigé |
samedi 24 juin 2017 Ã 18:59
Message
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Fort coup de vent Groupe : Membres Messages : 2929 Inscrit : 13/08/2015 Lieu : Montpellier (Hérault) Membre no 26087 |
Mon ressenti de Sailaway …
Vous remarquerez que je dis bien de Sailway … sans rajouter … Simulator ! Il s’agit de ma première impression, mais la prise de contact me dérouta d’une part parce que j’étais décontenancé par l’interface déroutante, d’autre part par le traitement obligé ou imposé par ce jeu, des paramètres véliques. (Soyez sûrs que j’ai testé les options de gestions personnelles) 1 - positions à bord : ne permet pas d’avoir la meilleure vue pour évaluer le réglage. Pas de vue extérieure, ou d’ensemble avec orientation. 2 - Choisir réglage ou voir notre action, aucun contrôle en visuel 3 - Aucun contrôle direct donc manque de sensation. (ex un pourcentage indique la tension des cordages) 4 – Fenêtre des paramètres (escamotable), cache une grande partie de la vue ext. 5 – une maquette avec position des voiles et vent(s) serait bien utile, étant donnée le manque de sensation. (les penons suivant les cas ne sont pas significatifs) Mais bon, ça ce n’est pas prioritaire. 6 – une barre à roue montée sur console et pas de compas de route ??? Bin normale le cap est maintenu automatiquement ??? 7 – Alors, lorsque l’on agit sur les voiles, le bateau ne fait rien ressentir. EX : pour la barre maintenue à zéro, lorsque je borde excessivement la G.V. le voilier devrait lofer Et abattre si c’est le Génois ou Foc … là c’est impossible à évaluer ! 8 – A quoi bon des tas de réglages pointus, concernant la forme de la voile, si on a pas les actions et réactions induites de base. 9 – Et la dérive … on ne règle pas la dérive ??? A-t-on que des quillards ??? ou alors j’ai loupé un truc ??? 10 – comparons avec un simulateur (un vrai), qui traite d’un autre sujet certes, mais les actions sont similaires : FSX (P3D), dès qu’on agit manuellement sur les gouvernes, motorisation, nous avons une réaction ressentie, de la simple manœuvre jusqu’à la perte de contrôle, vrille et reprise de celui-ci par sortie de vrille, suivant les lois de l’aérodynamisme. Le tout par observation visuelle (puisque je n’ai pas de cabine de simulation). Avec l’instrumentation associée, pas par des dialogues donnant des pourcentages … 11 – je ne demande rien d’extraordinaire, puisque VirtualSkipper faisait tout cela il y a plus de 10 déjà . (Il est vrai que s’était orienté régate pure). 12 – Comme Sailaway est plus orienté Course-Croisière, pourquoi laisser la côte désertique. Aucun port caractéristique, aucune ville, aucun bâtiment, c’est triste ! 13 – Course croisière ? Alors pourquoi ne pas envisager des paysages exotiques, des trafics en tous genres, de l’IA etc … En positif La possibilité de jouer en multi, la météo réelle et en temps (je crois). De planifier sa croisière, mais là je découvre. Pour moi c’est un bilan très mitigé, je souhaite que les développeurs se ressaisissent et revoient leur copie pour que ça soit un Simulateur. -------------------- On peut braver les lois humaines mais non résister aux lois de la nature.
