Le sous-marin allemand Type XXI, par Damien |
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Le sous-marin allemand Type XXI, par Damien |
Invité_thetyran_* |
mercredi 15 mars 2006 Ã 07:38
Message
#1
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Invités |
Le Type XXI Le sous-marin allemand U-Boot Type XXI Un document écrit par Damien Terrien alias "Martin Hessler"
Courant 1942 il est clair que l'apparition de nouveaux systèmes de détections, l'utilisation de l'aviation, et de portes-avions ont augmenté les pertes de U-Boot et diminué le tonnage coulé. Le haut commandement décide de ressortir des cartons un projet de sous-marin doté d'une coque mieux profilée datant de 1938. En effet jusque là les sous-marins étaient conçu plus pour naviguer en surface qu'en plongée ce qui les handicapaient grandement une fois en immersion (il faut reconnaitre qu'en dehors des combats ils passaient le plus clair de leurs temps en surface !). Mais toutefois ces données sont en train de changer. En effet les radars étaient capable de les détecter en surface et ce même de nuit. Du coup la necessité d'être le moins possible en surface se fait sentir. Le nouveau sous-marin n'étant encore qu'à l'état d'étude avancée, on se mit à reprendre une invention suedoise améliorée par les ingénieurs allemands : le Schnorchel . Il s'agit, en fait d'une espece de tuba permettant au sous-marin de recharger ses batteries au moyen de ces moteurs diesels et aussi de renouveller ses provisions d'air tout en demeurant sous la surface à faible profondeur , ce qui le rend indétectable au radar. 2 vues détaillées d'un schnorchell Ce systeme fut, en attendant l'arrivée du type XXI, installé sur les sous-marins existant puis ensuite directement integré à la construction de ceux-ci. Donc ce projet fut de nouveau étudié et de nouvelles solutions révolutionnaires trouvées ! Mais hélas pour l'amiral Doenitz, le haut commandement de la marine allemande refusa d'accorder la priorité à ce projet et celui-ci ne fut pas classé comme prioritaire et mis de coté. Les évenement de la guerre les firent changer d'avis plusieurs mois apres ! Donc le projet type XXI est repartit de plus belle ! mais la prioritée absolue ne lui est toujours pas accordée ! Au cour de son étude de nouvelles solutions sont découvertes : - Construction en tranche élaborée en divers endroit pour éviter les bombardements, faciliter la construction, renforcer la rigiditée, et surtout accroitre la facilité et la rapidité des réparations. Cette rigidité renforcée permettait au type XXI d'avoir une profondeur de plongée de sécurité de l'ordre de 280 metres (ce qui veut dire aussi que certains commandants de ces bateaux ont confirmé avoir dépassé cette "limite" sans le moindre problème, et une plongée vérifiée de 320 metres est connue. Plusieurs affirment même être descendu à plus de 350 mètres ! Construction en tranche d'un type XXI, ici au cour d'un assemblage (dont le temps était relativement court !) Mais ses nouveautés ne s'arretaient pas là ! En effet un nouveau systeme de hydraulique de rechargement des torpilles lui permettait d'effectuer celui-ci en 10 minutes maximum pour chacun des tubes ! La forme tres profilée de sa coque lui permettait d'avoir une vitesse en plongée de l'ordre de 17/18 noeuds (un record pour l'époque !), et en surface de l'ordre de 14/15 noeuds. Des batteries de capacitée accrues lui permettaient une autonomie de 2 à 3 jours en plongée profonde à la vitesse de 5/8 noeuds sans les recharger. De plus il ne lui fallait que 3 à 5 heures pour les recharger à bloc et ceci sans forcément faire surface grâce à son Schnorchel. Biensur à vitesse maximale il ne pouvait tenir "que" 32/36 heures. Son autonomie en surface aux diesels était de 15500 miles à 10 noeuds ou de 340 miles à 5 noeuds en plongée profonde aux électriques sans recharger les batteries. Sa coque profilée lui permettait aussi d'être beaucoup plus silencieux que ses prédécesseurs. Sa