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Version complète : premiere et dernière mission
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swordfish
leutnant Stéphan derrick, affecté à l'u 122 type IXc

Après la courte période d'entrainement notre première mission se profile à l'horizon.
Lors du briefing, je ne bronche pas malgré le fait qu'on envoie mon bâtiment patrouiller au large de l'Afrique du sud.
c'est a peine si au mieux j'ai assez de carburant pour faire l'aller retour sans tenir compte des dépenses supplémentaires si nous avons à combattre le temps ou l'ennemi.
De retour sur mon bâtiment, je convoque mes officiers dans le carré. Après avoir énoncé nos objectifs, recalculé les distances, nous prenons la décision de passer aux abords du détroit de Gibraltar puis ensuite continuer vers le sud jusqu'a arriver à la moitié de notre carburant. Ensuite nous ferons demi-tour et nous rentrons à Lorient.

Nous appareillons et manœuvrons pour sortir de la rade. Les hommes sont anxieux pour leur première mission mais l'ambiance est au beau fixe. Notre arrivée au large est soulignée par l'arrivée d'un grain de fort belle tenue. Celui ci ne nous quittera plus durant deux jours. Le brouillard est à couper au couteau et la mer est grosse comme la vieille Frida.
A deux reprises, nous coursons des ombres sans pouvoir être efficaces tant la visibilité est mauvaise.
Heureusement, la situation s'améliore aux abords du détroit. La mer se calme et finis par être d'huile.
Après une plongée d'écoute, nous repérons un nombre important de bâtiment de guerre croisant derrière nous.
Le branle-bas de combat est donné, les hommes sortent de leur couchette et nous plongeons à profondeur périscopique pour observer ce que le vent nous porte.
Loin en avant de l'ensemble, un destroyer Hunt vient droit sur nous mais ne semble pas nous avoir repérés. Nerveux, je demande une solution de tir a mon second qui répond prestement. loss! Deux grenouilles filent vers leur cible. Masquant mon anxiété à l'équipage, je bouillonne intérieurement et réprime des gestes de nervosité quand a mon chronomètre, les torpilles approchent.
Un poisson sur les deux impacte mais l'engin suffit à envoyer le destroyer par le fond.
Les anglais n'ont même pas esquissé une manœuvre d'évitement. Content, je demande à l'équipage de recharger les deux tubes au plus vite.
Nous changeons de cap pour intercepter la formation à notre avantage. Les cavitations sont multiples et mon opérateur sonar y pers son latin, il identifie tout de même 7 contactes distinct.
De retour à profondeur d’observation, je me risque à pointer le périscope au raz des vagues. Le spectacle est somptueux : Le Georges V accompagné d’une cohorte de destroyer s’agitant de part et d’autres pour protéger le mastodonte des attaques de loups. En jetant un coup d’œil sur la carte, je me rends compte de la difficulté de l’équation, les destroyers sont disséminés là ou mes solutions de tir seraient les plus favorables. Je décidais donc de tenter le tout pour le tout en pénétrant la formation jusqu’à porté de torpillage. C’est donc à pas de loups que j’approchais du fleuron de la flotte de sa majesté. Je choisis le moment qui me semblait le plus opportun pour sortir mon périscope et verrouiller ma cible. J’eus juste le temps de lâcher mes grenouilles. Un ping résonna sur ma coque. La valse des destroyers débuta. Au loin, 3 torpilles impactèrent et le cuirassé ralentit.
De manœuvres violentes en changement de profondeur, nous parvînmes à revenir en direction du Georges V et nous relançâmes une salve de 4 torpilles qui sonnèrent le glas du béhémoth. Ensuite, le salut fut dans la fuite mais ces trop nombreux destroyers se succédèrent pour pinger et grenader (quand on fait avancer son soum a partir de l’écran de contrôle des dommages c’est plutôt mauvais signe.) je tentais de rejoindre la thermocline qui ne vint jamais (180 mètres qu’ils disaient) mon équipage surmené luttait avec l’énergie du désespoir pour sa survie et nous succédions les manœuvres d’évitement. Mais l’inévitable arriva. Après plus de deux heures de grenadages intensifs, de manœuvres sèches et de sueurs froides, une grenade bien placée mit fin à nos dernières espérances d’en réchapper indemne. À plus de 100 mètres de profondeur, nous coulions. J’ordonnais de chasser aux ballastes et nous rendre pour sauver l’équipage. Mon radio transmet ce message au QG. Je saborderai personnellement le bâtiment pendant que l’équipage sera chargé dans les canots

Leutnant Stephan Derrick
Gibus
Paix à ton âme, mais beau récit, cependant.
Dommage pour le gas-oil, au prix où il est ... biggrin.gif
swordfish
oui, ca va faire tache d'huile... rolleyes.gif
il y avais 6 destroyers ca fait chaud quand meme
enfin , le georges V a la premiere sortie, c'est costo
dommage qu'il n'y aie pas de thermocline dans sh3
et celui qui peux me dire comment lacher un destroyer m'instruise parce que la j'ai l'impression d'avoir tout essayé
U567
Un bien beau récit en effet.
Se glisser dans l'escadre, faut être gonflé avec une telle quantité de DD tu n'avais aucune chance sauf si c'est avant 1942 et encore.
Quant a revenir achever sa cible alors là je dis grandiose.........et suicidaire.

Il paraît qu'il y aurait une couche vers les 180 mais sans certitude j'ai testé mais je ne suis pas certain. Pour échapper aux DD, je ne vois que le silence, changement de trajectoire, bon sous off à l'hydrophone et un long, très long chapelet. angel_not.gif

c'est quand même dur à la première mission......bon vent pour la prochaine laugh.gif
swordfish
aux innocents les mains pleines...
je crois que j'aurais agit différemment avec quelques missions de plus...
mais le georges V c'est tres tentant
bah le lieutnant Horst Tappert reprend le flambeau et a deja fais preuve de plus de prudence. shrk.gif
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