Citation (Gibus @ vendredi 17 avril 2015 à 06:14)
Je ferai un compte-rendu circonstancié en fin de patrouille.
Comme convenu voici un petit galop d'essai réalisé en patrouille de carrière.
Configuration : SH4 U-Boat Missions + 1_TriggerMaru_Overhaul_2-5 + MilSab v3.2 pour TMO + BT_Torpilles_Acoustiques_1.0
Réalisme : 99%.
Port d'attache : Fremantle
Appareillage le 8 septembre 1944.
Après avoir consulté la documentation livrée avec MilSab v3.2, il apparaît que le convoi HI-74 lève les ancres le 13 septembre à Singapour. Après avoir tracé une route au plus court, l'officier de navigation m'informe que nous devrons maintenir une allure de 15 nœuds si nous voulons avoir une chance de l'intercepter. Ne sachant pas à quelle vitesse il voyage, le point le plus judicieux reste le sortir du détroit de Singapour qui débouche en mer de Chine.
Le 10 septembre, nous passons le
détroit de Lombok en plongée après une petite partie de cache-cache avec un couple de patrouilleurs japonais.
Dans la nuit du 10 au 11 septembre, nous tombons sur un cargo de 4.000 tonnes classe Akita Maru qui se balade à 6 nœuds. Une torpille et 10 coups de canon plus tard le cargo est coulé. Malgré une solution de tir très approximative, la Mk-14 acoustique a bien accroché la cible 6 ou 700 mètres avant. A noter que l'AoB étant assez fermé, la torpille a fait le tour par l'arrière du cargo pour le percuter de l'autre bord.
13 septembre vers 06:30, nous sommes à environ 50 milles de notre point de rendez-vous lorsque l'opérateur sonar signale un contact isolé, au bruit des hélices identifié marchand. Il fait encore nuit et je décide d'attaquer en surface à l'aide des relevés du radar. Pour parer à tout changement de cap éventuel, nous nous projetons sur sa trajectoire actuelle, prêt à lancer avec un AoB nul. De plus, nous n'aurons pas besoin de calculer sa vitesse.
A 6.500 mètres, parfaitement alignés, 2 Mk-14 sont lancées en vitesse lente à 31 nœuds, une avec une correction angulaire de 1° à gauche, l'autre 1° à droite. Puis nous prenons la demi-plongée au cas où la visibilité s'améliorerait avant l'impact.
A 07:24 on aperçoit deux explosions dans la brume matinale et un pétrolier classe
Omurosan Maru est annoncé détruit. C'est de bonne augure, tout ça.
Vers 9 heures, nous sommes sur zone et commençons le ratissage. A 20:10, un gros convoi est capté au radar longeant la côte ouest de la Malaisie. Nous nous projetons sur son avant. Il fait définitivement nuit lorsque nous parvenons à identifier quelques cibles : un croiseur léger et quelques pétroliers. C'est bien notre affaire !
A 20:45 nous attaquons le flanc droit à 3.500 mètres sur les cibles lockables : une corvette et le croiseur
Kashii. Un second escorteur s'approchant à 1.800 mètres est à son tour éliminé malgré sa trajectoire erratique. Les escorteurs du flanc gauche ne semblent pas alertés ...
A 22:00, quatre pétroliers ont été à leur tour rayés de la carte ainsi que le porte-avions
Unyo. Ne nous restent que 3 torpilles en stock et nous décidons de rompre le combat, laissant deux corvettes sauver les rescapés.
D'ores et déjà, nous pouvons tirer un premier constat : les torpilles acoustiques ça marche bien, même trop bien, même si quelques-unes vont se perdre dans la nature ...
Nous rallions à 18 nœuds
Mios Woendi pour refaire le plein d'armes et de carburant, puis nous repartons vers la mer de Chine. A cette époque du conflit, Truk et les Salomon sous contrôle, c'est là que se situe le trafic.
En route, quelques cibles tombent sous nos torpilles, puis en mer de Chine un rapport de contact d'un important groupe de combat est signalé longeant à 100 milles la côte est des Philippines. Nous nous rendons à marche forcée sur sa trajectoire supposée.
Après une dizaine d'heures de patrouille, le 27 septembre à l'aube, nous avons un contact radar qui confirme que nous l'avons trouvé : 4 destroyers, 2 cuirassés. L'escadre ne voyage qu'à 15 nœuds et on a 10 m/seconde de vent : la situation idéale.
La mise hors de combat de deux des destroyers et du premier cuirassé ne pose aucun problème si ce n'est que tous les tubes sauf deux arrière sont vidés. Heureusement, et pour une raison inexpliquée, le second cuirassé et ses escorteurs font demi-tour.
Au lieu de les courser inutilement, je me dis qu'il va bien falloir qu'ils reprennent leur progression à un moment ou à un autre. Alors, je prends l'option de descendre au sud me laissant un peu plus de temps pour recharger les tubes. Effectivement, une demi-heure plus tard, le cuirassé reprend son cap tandis que les deux destroyers continuent de fureter sur les lieux du naufrage.
Il faudra encore 6 torpilles pour venir à bout du
Yamashiro.
Nous rentrons à la base avec 4 torpilles et le plus rapidement possible, dans l'espoir d'avoir le temps de rencontrer Takeo Kurita à Samar.
En conclusion : Initialement moddée pour quelques parties multijoueurs "fun", la torpille acoustique dénature quand même un peu trop l'essence même de Silent Hunter IV en mode carrière. J'ai souhaité faire une patrouille avec pour voir, mais je n'y reviendrai pas.
Environ 160.000 tonnes :
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