vitesse de prise de plongée était en outre supérieure et son rayon de giration était aussi plus court. Sa maniabilité s'en trouvait améliorée notament grâce à ses barres de plongées rétractables (un systeme toujours utilisé de nos jours de même que la construction en tranche !). Une vue détaillée du systeme de barres de plongées rétractables. Sa vitesse ajoutée a sa maniabilitée, à sa vitesse de prise de plongée, son autonomie, et sa capacitée à descendre à tres grande profondeur lui permettait de semer n'importe quel escorteur de l'époque. Dailleur L'U-2511 fit une simulation d'attaque sur une grosse escadre ennemie bardée de destroyers dotés des appareils de détections les plus modernes sans être repéré ni meme inquieté, il se permit même le luxe de faire des simulations d'attaques sur les cuirassés de l'escadre puis est repartit sans être dérangé le moins du monde ! Quelques détails techniques sur le Type XXI :
Il y eut 118 types XXI construits et environ le double en cours de constructions mais non assemblés. Le type XXI fit aussi l'objet d'une étude avec une turbine Walther (un systeme au péroxyde assez instable mais qui autorisait des performances incroyables qui préfiguraient ce que seront les sous-marins atomiques plus tard) qui lui donnait une vitesse de l'ordre de 26 noeuds en plongée ! Plusieurs de ces prototypes furent détruits par les allemands peu avant la fin de la guerre. Il y a eu aussi un prototype à turbine Walther doté d'hélices contre rotatives qui préfigureront ce que sera l'Albatore plus tard ! Gallerie Photos : Types XXI à quai ! Une horde de types XXI en construction et pret a etre lancé pour certains tel que les alliés les trouveront à la fin de la guerre ! Vue détaillée de la poupe du type XXI Le kiosque de la bête ainsi qu'une vue du périscope, impressionnant non ? |
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mercredi 15 mars 2006 Ã 11:59
Message
#2
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Cyclone Groupe : Membres Messages : 8795 Inscrit : 04/09/2005 Lieu : Ile de France Membre no 2116 |
Le fabuleux XXI !
Pour compléter le très bon article de Martin-Hessler, je vous laisse une page d’un Leutnant rendant visite à l'un de ses camarades ayant pris le commandement d’un type XXI, appelons-le Buttjer, ou autre cela n’a pas d’importance. En tout cas, le récit est vrai et décrit bien la situation de l’époque. Impatient de visiter un nouveau type de sous-marin, je m'empressai de franchir la passerelle d'une des deux grosses baleines et demandai au matelot de garde : —Est-ce que le commandant est à bord? —Oui, commandant, il est là . —Comment s'appelle-t-il? —Le Kapitänleutnant Siegmann, répondit-il. C'était mon ancien commandant de l’U-230! Etant grimpé sur le kiosque massif puis sur la passerelle, je me suis glissé par le panneau dans une tour ultra-perfectionnée, puis j'ai descendu l'échelle jusqu'au poste de commandement, qui ressemblait à la salle de contrôle d'une centrale électrique. J'aperçus Siegmann dans sa cabine : il me tournait le dos. —Bonjour! dis-je. Heureux de venir vous saluer, commandant! —Par exemple ! s'écria-t-il en se retournant vivement. Quelle bonne surprise! Qu'est-ce qui vous amène dans ce sale port? —Je suis venu de Norvège avec une vieille patache, pour qu'on en fasse de nouveau un sous-marin. —Allons donc fit-il. Vous naviguez encore dans un de ces vieux cercueils? —Eh oui! Je n’ai pas vos relations. En tout cas, je vous félicite pour votre nouveau bâtiment. —Merci. Venez, je vais vous en faire les honneurs. Avez-vous déjà vu un de ces nouveaux modèles? —Non, je n'ai jamais eu ce plaisir. Tout en gagnant la proue, il me raconta qu'il avait échangé l’U-230 contre ce navire au printemps de l'année précédente. Quant à l’U - 230, sous le commandement de 1' Oberleutnant Eberbach, il s'était sabordé le 21 août, lors de la prise de Toulon par les Alliés. La plupart de nos anciens camarades avaient été faits prisonniers, mais