Trophée Jules Verne 2024, Invitation, présentation de la course, commentaires et classements Options

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Le trophée Jules VERNE est une course qui simule le tour du monde, au départ d'Ouessant, et qui transite d'abord par le cap de Bonne Espérance puis le cap Horn pour arrivée sur une ligne qui relie Ouessant au cap Lizard.
Elle est censée durer une quarantaine de jours pour plus de 21.700 milles nautiques à parcourir.
Elle est ouverte du 1er novembre 2023 au 18 mars 2024. On peut s'y engager n'importe quand pendant cette période, le but étant de choisir le meilleur moment pour tenter de battre le record.

Pendant cette période, si pour une raison ou une autre, le skipper veut abandonner la tentative cela est possible. Alors, il peut repartir de Brest plus tard. Dans ce cas, il repart sans perdre les options qu'il avait au départ de la précédente tentative. Sauf s'il a acheté le pack Full options, le fait de sortir prématurément coûte 1.000 crédits. Il faut donc bien peser le pour et le contre, mais surtout choisir le jour de départ qui offre les meilleures chances de faire un temps. Pour cela, l'étude chaque jour des vents à 7 jours diminue les risques de mauvais choix.

Bien entendu, pour être valide toute tentative doit s'achever par l'arrivée à Ouessant avant le 18 mars 2024 à 01:00 UTC.

Tout au long du parcours, des balises sont posées permettant aux skippers de connaître leur situation par rapport à ceux qui sont déjà passés. Un premier classement provisoire est affiché au franchissement de l'équateur.

La monture proposée est le trimaran ULTIM classe 32/23, la formule 1 des mers, idéale pour ce genre d'épreuve.

L'épreuve est affectée du coefficient 1, celui qui rapporte le plus de points. C'est LA course à ne pas manquer pour les amoureux de la voile offshore virtuelle.
Pour le classement international : 10.000 points à l'arrivée au 1er, 4.217 points pour le 1.000ème.

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Parti aujourd'hui à 13:00 pour une première tentative. Les conditions ne sont pas très très favorables mais pas désastreuses non plus. Au pire, cela me fera un temps de référence en attendant des conditions idéales d'ici le mois de mars 2024.
Pour l'heure mon bateau file 20 nœuds, en attendant la traversée inévitable du Pot-au-Noir. Contrairement à la route habituelle, je vais serrer le long des côtes portugaises, mais pas trop non plus.

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La fin de ce troisième jour de course est à marquer d'une pierre blanche.

En effet hier, alors que les prévisions météo jusqu'à l'équateur s'avéraient particulièrement stables, il n'en était pas de même pour ce qui est de l'approche du cap de Bonne Espérance, au point que j'envisageais d'avorter cette première tentative, après avoir perdu plus de 30 heures, en 24 heures, sur l'estimation initiale, malgré une vitesse moyenne, depuis le départ, de plus de 22 nœuds.
Heureusement cette nuit, une nouvelle vague de vents forts au large du sud de l'Afrique est venue de l'ouest chasser la précédente.

Dans 3 heures, après avoir tutoyé le bord d'une petite dépression, j'aurais doublé l'archipel des Açores avant d'attaquer le Pot-au-Noir qui, pour l'heure, ne devrait pas être trop pénalisant.

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Quatrième jour de course : fingers in the nose.

Juste après les Açores, une opportunité s'est présentée pour contourner une petite pétole, pile sur ma route. Pour le coup, j'y ai gagné 5 heures sur le tableau de marche. Tout va bien. La moyenne depuis le départ est de 23.8 nœuds.
La prochaine marche est la traversée du Pot-au-Noir dans 3 jours. Pour l'instant, c'est redevenu le vide sidéral mais je pense que ça devrait s'améliorer ... sinon je vais y rester planté pour au moins 18 heures.
Si ça se présente bien, et je pense que ça va le faire car j'ai le vent dans le dos, j'envisage de doubler les îles du cap Vert par l'ouest.

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Ce cinquième jour de course s'achève après 2.301 milles parcourus à la vitesse moyenne de 23.8 nœuds.

Pas de fait marquant à consigner, si ce n'est qu'il a fallu faire quelques corrections de trajectoire en fonction de l'évolution des vents, mais rien que ne remette en cause l'option initiale; même si je ne peux plus longer les îles du cap Vert par l'ouest mais les traverser, avec les risques d'échouages inhérents car ce sera cette nuit.
Les vents que j'aborde à cette heure ont considérablement faibli ne permettant pas à mon bateau de franchir la zone à plus de 11 nœuds. J'en verrai le bout dans 10 heures.

Le franchissement du Pot-au-Noir est prévu dans 36 heures, soit de nuit aussi.

[NEPTUNE6]

Ce cinquième jour de course s'achève après 2.301 milles parcourus à la vitesse moyenne de 23.8 nœuds.

Pas de fait marquant à consigner, si ce n'est qu'il a fallu faire quelques corrections de trajectoire en fonction de l'évolution des vents, mais rien que ne remette en cause l'option initiale; même si je ne peux plus longer les îles du cap Vert par l'ouest mais les traverser, avec les risques d'échouages inhérents car ce sera cette nuit.
Les vents que j'aborde à cette heure ont considérablement faibli ne permettant pas à mon bateau de franchir la zone à plus de 11 nœuds. J'en verrai le bout dans 10 heures.

