Bonjour à tous,

Vous pouvez déposer dans ce sujet les récits que vous aurez écrit pour le concours DW récit de partie.
C'est partie Messieurs, le chrono est en route...!!



Règlement du concours disponible ici: http://www.mille-sabords.com/forum/index.php?showtopic=44768

La mort du Gepard, d'Alain de Dakar.

"Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée."
L'océan était noir jusqu'à l'horizon
Nous voguions, insouciant, dans le profond lagon.
Notre sous-marin se dirigeait vers le Groenland
Lorsque, sur l'écran large bande
Nous avons aperçu au sonar remorqué
Le contact que nous devions traquer.
La décélération fut soudaine
Afin que le bruit de fond ne nous gêne
Car dans quelques minutes il sera temps
De rejoindre le poste armement.
Réveillé par ce coup de tonnerre
Séné se prépare à la guerre.
Et ses braves d'en bas, sur les sonars penchés
Observaient les consoles d'un regard concentré.
Le silence s'invita, quand, hochant la tête
L'opérateur d'écoutes qui cherchait le Soviet
A étudié la trace, comme le lui apprit Nemo
Son mentor quelques années plus tôt.
L'ingénieur son annonça que cette signature récente
S'apparentait à la menace pressante
De trois bâtiments habitués aux froides eaux.
Nous avons alors tous prié Saint Toledo.
Attendant que la séquence de tir s'enclenche
Nous allions à allure moins franche.
Me demandant comment manoeuvrer
J'espérais les russes moins aux aguets.
Mais les requins stoppèrent,
Et moi, craignant qu'ils nous repèrent
Je balance, soucieux et méticuleux,
Un ordre de route à zéro huit noeuds.
Montrant son impatience, l'ennemi avance
Notre peur s'exprime en silence.
Se doutant par l'US poursuivi
Sacha, du Los Angeles se méfie.
Il se remémore la perte de son compagnon Uquaranteseptograd,
Beaucoup moins victorieux que ses aïeux de Stalingrad.
L'idée de perdre à nouveau son ailier Motrius
Dans un combat à mort contre Solcarlus
Le ramène vite à la dure réalité
Maintenant les espoirs de paix envolés.
Sacha ne fut pas réellement surpris
D'entendre une première salve non loin de lui.
La TMA calcula vite une trajectoire effrayante
Tandis que les MK devenaient mortellement menaçantes.
De son unité il avait beau être fier
Leur courage suffirait-il à sauver le géant de fer?
Tel un train qui déraille,
Les Los perçurent un bruit de féraille.
L'agonie fut de courte durée
La fuite même ne pouvant les sauver.
Notre victoire ne devait rien au hazard
Tout avait été étudié avant le départ.
Mais peut-on se réjouir impunément
De voir des hommes souffrir au fond des océans?
Nous poursuivons le valeureux sous la couche
Nous assurant de sa mort d'une ultime touche.
Quel funeste devoir que, sans merci,
Nous devons accomplir sans répit.

Texte très inspiré de "La mort du loup", d'Alfred de Vigny.

Tu nous avais caché ton coté poète..

Tu nous avais caché ton coté poète..

C'était une manière d'ouvrir le concours.