Friedrich, muté au printemps, l'avait rejoint et était toujours son officier mécanicien, tandis que Riedel était devenu le commandant du U-242. En arrivant dans la chambre des torpilles avant, j'y vis six tubes, au lieu des quatre dont nous disposions jusqu'alors. De plus, la soute spécialement aménagée permettait d'embarquer quatorze torpilles de réserve. —Le chargement de tous les tubes se fait hydrauliquement en moins de dix minutes, m'expliqua Siegmann. Il suffitd'appuyer sur quelques boutons, et tout se passe très tranquillement. Les hommes n'ont jamais plus besoin de toucher à une torpille. Tout le compartiment avant servait exclusivement à stocker, armer et charger les torpilles dans les tubes. L'équipage, qui sur les vieux navires dormait entassé tout le long du bâtiment, jouissait ici d'un vaste carré. Ceux des officiers et des maîtres ressemblaient à des cabines de première classe, sur un paquebot de luxe. Le déplacement du navire était presque le triple de celui de l’U-953. —Vous allez sans doute être stupéfait d'apprendre, poursuivit Siegmann, que nous marchons plus vite en plongée qu'en surface, et que nous pouvons conserver en immersion la vitesse maximum de 17 nœuds durant de longues périodes. —Dans ces conditions, vous devez pouvoir engager le combat contre les convois en restant immergé? —Plus que cela. Non seulement nous sommes plus rapides, mais nous avons davantage de torpilles, et nous pouvons les lancer, immergés à 50 mètres, sans même voir les objectifs. Nous plongeons deux fois plus profondément que vous, et nous échappons sans difficulté aux poursuites des escorteurs. —Cela vous rend pratiquement invulnérables. —C'est exact. La grande vitesse nous permet d'attaquer et de repartir en plongée sans avoir été repérés. Nous disposons d'un nouvel appareil de guidage électronique, qui donne aux torpilles une précision de tir et une efficacité de cent pour cent. Le nouveau schnorchel se manœuvre à peu près de la même manière qu'un périscope. Le flotteur ne met pas plus longtemps à atteindre la surface, et cela permet de recharger très vite les batteries. Ce bâtiment est vraiment le sous-marin, dans toute l'acception du terme. Ainsi, ce qu'on nous avait répété depuis tant de mois était vrai : les nouveaux sous-marins existaient réellement, et j'avais sous les yeux la preuve évidente qu'il s'agissait de merveilleux navires. Si nous en avions un grand nombre sillonnant les mers, ils pourraient contraindre les Alliés à la défensive, en tout cas sur le plan du combat naval. Mais sur terre, est-ce que le front tiendrait assez longtemps, à l'est comme à l'ouest? Siegmann refusa mon invitation à déjeuner, car il allait passer le week-end dans sa famille. Nous nous sommes quittés chaleureusement, nous souhaitant l'un l'autre beaucoup de chance et de succès. Mais nous savions tous deux qu'une barrière s'était dressée entre nous. Son nouveau et magnifique bâtiment lui permettait d'envisager sans déraison de combattre et de survivre jusqu'à la fin de la guerre. Tandis que moi, mon navire désuet me condamnait avec une quasi-certitude à servir de cible aux Anglais dans leur stand de tir. C'est donc le cœur plein d'amertume et de souci pour l'équipage que je me suis préparé à appareiller. |
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mercredi 15 mars 2006 Ã 15:01
Message
#3
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Bonne brise Groupe : Membres Messages : 430 Inscrit : 06/11/2005 Membre no 2194 |
C'est impéssionant l'avance qu'ils avaient
Bel article une seule question quelqu'un sait il pourquois il allait plus vite sous l'eau? -------------------- Aime ton voisin mais ne retire jamais ta cloture
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mercredi 15 mars 2006 Ã 15:29
Message
#4
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Grand-frais Groupe : Membres Messages : 1623 Inscrit : 11/09/2002 Lieu : Paris Membre no 229 |
c'est pas une histoire de forme ?
