Gibus
jeudi 24 mars 2022 à 12:23
Compte-rendu meute Archangel, Billy, Gugusse, GibusIl est 07:30 du matin ce 30 mai 1942 lorsque nous sommes en patrouille aux approches de Saipan. Un ping envoyé dans l'éther me retourne de forts bruits d'hélices dans le nord-ouest à plus de 14.500 mètres. Placé quelque peu en retrait par rapport aux autres sous-marins de la meute, je décide de monter en surface. Aussitôt, l'opérateur radar annonce de nombreux contacts faisant route au 090. Je corrige donc ma trajectoire initiale plein nord pour un cap au 320 à 18 nœuds.
Quelques minutes plus tard, une patrouille aérienne est signalée venant du sud. J'attends le plus tard possible pour prendre l'immersion radar à moins 15 mètres et me retrouve en tête de la meute, en position très favorable pour choisir mes futures cibles : une escadre de cuirassés, dont le
Yamato, est éclairée par un front de 4 destroyers étalés sur 2.5 milles. Passer entre les mailles sans se faire repérer devrait être faisable. Dans ces conditions, la cible pourrait être le
Yamato. Je prends donc un cap au 270 car il y a un trou dans l'écran entre le
Kasumi, le destroyer le plus au sud et le
Fubuki en tête et au centre de la couverture ASM.
Alors que j'étais en passe de me glisser incognito dans le trou, à 2 nœuds silence dans le bord, voila que le
Kamikaze déboule du diable vauvert à 37 nœuds et vient reprendre sa place dans l'écran. Malheureusement, je suis en plein sur sa trajectoire et contraint et forcé d’augmenter fortement l'allure sous peine d'être éperonné. Ce faisant le
Kasumi, à moins de 700 mètres, me détecte, m'accroche au sonar actif et me fonce dessus en plein travers. Une torpille sort du tube n°7 l'impacte, mais ne le ralentit pas. Il passe sur mon arrière et envoie la purée. Pim, pam, poum, ampoules explosées et portes des tubes arrière défoncées. A flank, j'arrive à pivoter du bon côté et lui envoie une seconde torpille par un tube avant qui lui sera fatale. Dans l'affaire, avec seulement 4 tubes opérationnels, adieu le
Yamato. La nouvelle cible sera le cuirassé
Nagato, dernier de la colonne. Mais avant cela, il va me falloir régler le problème de l'assiette, le compartiment torpilles arrière du bateau étant inondé à 50%. Par bonheur, les pompes d'assèchement sont en action.
Huit minutes plus tard, l'équipe de sécurité a colmaté les brèches et 5 torpilles immergées entre 8 et 9 mètres peuvent partir en direction du cuirassé qui ne s'en remet pas.
Tandis que mes camarades sont en train de ferrailler avec les autres cuirassés, je me précipite vers de nouveaux échos venant de l'ouest. À 09:50 se présente devant mes tubes une escadre de porte-avions. Il ne me reste que 8 torpilles, les tubes arrière ne pouvant être réparés. 2 sont destinées au croiseur léger Katori, 4 au porte-avions
Zuiho et les deux restantes à 2 pétroliers de 10.000 tonnes. Tout est bien planifié, vu que je suis tout seul dans le coin.
Le dernier pétrolier est achevé à coup d'obus de 3 pouces après que j'aie perdu 5 servants au canon de pont dont l'officier de tir.
Au final, encore une jolie partie de l'ami Fred.
Tableau des résultats :Mon canard de bord :Cliquez pour voir le fichier-jointIncidents techniques : néant. Pas de déco, pas de yoyos.
Soum non rentré : aucun