Le franchissement du Pot-au-Noir est prévu dans 36 heures, soit de nuit aussi.

C'est dans le Pot-au-noir que tu récupères ton eau potable .. Fonce Cousin ...

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C'est dans le Pot-au-noir que tu récupères ton eau potable .. Fonce Cousin ...

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Sixième jour de course :

Comme quoi rien n'est jamais écrit d'avance et alors que je me préparais mon passage entre les îles du cap Vert, la mise à jour des vents m'a permis de prendre un meilleur et plus court chemin en les doublant par l'ouest. Pour une fois la tartine n'est pas tombée du côté beurré.
En contrepartie, les vents ayant chuté à moins de 10 nœuds, la moyenne est passée à 22.5 nœuds.

Mon passage à 5 heures du matin :

Pour la suite, le Pot-au-Noir ayant pratiquement disparu, la chance continuant de me sourire, la prochaine étape est le franchissement de l'équateur dans 37 heures.

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Septième jour de course :

Ai passé l'équateur ce matin à 03:37, 7 minutes plus tôt que ma précédente course de 2020, mais en 1.580ème position, contre second en 2020.
À cette heure aucun concurrent n'a passé la ligne d'arrivée, mais j'en ai aperçu trois doublant le cap Horn. On devrait se croiser dans quelques jours.

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Huitième jour de course :

Après le passage de l'équateur, la prochaine balise est le cap de Bonne Espérance que j'espère doubler entre le 11 décembre à 21:00 et le 12 décembre à 03:00. Reste à savoir si cela sera suffisant pour remonter au classement ...
Pour cela, à 300 miles à l'est des côtes brésiliennes, j'entreprends une route plein sud qui m'éloigne quelque peu de de l'objectif, mais où se trouvent des vents forts et bien orientés dans 36 heures.

Pour ce qui est du classement intermédiaire 24 skippers de plus ont fait mieux que mon temps partiel. Ça ne bouge plus depuis hier à 17:00.

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Neuvième jour de course :

Pas de fait marquant durant ces 24 dernières heures. Route plein sud à 18-20 nœuds. Dans 12 heures, enfin, on vire cap au sud-sud-ouest.

Dans 4 heures, je vais croiser Falcon470, 12ème au classement international, un solide client donc, parti le 4 novembre et qui remonte dans l'Atlantique sud.

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Onzième jour de course :

Nous avons enfin rejoint les vents forts et bien orientés à 04:10 ce matin et nous naviguons sous spi lourd depuis. Je dis "nous" car j'ai un compagnon de route, Gameuro 974-EZ, 26ème au classement international, parti 2 heures 20 minutes avant moi et que j'ai rattrapé avant-hier, venant d'une route plus longue mais plus rapide. Cela signifie que :

1. je ne me suis pas trop trompé sur mon heure de départ initiale.
2. je suis sur la bonne route.

Pour l'heure, mon bateau file 34.5 nœuds (64 km/h).

Sauf évolution défavorable des vents, nous devrions passer la balise virtuelle du cap de Bonne Espérance dans 72 heures, avec à la clé une probable remontée au classement intermédiaire.

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Douzième jour de course :

À 07:40 ce matin, sommes rentrés dans les quarantièmes rugissants où l'on a rencontré des vents supérieurs à 40 nœuds. Du coup, ce sont 850 milles qui ont été avalés ces dernières 24 heures. La suite à venir n'est pas mal non plus.

Le doublement du cap de Bonne Espérance le 11 décembre à 15 heures s'avère de plus en plus crédible. L'idée est de se rapprocher le plus possible du 50ème parallèle sud afin de bénéficier de la rotondité de la Terre à cet endroit, donc d'engranger des milles gratuits.

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Treizième jour de course :

A 11:00 ce matin, mon bateau est entré dans les 50èmes hurlants. Comme la veille 850 milles ont été parcourus. Par le fait la moyenne est remontée à plus de 23 nœuds. Les vents étant très stables, la navigation s'effectue au spi lourd sous 150° de vent arrière jusqu'à Bonne Espérance. Ce dimanche va être tranquille.
J'ai quelque peu perdu mon compagnon de route qui a sans doute zappé un changement de cap important, et qui lui a fait perdre une vingtaine de milles, irrattrapables pour l'instant.

Une deuxième vague de skippers a passé l'équateur, me faisant reculer d'une quarantaine de places, au total, au classement intermédiaire.

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Je n'ai pas pu attendre notre rendez-vous journalier de 13 heures pour avoir le plaisir de partager cette bonne nouvelle.

Ce matin à 07:01 soit exactement après 330 heures de course, je franchissais la balise virtuelle du cap des Aiguilles en 5ème position.

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Quatorzième jour de course :

La bonne nouvelle se confirme, n'ayant perdu qu'une quinzaine de places depuis le franchissement du cap des Aiguilles, ce matin à 7 heures.