-------------------- <img src="http://www.taxiways.org/webservices/OMA.png" border="0" alt="Image IPB" />
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mercredi 15 mars 2006 Ã 15:53
Message
#5
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Cyclone Groupe : Membres Messages : 8795 Inscrit : 04/09/2005 Lieu : Ile de France Membre no 2116 |
c'est pas une histoire de forme ? Bonne réponse de Le-Redoutable! Le carénage était dérivé du prototype Walker qui avait quand même atteint 26 nœuds en immersion! Ils ont utilisé ses travaux dans une forme plus classique pour créer le type XXI qui est mélange de différentes idées et travaux pour mettre en sevice rapidement un sous-marin performant. L'inconvénient de cette forme était une très mauvaise tenu à la mer en surface, mais comme les U-Boote ne pouvaient plus rester en surface... |
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samedi 17 juin 2006 Ã 09:25
Message
#6
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Typhon Groupe : Membre d'Honneur Messages : 13135 Inscrit : 25/02/2002 Lieu : France Membre no 2 |
Sujet nettoyé
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samedi 17 juin 2006 Ã 09:27
Message
#7
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Bonne brise Groupe : Membres Messages : 430 Inscrit : 06/11/2005 Membre no 2194 |
Tu as raison Belzebuth44 ton Uboot est trés beau mais je pense qu'une seule photo suffirait il me viens des cloques a l'index a force de tourner la molette
Pour relancer le sujet. une question.C'est peut etre une question de coup mais si le projet date de 38 pour qu'elle raison ils ne les ont pas mis en service avant. -------------------- Aime ton voisin mais ne retire jamais ta cloture
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samedi 17 juin 2006 Ã 09:49
Message
#8
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Grand-frais Groupe : Membres Messages : 1645 Inscrit : 09/04/2006 Lieu : Clermont-ferrand Membre no 2416 |
Il me semble que l'amiral Dönitz voulait avant guerre 300 SM pour son plan de bataille ce qui n'est jamais arrivé.
Ce message a été modifié par DEUNS63 - samedi 17 juin 2006 Ã 10:24. |
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samedi 17 juin 2006 Ã 10:19
Message
#9
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Cyclone Groupe : Membres Messages : 8795 Inscrit : 04/09/2005 Lieu : Ile de France Membre no 2116 |
Non, plusieurs fois il a disposé de 300 U-Boote au cours de la guerre, le plus étonnant c’est qu’il les avait encore en 1945 au moment de la capitulation.
Mais cela ne veut rien dire, car il fallait voir en fait les sous-marins réellement sur zone. Pour te donner un exemple en 1941, il y avait des moments ou il n‘y avait que 3 U-Boote sur l’Atlantique Nord. Mais là , on s’écarte un peu du sujet XXI, il faut rester centrer sur le sujet de départ. |
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samedi 17 juin 2006 Ã 10:46
Message
#10
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Grand-frais Groupe : Membres Messages : 1645 Inscrit : 09/04/2006 Lieu : Clermont-ferrand Membre no 2416 |
Je ne pensais pas qu'il puisse disposer d'autant de sous-marins au vu des pénuries à la fin de la guerre. Mais pour en revenir au type XXI, les sous-marins de types classique lui son apparement preferé au vu de son cout et de sa complexité en 38. Et de plus Karl Dönitz était en conflit avec le haut commandement au sujet de la composition de la flotte avant guerre (voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_D%C3%B6nitz ), alors de l'a imposer un type XXI à l'état de prototype en 38 ou avoir ses navires classiques, il a du surement composé.
Voir ça aussi sur le type XXI http://www.secondeguerre.net/articles/navi.../na_type21.html |
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samedi 17 juin 2006 Ã 11:11
Message
#11
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Cyclone Groupe : Membres Messages : 8795 Inscrit : 04/09/2005 Lieu : Ile de France Membre no 2116 |
Le sujet est complexe.