Vingt mille lieues sous les mers (1869) - Jules Verne |
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dimanche 13 janvier 2019 Ã 14:55
Message
#2
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Vent calme Groupe : Membres Messages : 5 Inscrit : 12/01/2019 Membre no 28580 |
Bonjour,
J’ai rejoint SailAway depuis un mois, espérant enfin trouver la simulation de voile qui manque dans le paysage réduit des jeux de voile, à savoir une simulation navigable sur la planète entière en temps réel et à la barre d’un bateau réaliste qu’il s’agirait en ligne de pouvoir piloter finement et gérer sous ses différents aspects techniques, puis pour le hors-ligne de disposer d’outils adéquats pour le mener efficacement et de façon pratique sur les longues routes. Et en avant les épreuves océaniques ! Hélas, et c’est un comble pour un tel jeu, il n’est même pas question du point primordial, du moteur de tout, en l’occurrence le vent ! SailAway n’offre de visu qu’un instantané du vent et rien en matière de prévisions. En outre, ce vent est symbolisé par des flèches mouvantes difficiles à translater. Soit, pourquoi pas, il faut donc aller chercher des prévisions en externe sur le Web, sur des sites météo ou des logiciels gérant les gribs, y positionner ses bateaux et y faire l’analyse qui va bien pour prévoir sa route. Or, sachant que l’instantané de SailAway montre un décalage temporel, cela laisse un flou évident en même temps qu’oblige à de rébarbatifs et chronophages jonglages entre programmes. Ensuite, le vent dans SailAway montre d’incessantes oscillations en force et direction, qui, d’une part, n’ont rien de réaliste et, d’autre part, empêchent tout réglage satisfaisant au-delà de quelques secondes, non seulement sur les réglages d’écoutes, de géométrie, etc., mais aussi sur le choix de voiles et/ou de surface de toile. En mode automatique, bien souvent le jeu change en permanence de voiles et/ou prend ou enlève des ris, contraint par ces oscillations. Celles-ci, cumulées à des flèches sur carte certes jolies mais muettes, empêchent aussi d’apprécier l’évolution du vent : est-on enfin à la marge d’une reprise du vent ou de sa rotation ? On ne peut guère en juger ! SailAway –et c’est son origine m’a-t-on dit– est bel et bien une simulation de navigation à voile mais cadrée sur la découverte des fondamentales en se baladant. La moitié au moins des types de bateaux proposés traduisent bien tout ça et c’est plutôt joli dans l’ensemble. Dès lors qu’il s’agit de voile sportive, c’est tout autre chose malgré les prétentions exposées, notamment un choix d’épreuves et une communauté qui les porte. Le jeu, au-delà de la problématique du vent évoquée, affiche des choix curieux en matière de game-play et d’interface, que l’on pourra résumer ainsi selon moi : une véritable usine à gaz ! C’est à tiroirs et labyrinthique [et énervant] au possible, alors qu’il suffirait d’une interface bien plus pratique et condensée pour rendre l’usage du jeu agréable. Et que les bateaux sont donc mous dans leurs réactions ! Sans exagérer, on dirait que SailAway a 15 ans de retard technique. La liste serait longue des points qui paraissent facile à améliorer, des lacunes, des défauts (dont en premier lieu l’absence d’une météo intégrée, de même qu’un outil carto un tant soit peu à la hauteur et d’une interface intuitive et claire) qu’il serait important de corriger, sans parler des fréquents bugs... Par Poseïdon que c’est donc inabouti, par Eole que c’est donc peu fluide à utiliser! Ce jeu a quoi qu’il en soit ses farouches adeptes compétiteurs, qui peinent à lui trouver les défauts me semblant criants ou qui sont disons pétris d’espoir. Mais la concurrence sur l’eau est réduite et le jeu met à la barre sans doute surtout des skippers virtuels qui s’en satisfont faute de mieux, et à l’évidence une majorité de cyber-marins en promenade, car c’est malgré tout plutôt agréable d’avaler des milles dans SailAway. Cependant, et alors qu’il est cosmopolite et est sorti il y a plus de deux ans (2017), le jeu n’arrive à réunir par exemple sur une épreuve aussi prestigieuse qu’une Route du Rhum qu’une quarantaine de partants au mieux, et beaucoup moins sur une Sydney-Hobart, etc. C’est à mon sens symptomatique. Le développeur –que l’on perçoit bien seul et avec peu de moyens avec son bébé qui peine à marcher– aurait avantage à revoir sa copie s’il veut convaincre et ainsi attirer les marins virtuels dans l’attente d’un jeu qui, enfin, cristalliserait simplement le meilleur de ce qui existe déjà en fragments ici et là depuis des années. En conclusion : espoirs déçus avec SailAway. Il est à la fois étonnant et exaspérant qu’il n’y ait toujours pas en 2019 et alors que techniquement les moyens existent depuis belle lurette (d’autres jeux en ont fait la démonstration) THE simulation de voile sportive telle qu’on en rêve, celle qui nous fera croire qu’on habite et mène en temps réel par exemple un Imoca engagé dans un Vendée-Globe! P.S. (hors-sujet) : Cela fait des années que je n’avais plus joué à un jeu de voile… Comme les choses ont donc changé ! On n’y parle pratiquement plus météo parce que des routeurs automatiques font, en gros, tout le boulot ! Et le monde de la cyber-voile m’a l’air bien éteint, bien moins vivant que jadis ! Une petite flamme est toujours portée à l’évidence par quelques anciens, mais de succession on ne perçoit point. Il est vrai qu’en dix ans la jeunesse et la société ont perdu une main, assignée au smartphone ; la langue est quant à elle partie se disperser dans les réseaux sociaux en consorts. … Plus les outils existent pour gagner du temps, plus à l’évidence on n’en manque ! Ohmmmmmmmmm Ce message a été modifié par Catmaôve - dimanche 13 janvier 2019 à 15:00. |
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