L'aventure se poursuit sous des vents très généreux et bien orientés pour cette nouvelle journée, après plus de 930 milles parcourus hier.

Prochaine étape le cap Leeuwin au sud de l'Australie, le 15 décembre vers 21:00.

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Seizième jour de course :

Une centaine de skippers est arrivée hier. Le meilleur temps provisoire est de 41 jours et 36 minutes. Nul doute que bien d'autres vont arriver si l'on s'en réfère aux 1.580 qui étaient devant moi au passage de l'équateur.
D'autre part, une large fenêtre est ouverte depuis hier pour un run de Brest à l'équateur en 130 heures. Nul doute qu'au vu de ces conditions exceptionnelles, nombre de skippers vont s'y engouffrer.

Pour ma part, l'allure se maintient à 25 nœuds de moyenne et la prochaine balise n'est plus qu'à une soixantaine d'heures.

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Dix-huitième jour de course :

Nous avons rejoint des vents bien orientés, hier en début de matinée et le bateau approche régulièrement les 40 nœuds. La balise du cap Leeuwin n'est plus qu'à 5 heures de route, avec 2 heures d'avance sur la prévision estimée lors du passage du cap des Aiguilles.
La moyenne est remontée à 26 nœuds et le moral est excellent.

Seul bémol, les vents nous ont remontés vers le nord-est, mais restant sous le 50ème parallèle.

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Dix-neuvième jour de course :

J'ai franchi la balise du cap Leeuwin hier à 19:26 en 13ème position sur plus de 13.800 skippers l'ayant déjà franchie. Depuis, j'ai reculé 35ème.

Néanmoins si ce classement paraît flatteur, je ne dois pas oublier qu'une fenêtre, que dis-je une porte de grange, s'est ouverte depuis le 12 décembre et qui offrait un temps de passage à l'équateur de 30 heures inférieur au mien. Le rythme actuel devrait se maintenir jusqu'au cap Horn. C'est donc dans la remontée de l'Atlantique, avec des vents contraires, que tout va se jouer.
Heureusement, il me reste du temps avant la fermeture de la course pour une nouvelle tentative, sous réserve qu'il se présente la bonne opportunité.
Le screen ci-dessous montre que mon avance sur le recordman actuel serait de l'ordre d'une douzaine d'heures.

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Vingtième jour de course :

Nouveau skipper en tête du classement général provisoire en 40 jours 15 heures et 54 minutes qui améliore donc le record de 8 heures et 41 minutes. La différence s'est faite dans la remontée de l'Atlantique où il lui a repris plus de 30 heures. Énorme !

Me concernant, à mi-parcours, c'est tout droit vers le cap Horn que je pense franchir le 23 décembre vers 16:00.
À cette heure, le fantôme du nouveau recordman me place en avance de 80 milles, soit 2.5 heures à 30 nœuds. Avance qui sera réduite à 0 dans 48 heures, sa trace étant positionnée 10° plus au sud et qui lui a permis de bénéficier de milles gratuits.

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Vingtième-et-unième jour de course :

Nouveau changement en tête de course, le meilleur temps ayant été pulvérisé de 28 heures. L'examen des traces permet de dire que tout s'est joué à partir du cap Horn.

Pour nous, si la journée d'hier s'est révélée plutôt calme, il n'en est pas de même depuis 05:00 ce matin, lorsqu'il a fallu faire face à trois changements d'orientation des vents successifs, obligeant à tirer des bords imprévus. Du coup, le doublement du cap Horn est repoussé de 12 heures. Ça fait mal !

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Vingt-et-deuxième jour de course :

Aucun fait marquant. Nous naviguons sur 150° TWA depuis avant-hier 17:00 et jusqu'à demain matin 04:00. En résumé, les vérifications, qu'il ne faut surtout pas négliger, sont vite faites.
L'écart avec la trace de Numero 5, au jour 22, est toujours largement en notre faveur, mais l'arrivée est encore loin ...

Du côté du classement général provisoire, pas de changement en tête. Trois skippers de mon département ont franchi la ligne d'arrivée, le meilleur en 42 jours et 23 heures, soit à 3 jours et 12 heures du recordman actuel.

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Vingt-troisième jour de course :

Les conditions météo ont considérablement évolué depuis ce matin à tel point que nous allons devoir arriver au cap Horn par le nord-ouest et qu'il va falloir le contourner avec des vents défavorables et changeants, tout ça dans la nuit du 24 décembre !!!
Là, je crois que nous allons perdre toute notre avance sur le parcours du meilleur temps. C'est aussi ça la course ...

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Vingt-cinquième jour de course :

Pas changement notable depuis avant-hier, sauf que l'approche s'avère moins compliquée. Mais cela se passera quand même pendant le réveillon de Noël et ça n'est pas cadeau.

Au plan du classement, j'ai reculé de 26 places depuis le cap Leeuwin sans pour autant que cela soit inquiétant. L'avance sur le 1er n'est plus que de 7 heures et demain probablement en retard, tant les vents du 26ème jour lui ont été très favorables (de lapin).

[NEPTUNE6]

salut , pas mal pour la place aux moins de cent .. !

Chapeau ..!