Pour la capitulation, il y eu 156 U-Boote remis au Alliés, 221 ont été sabordés, 26 ont été démolis ou repris par, les Japonais. Le cap des 300 est largement dépassé. Le XXI est arrivé un peu par hasard, ce n’est pas le travail d’une idée de départ, mais la conjonction de certain fait qui a amené à sa réalisation. L’idée de départ est sur une idée du professeur Walter qui a imaginé la forme en huit de la coque, le peroxyde d’hydrogène prévu au départ a été remplacé par des batteries que l’on a pu mettre en grande quantité. Albert Speer a pris personnellement en main la direction de la construction du nouvel U-Boot en s’inspirant de méthodes américaines de construction. On a apporté sur le projet les dernières améliorations techniques disponibles à ce moment là sur le projet et cela a donné le XXI. Il fallait sortir rapidement un modèle capable de renverser la situation en Atlantique, mais avec des techniques immédiatement disponible. Le projet 100% Walter ayant été abandonne pour l’immédiat. J’ai un peu résumé les choses, je manque de temps ce matin. |
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samedi 17 juin 2006 Ã 12:02
Message
#12
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Grand-frais Groupe : Membres Messages : 1645 Inscrit : 09/04/2006 Lieu : Clermont-ferrand Membre no 2416 |
C'est déja très intéressant.
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vendredi 20 octobre 2006 Ã 23:31
Message
#13
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Vent calme Groupe : Membres Messages : 3 Inscrit : 01/09/2006 Lieu : 93 Membre no 3730 |
qui ça intéresse la photo d'un type XXI en couleur et d'époque?
J'ai aussi un type II et un type VII en couleur , si je me trompe je m'en excuse. Je ne suis pas un pro en SM. Pour les intérressés, envoyés moi votre adresse. ####### :arobase: hotmail.fr (par message privé) Vous marrez pas cette adresse faisait suite à une blague.... et je l'ai gardée. nota: evitez vos adresse email sur les posts, merci Thetyran. |
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samedi 21 octobre 2006 Ã 01:11
Message
#14
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Tsunami Groupe : Membres Messages : 6442 Inscrit : 07/12/2002 Lieu : pays basque libre Membre no 511 |
salut le couillu
il serait vraiment chouette que tu commence par te presenter à la section '"bienvenue aux nouveaux " avant d'aller plus loin sur tes posts sur ce forum. principe de base de ce site et de son reglement que tu as sans aucun doute parcouru et accepté en t' inscrivant ++ -------------------- Deux aériens bien connus assis sur mon SAM grrrrrrr :) warfff warfff vive le Modo libre Alias ONEPING ............. PING !!! |
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lundi 29 janvier 2007 Ã 20:24
Message
#15
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Vent frais Groupe : Membres Messages : 1080 Inscrit : 01/04/2005 Lieu : Rennes (35) Membre no 1779 |
Salut !
Ta présentation du modéle XXI est trés intéressante. Mais combien y avait-il de XXI opérationnels en 1945 ? -------------------- Type VIIC Submarine Cutaway Schematics Viewer |
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mardi 30 janvier 2007 Ã 00:26
Message
#16
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Cyclone Groupe : Membres Messages : 8795 Inscrit : 04/09/2005 Lieu : Ile de France Membre no 2116 |
C’est vrai que cet article est très intéressant. Les XXI étaient pratiquement tous encore en entrainement fin 45, les Allemands étaient très rigoureux sur les contrôles avant d’envoyer un navire quelconque en opération. Une fois les tests terminés les U-Boote étaient envoyés en entrainement avec leur équipage, une préparation durait environ six mois, si bien qu’au final seulement deux XXI sont réellement partis en mission de guerre.
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jeudi 17 mai 2007 Ã 22:25
Message
#17
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Vent calme Groupe : Membres Messages : 7 Inscrit : 17/05/2007 Membre no 7032 |
petit ajout vis à vis des posts repris plus haut.
-Manque de type XXI car ceux-ci étaient deux fois plus chers qu'un type VII -Les allemands n'ont jamais eu plus de vingts U-boot en mer en même temps !!! même si ils possédaient une flotte conséquente,ils étaient plus souvent au port pour réparation,permission ou autres ou simplement en entrainement et attente d'effectif pour remplacer les batiments perdus. 20 SM pour fermer l'atlantique c'était peut... |
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jeudi 17 mai 2007 Ã 23:17
Message
#18
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Cyclone Groupe : Membres Messages : 8795 Inscrit : 04/09/2005 Lieu : Ile de France Membre no 2116 |
L’ajout un n’est pas sérieux. C’est un argument qui a compté entre les années 41 à 43 mais au moment de la fabrication du type XXI, le prix (qui ne signifiait rien, pour les Allemands tout était une question de temps et de matière première) ne comptait plus il fallait une arme pour renverser la guerre sous-marine. Le type XXI était cette arme de la dernière chance et les moyens mi en œuvre pour sa fabrication furent énormes et révolutionnaires quant aux méthodes de fabrication de l’époque (largement inspiré d’ailleurs des techniques américaines) sous la direction d’Albert Speer.
Pour le point deux, il faudrait voir cela en détail suivant les années, en juillet 1942 il y avait 45 U-Boote en opérations devant les cotes américaines ! Mais là nous sortons du sujet XXI. |
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Invité_exorciste de strasbourg_* |
jeudi 17 mai 2007 Ã 23:36
Message
#19
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Invités |
Bonne analyse de max! Les allemands se moquaient bien du coût d'un modèle XXI, le pays était dans la logique d'une économie de guerre.
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vendredi 18 mai 2007 Ã 07:03
Message
#20
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Vent frais Groupe : Membres Messages : 876 Inscrit : 24/03/2007 Lieu : Bordeaux, Nouvelle Aquitaine Membre no 6199 |
En fait c'est le temps qui a manqué pour que le type XXI entre en action et pèse sur le conflit...
Dans "destin tragique des sous-mariniers allemands", Brennecke montre assez bien les conséquences que cela aurait pu avoir sur l'affectation par les alliés de leurs flottes aéeriennes et navales, et donc de soulager les théâtres d'opérations terrestres... -------------------- |
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Invité_erebus_* |
vendredi 12 octobre 2007 Ã 20:34
Message
#21
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Invités |
Le fabuleux XXI ! Pour compléter le très bon article de Martin-Hessler, je vous laisse une page d’un Leutnant rendant visite à l'un de ses camarades ayant pris le commandement d’un type XXI, appelons-le Buttjer, ou autre cela n’a pas d’importance. En tout cas, le récit est vrai et décrit bien la situation de l’époque. Impatient de visiter un nouveau type de sous-marin, je m'empressai de franchir la passerelle d'une des deux grosses baleines et demandai au matelot de garde : —Est-ce que le commandant est à bord? —Oui, commandant, il est là . —Comment s'appelle-t-il? —Le Kapitänleutnant Siegmann, répondit-il. C'était mon ancien commandant de l’U-230! Etant grimpé sur le kiosque massif puis sur la passerelle, je me suis glissé par le panneau dans une tour ultra-perfectionnée, puis j'ai descendu l'échelle jusqu'au poste de commandement, qui ressemblait à la salle de contrôle d'une centrale électrique. J'aperçus Siegmann dans sa cabine : il me tournait le dos. —Bonjour! dis-je. Heureux de venir vous saluer, commandant! —Par exemple ! s'écria-t-il en se retournant vivement. Quelle bonne surprise! Qu'est-ce qui vous amène dans ce sale port? —Je suis venu de Norvège avec une vieille patache, pour qu'on en fasse de nouveau un sous-marin. —Allons donc fit-il. Vous naviguez encore dans un de ces vieux cercueils? —Eh oui! Je n’ai pas vos relations. En tout cas, je vous félicite pour votre nouveau bâtiment. —Merci. Venez, je vais vous en faire les honneurs. Avez-vous déjà vu un de ces nouveaux modèles? —Non, je n'ai jamais eu ce plaisir. Tout en gagnant la proue, il me raconta qu'il avait échangé l’U-230 contre ce navire au printemps de l'année précédente. Quant à l’U - 230, sous le commandement de 1' Oberleutnant Eberbach, il s'était sabordé le 21 août, lors de la prise de Toulon par les Alliés. La plupart de nos anciens camarades avaient été faits prisonniers, mais Friedrich, muté au printemps, l'avait rejoint et était toujours son officier mécanicien, tandis que Riedel était devenu le commandant du U-242. En arrivant dans la chambre des torpilles avant, j'y vis six tubes, au lieu des quatre dont nous disposions jusqu'alors. De plus, la soute spécialement aménagée permettait d'embarquer quatorze torpilles de réserve. —Le chargement de tous les tubes se fait hydrauliquement en moins de dix minutes, m'expliqua Siegmann. Il suffitd'appuyer sur quelques boutons, et tout se passe très tranquillement. Les hommes n'ont jamais plus besoin de toucher à une torpille. Tout le compartiment avant servait exclusivement à stocker, armer et charger les torpilles dans les tubes. L'équipage, qui sur les vieux navires dormait entassé tout le long du bâtiment, jouissait ici d'un vaste carré. Ceux des officiers et des maîtres ressemblaient à des cabines de première classe, sur un paquebot de luxe. Le déplacement du navire était presque le triple de celui de l’U-953. —Vous allez sans doute être stupéfait d'apprendre, poursuivit Siegmann, que nous marchons plus vite en plongée qu'en surface, et que nous pouvons conserver en immersion la vitesse maximum de 17 nœuds durant de longues périodes. —Dans ces conditions, vous devez pouvoir engager le combat contre les convois en restant immergé? —Plus que cela. Non seulement nous sommes plus rapides, mais nous avons davantage de torpilles, et nous pouvons les lancer, immergés à 50 mètres, sans même voir les objectifs. Nous plongeons deux fois plus profondément que vous, et nous échappons sans difficulté aux poursuites des escorteurs. —Cela vous rend pratiquement invulnérables. —C'est exact. La grande vitesse nous permet d'attaquer et de repartir en plongée sans avoir été repérés. Nous disposons d'un nouvel appareil de guidage électronique, qui donne aux torpilles une précision de tir et une efficacité de cent pour cent. Le nouveau schnorchel se manœuvre à peu près de la même manière qu'un périscope. Le flotteur ne met pas plus longtemps à atteindre la surface, et cela permet de recharger très vite les batteries. Ce bâtiment est vraiment le sous-marin, dans toute l'acception du terme. Ainsi, ce qu'on nous avait répété depuis tant de mois était vrai : les nouveaux sous-marins existaient réellement, et j'avais sous les yeux la preuve évidente qu'il s'agissait de merveilleux navires. Si nous en avions un grand nombre sillonnant les mers, ils pourraient contraindre les Alliés à la défensive, en tout cas sur le plan du combat naval. Mais sur terre, est-ce que le front tiendrait assez longtemps, à l'est comme à l'ouest? Siegmann refusa mon invitation à déjeuner, car il allait passer le week-end dans sa famille. Nous nous sommes quittés chaleureusement, nous souhaitant l'un l'autre beaucoup de chance et de succès. Mais nous savions tous deux qu'une barrière s'était dressée entre nous. Son nouveau et magnifique bâtiment lui permettait d'envisager sans déraison de combattre et de survivre jusqu'à la fin de la guerre. Tandis que moi, mon navire désuet me condamnait avec une quasi-certitude à servir de cible aux Anglais dans leur stand de tir. C'est donc le cœur plein d'amertume et de souci pour l'équipage que je me suis préparé à appareiller. Le passage semble être extrait du superbe livre " 18 secondes pour survivre!" écrit je par le second(*) de Siegman (*) commandant du dernier u boot à avoir quitter la France! |
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